Le bain du soir [PV Wasaki Udo]

Le soir.. Une des heures préférée de Wasaki. A Ivarnum, cette période de la journée était l'ouverture a tout les crimes, tout les délits. Mais ici, tout était différent. Le couvre feu pas encore sonné, bon nombre de gens étaient déjà rentrés, cuisinants sûrement un bon petit plat pour leur belle famille unie, blablabla. Tant de rose et de guimauve l'écœurait. L'atmosphère était heureuse, presque enivrée. Cela lui était insupportable. Ce sont les heures de la nuit, du sombre, du mal. Tout le monde ici semblait joyeux et fier de sa condition. C'était inacceptable. Il se baladait, espérant assister a un seul petit délit, même un vol de pomme l'aurait rassuré quant a l'avenir de cette ville. Un petit garçon faisait la manche a côté d'un stand de pommes, alors que le marchand était parti. Quel idiot.

C'est pour toute ces raisons qu'il errait dans la ville, qu'il trouvait plus désagréable a chaque fois qu'il y revenait. Alors qu'il posait le pied dans le parc, il heurta un garde du village, qui se releva comme une bombe, lui agitant sa matraque sous le nez. Il hurlait des mots, avec un si fort accent qu'il ne pût comprendre le sens de ces paroles. En tout cas,ce n'était pas gentil, ni bienveillant. Alors le gendarme aperçut son écusson. Il se mît a parler clairement soudainement.

- Et en plus t'es de Ivarnum! T'bon pour l'trou toé. Viens lo qu'j't'attrape! T'avais voir comment qu'on fait la justice par chez nous.

Quel accent horrible. Il parlait presque un patois du sud, qu'il avait déjà entendu. Il voulait l'enfermer. Quel idiot. Même entre village, la hiérarchie rendait Wasaki plus puissant. Alors le petit homme lui attrapa une main, tentant d'y accrocher la menotte, retournant rapidement la paume de sa main, il la remonta droit vers le menton du gendarme, lui écrasant une dent. Puis il le saisit par le bras, exécutant un mouvement rotatif vers le haut, propulsant ce ridicule policier au dessus d'un arbre, atterrissant dans un gros plouf dans le point d'eau, ou plutôt la mare. Se frottant les mains, l'officier se dirigea vers sa cible, éclatant d'un rire tonitruant.

- Ahahahah! Ridicule petit homme! Voici la la toute puissance de Valkar? Par chez moi tu serais mort depuis longtemps! Les lopettes comme toi ne sont bonnes qu'à se reproduire, et encore, ta femme ne doit pas être très comblé par toi.

Alors il s'aperçut de la présence d'une "personne". Un centaure! En plein milieu de Valkar? Étonnant, plus que surprenant. Enfin, rien ne l'étonnait plus dans cette maudite ville.

Et la perturbation ne se fit pas attendre. L'ouïe fine d'Amandil lui permis d'entendre qu'il y'avais du grabuge non loin. Sur le coup, le jeune centaure n'y fit pas attention, plutôt préoccuper par le soin de sa robe. Après tout, il ne s'agissait surement que de malentendus entre deux quidam. Seulement, l'un des sois disant quidam venait d'avoir al délicatesse d'atterrir dans l'étang juste à ses côtés, lui aspergeant le visage et ainsi ses beaux cheveux qu'il tentait de sécher. Vous parlez d'un bain tranquille. Amandil s'approcha de l'intrus en ronchonnant légèrement.

« Hé... vous pourriez respecter la tranquillité des lieux... c'est un parc publique ici, pas un terrain de combat... Oh!... »

Et oui, l'homme ne répondait pas. A en juger par son uniforme, c'était un garde et il venait d'être complètement sonné. Sans réfléchir plus longtemps, Amandil le porta jusque sur la berge dans ses bras musclé pour éviter qu'il se noie. Et en relevant la tête, l'équidé un grand homme à l'allure sombre et à la silhouette élancée. IL portait un obscure costume qui tentait de le confondre avec la nuit. Mais Amandil avait une bonne vision nocturne. Gardant un calme olympien, Amandil appela l'homme. IL regrettait toutefois de ne pas avoir son arc et ses flèches sur lui...

« Hey ! Vous ! C'est vous qui avez mis cet homme en cet état... Que faites vous par ici ?... »

Le ton de voix d'Amandil n'était pas agressif. Juste ce qu'il faut d'autorité pour imposer le respect. Mais bon, après tout, il ne le connaissait pas et peut être cela n'était qu'un coup perdus lors d'une dispute ou autre. En tout cas il l'espérait. Le centaure n'était absolument pas un amateur des bagarre... Et oui, notre Amandil était un véritable pacifiste. Mais cela ne signifiait pas qu'il ne savait pas se défendre. Sa grande taille et sa carrure en intimidait souvent plus d'un... Et son charisme et sa beauté androgyne fascinait de par la rareté du spécimen. Surtout à Valkar.

- Wouhouhou! Attention le poney va s'énerver! T'es qui pour me parler ainsi? Et je ne considère pas devoir te répondre. Tu m'a l'air très gentil Jolly Jumper, ne t'énerve pas. Cet idiot voulait m'arrêter parce que je viens d'Ivarnum. Quel abruti. L'eau est bonne?

Il fallait qu'il se défoule sur quelqu'un. Dommage, c'était tombé sur ce centaure. Cependant, derrière ces paroles, Wasaki réfléchissait a un moyen d'exploiter la rareté de cette espèce, ou d'exploiter cette personne, comme il aimait a le faire avec quiconque d'intéressant. Il était chasseur de spécimens, a ses heures perdues. Cela l'amusait de oie ses proies lui faire confiance, pour finalement déchanter, et repartir dans leur misère. Enfin, peu d'entre eux en avait été déçu. Après son passage, chacun de ses poulains, sans mauvais jeu de mots, étaient plus forts, plus endurants, plus intelligents. Bref, en tant que coach, il était plutôt bon.

- Qu'est ce que tu fais dehors a une heure pareille? Tu est l'exception qui confirme la règle, comme on dit. Tout les habitants de Valkar se cloîtrent chez eux a la nuit tombée. C'est extrêmement étonnant pour quelqu'un comme moi. Tu connais Ivarnum? C'est très joli, ses maisons lugubres, son château d'où émane une noirceur intense et ses rues aux ombres inquiétantes, et aux rares lumières. Tu ne peux pas savoir a quel point c'est relaxant.

Oui, il parlait beaucoup, mais c'était dans sa nature. Il aimait taquiner les gens, les mettre dans le trouble.

Et bien, l'avais une drôle façon de parler cet humain. Jolly jumper ? C'était quoi ce mot ? Étrange... ne serais ce pas un de ses mecs qui venait du futur où d'on ne sais où ? Après tout, Amandil en avait entendus parler à la Zen'shi Institute t il y'avait des élèves venant d'ailleurs semblerait il. Enfin, le centaure n'avait jamais eu quelconque jugement à cet égard. Les gens vivait avec ce qui leurs appartenait de passé et de destiné, point. L'Equidé s'approchait de l'intru, gagnant peu à peu la berge mais gardant les sabots dans l'eau. Il secoua sa longue chevelure d'ébène , écoutant toujours le jeune homme avec intention sans grand attachement.

« Ivarnum ? Tout le monde connait Ivarnum de réputation cela va sans dire ! »répondit Amandil d'un calme olympien. « Je comprend que ce garde eut été méfiant mais je ne suis pas comme lui. Je ne juge pas une personne à ses origines. « 

Le centaure marqua une pose, se frottant doucement le torse pour s'essuyer un peu. Puis il reprit.

« Cependant, cela ne me tente pas vraiment d'y aller. J'apprécie l'obscurité protectrice de la nuit pour me prendre un bain comme ce soir, mais je préfère la quiétude de Valkar ainsi que ça luminosité. Je suis bien ici... »

Amandil n'était désagréable dans la voix. Il ne voulait pas se disputer avec personne... Loin de là...

L'équidé n'eut cependant aucun ton agressif, aucune réaction aux piques qu'il venait de recevoir. Tant pis. Il avait même un air...presque maternel..Bah! Qu'est ce qu'il allait s'imaginer la. Un centaure ne pouvait pas être aussi sympathique avec un homme d'Ivarnum. Si seulement il connaissait la place qu'il occupait a Ivarnum..

- T'a raison canasson, c'est pas un lieu très fréquentable pour ceux qui n' sont pas préparés. C'est pour ça que Valkar n'a jamais tenté d'envahir Ivarnum. Ils ont eu trop peurde ce qu'ils y trouveraient. Les habitants de la bas supporteraient mal de voir un vieil homme s'installer sur le trône de pierre, et décréter la paix. Surtout qu'il n'inspire pas vraiment la puissance votre régent, avec tout le respect que je lui doit. Tu sais quoi, t'a l'air de tellement te sentir bien dans l'eau, que je me dis qu'elle doit être bonne. Je peux venir?

Sans attendre la réponse de l'équin, il enleva son plastron, sa longue veste, jeta sa chemise par dessus son épaule, envoya voler son pantalon, suivi bientôt de son caleçon, qu'il ne voulait pas mouiller pour si peu. Attendant deux secondes, profitant de l'instant pour s'admirer, il se mît a courir, sautant ensuite, décrivant en l'air un magnifique arc de cercle, entrant dans l'eau avec douceur, et presque volupté. Ressortant la tête, ses cheveux mouillés collant a son front, il regarda la centaure. Puis il plaqua sa tignasse vers l'arrière, et s'adossa au rebord opposé du point d'eau.

Alors que lui même se plaçait au rebord du point d'eau, le centaure fit de même, de son côté. Une légère rougeur lui monta au visage. Parfait, il y avait la matière a le mettre dans l'embarras. Faisant miné de vouloir détendre ses muscles, il allongea le bras, mettant en action tout ses membres, et commença a nager. Il fit plusieurs tours dans l'eau, essayant plusieurs nages. Ayant fini, l'air volontairement essouflé, il nagea vers le centaure, s'adossa y a ses côtés.

- Pfiou! Ça fait du bien non? Se détendre un peu les muscles a cette heure ci. Et dans le plus simple appareil qui plus est! Quel bonheur. Tu n'es pas d'accord?

Dans cette position, les corps des deux jeunes hommes était parfaitement visible, ce qui, il l'espérait augmenterait fortement la confusion de l'équin. De son côté, cela ne le génait absolument pas.

- Bon c'est pas tout ça, mais il commence a faire frisquet par ici. Le vent est en train de se lever. Dommage, j'aurais aimé rester.

Il se retourna, accrochant ses doigts au rebord, se soulevant avec aisance, juste sous le nez du cheval. Arrivé sur la berge, il fit miné de chercher quelque chose. Puis, il se frappa le front du plat de la main, l'air de dire: Quel abruti!

- J'avais pas vraiment prévu de me baigner ce soir. Du coup, il me manque une serviette. Tu en aurais pas une de trop par hasard?

En disant ces mots, il se retourna vers le jeune animal, les mains sur les hanches. Son anatomie n'était pas désavantageuse, loin de la. Il voulait voir la réaction du centaure face a ses actions plus que douteuses.

Tiens, tiens. Le centaure se mettait a bégayer. Cela confirmait le pressentiment du capitaine. Il était homosexuel. Ce qui expliquait sûrement le fait qu'il ne soit pas dans une tribu comme le sont d'habitude les centaures. Wasaki allait enfin pouvoir s'amuser.

- Ah mince! Du coup t'a vraiment rien pour m'aider a me sécher. Bah pas grave, je vais prendre ma chemise. Ça fera bien l'affaire.

Se retournant sans aucune gène, il se dirigea vers l'arbre ou avait volé sa chemise. Il la reprit, revenant vers le bord de l'eau. Il prit bien soin de ne se laver que le haut du corps. Puis il se mît a regarder l'homme-cheval, comme s'il l'admirait. Pensant très clairement a ce qu'il allait dire pour manipuler cet équin, il ouvrit les lèvres.

- Je devrais me remettre au sport. Quand je vois des gens comme toi qui sont musclés parfaitement, sans un poil de graisse, je suis franchement jaloux. J'ai pris un peu de poids récemment... Qu'est ce que tu en penses?

Il releva sa serviette, lui montrant son ventre. Il était très proche de lui, entièrement nu, un air très sincère sur le visage. Certes cette technique était vieille comme le monde, mais pour s'amuser c'était bien suffisant..

Plus les deux hommes se rapprochait, plus la fébrilité de l'équin augmentait. C'était là un spectacle assez amusant a regarder.

- Oh ne t'en fais pas pour moi, je suis de constitution solide. C'est toi qui va prendre froid a rester dans l'eau ainsi. Tu devais sortir, tu sais.

Il lui adressa un sourire faussement malicieux, d'un air de dire qu'il voulait le voir nu. Il commença alors a l'observer de partout, s'extasiant sur la beauté de sa robe, sur ses longs cheveux, observant les courbes de ses muscles, finement tracés. Dans un pur jeu d'acteur, il approcha sa main du torse du centaure, comme pour toucher, mais la retira très vite, se mordant la lèvre inférieure. Puis il se releva, regardant vers l'eau. Il éclata alors de rire. Ce qu'il venait de voir était fort intéressant.

- Tu devrais faire attention, il semble que tu ai un gros( et il insista bien sur le "gros") problème hormonal... Qui n'est pas déplaisant..

C'était sûrement le coup de grâce qu'il venait de lui porter là.. Et il le savait. Pour quelle attitude allait opter le centaure? Telle était la question..

Que faire que faire ? Où aller ? Comment réagir ? Que dire ? Amandil ne savait plus... Il était dans une des situations les plus embarrassante de sa vie... Et ça ne s'améliorait pas... Mais le centaure carburait en réflexion pour donner des réponses qui le dévoilerait au minimum.

"J'ai l'habitude des intempéries les plus... rudes... Je n'ai pas froid du tout ! Je vis dans la nature depuis longtemps, j'ai l'habitude..."

C'était une bonne réponse qui lui redonnait confiance Il lui avait coupé le sifflet mais... ce n'était qu’illusoire bien sur. En effet, la gène de l'équin était plus que visible et ses réponses étaient toujours une trahison quand à ses penchants.

Amandil recula vivement lorsque que le jeune homme tenta de toucher son torse... mais il dévoila quelque seconde sa virilité pleinement développé... Pris en flag... Et le tentateur le lui fit bien savoir ! L a confusion était à son comble chez le centaure !

"Mais que me veux tu à la fin ?" cria le canasson "Comment veux tu que je réagisse autrement devant ton magnifique corps hein ?!..."

Paf... Au point où il en était... Il pouvait tout dire à présent !

On y était enfin arrivé. Le cabas son noiraud avait déballé son sac, libérant les mots, comme une délivrance. Il osait enfin le dire. Il était gay.. Wasaki se mît à rire, d'une façon extrêmement désobligeante..

- Alors comme ça, il y a des homos chez les centaures également.. Je ne savais pas.. Ça n'a pas du être simple pour toi, de vivre avec cette affliction si dure.. Comment ait tu? Ce que je veux, c'était ça! Te faire cracher le morceau. Je voulais te faire avouer, te faire surpasser la honte qui te dévore vis a vis de cette engeance... Point sur lequel je te rejoins, tu peux en avoir honte..

Les idées extrêmement crues exprimées par le jeune capitaine était le relent exact de ses pensées, et peignait parfaitement son esprit. Oui il était raciste. Oui il était homophobe, oui il était vicieux et cruel, mais tout cela, il l'assumait, le le clamait haut et fort, a qui voulait l'entendre. De son bras tendu, il attrapa son pantalon, le remettant sur son corps, qui ne se devait plus d'être dénudé. Il commença a repartir, quittant la scène sans un mot. En vérité, il savait ce qui allait se passer. Le centaure allait s'énerver contre lui, il allait l'arrêter, et lui parler en l'agressant, n'étant pas de nature violente. Wasaki allait ensuite revenir vers lui, et lui expliquer les choses telles qu'il les entendait. La suite, seul les astres la connaissent. Toujours est il que dans sa tête, tout était clair.. Et si, pour une fois, il ne maîtrisait pas réellement la situation? C'était une question qu'il n'avait jamais osé se poser... Grossière erreur..

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Je tiens a préciser que les propos et les idées exprimées dans ce texte ne sont en aucun cas les miennes. Ce sont entièrement les pensées de mon personnage. Afin d'éviter tout problème avec l'administration, je tenais a le préciser.

Et ce qui devait arriver arriva. Si tôt qu’Amandil c’était trahis, l’homme changea du tout au tout pour employer un ton moqueur et sarcastique après avoir rit à gorge déployée. Et le discours de l’étranger avait finis de refroidir pleinement le centaure dont on pouvait voir la mine se décomposer… Avant de faire place à un regards plein de colère. Il s’était fait piéger certes. Mais le canasson en avait assez de payer pour son orientation sexuelle contre laquelle il ne pouvait rien.

Et alors que le provocateur homophobe se rhabillait pour décamper, Amandil sauta hors de l’eau et en deux galop, se retrouva face au guerrier. Il le regardait d’un air visiblement haineux. Le centaure n’était pas du genre à employer la violence… Seulement, cette obscure farce lui restait en travers de la gorge, clairement.

« C’est bon ? T’as finis ? T’es content ? Tu t’e rassasié de ta victoire ? Oh que c’est bon de ce moquer gratuitement des gens qui ne vous ont rien fait. Vas y ! Ris à gorge déployé ! Continu de te rouler dans la fange de l’intolérance et de la bêtise. Tu ne vaut pas mieux que la fosse sceptique qui te sers de bouche. Reste avec les p’tits merdeux riant du malheur des autres. A rire de trais qui font partit intégrante de la nature de chacun de nous. Oui, j’aime les hommes et alors ? J’fais de mal à personne que je sache ? Tu crois que j’ai décidé d’être homosexuel un matin, comme ça ? Non ! Mais ça, tu as visiblement al réflexion trop obstruée pour le comprendre… Alors vas y, retourne dans ton trou à rat, t’y terrer avec ta suffisance qui pourris cette terre…. P’tit merdeux ! »

Ouf ! Ça faisait du bien de dire ce que l’on avait au fond de sois. C’était suffisant pour le centaure. Et sans le regarder, Amandil repartit vers le lac, lui donnant un coup de fouet au visage avec sa queue de cheval au passage. Après tout, il n’avait rien à faire avec ces gens là.

Quelle débandade.. Le jeune centaure était en train de complètement péter les plombs, comme prévu. Il hurlait presque sa haine à présent. Il avait même un regard haineux.. Il tentait en vain de justifier son état, usant des arguments classiques: je n'y suis pour rien, je n'ai pas choisi, pourquoi fais tu ça.. Tout un blabla inutile. Et pour dire quoi en plus? P'tit merdeux? Ce jeune effronté savait il seulement à qui il s'adressait? Il ne devait pas bien se rendre compte de la puissance qu'il était capable de déployer.. Et ce n'est pas un centaure efféminé qui allait l'intimider..

- P'tit merdeux? Tu sais à qui tu parles, crevard d'équin? Tu parles au capitaine de la garde rapprochée du prince d'Ivarnum. Tu ferais mieux de surveiller ton langage si tu ne veux pas que ta tête se décolle de tes épaules, aidée par mes propres soins.. Tu n'oserais même pas imaginer ce que je serai capable de faire à une lorette comme toi.. Alors tu es probablement plus fort que ce crétin de policier, mais tu te surestimes si tu penses pouvoir m'écraser, voire même m'intimider.

À ces mots, il se positionna devant le centaure, un air serein, mais agressif sur le visage. Il leva sa main droite devant son visage, la laissant se transformer peu à peu en une lame des plus aiguisée.. Il se lécha le rebord des lèvres, pressentant une odeur de sang, qui lui plaisait énormément..

- Ce monde est cruel tu sais, et ce depuis la nuit des temps... Ce n'est pas un monde pour les gens de ton "espèce". Tu ferais mieux de retourner te cacher dans l'eau, comme tu l'a si bien fait tout à l'heure. Ou alors court, vite, sinon le monde sera débarrassé d'une autre "erreur de la nature". Tâche de ne plus jamais me contrarier..