Recherche d'une critique.

Alors voilà, ça fait très, très, trèèèèès longtemps que je suis après cet OS, il me manque des idées pour la suite et en plus, je suis insatisfaite par ce que j'ai écrit. Je vous demande donc un petit coup de pouce, et vous pourrez le faire en répondant à ces quelques questions :

Merci ~

« Moi, je suis méchante. Ca veut dire que j'ai besoin de la souffrance des autres pour exister. »

Elle ne cachait en rien sa nature cruelle et sadique, assumant ce côté et ce rôle de méchante qu'elle s'était créé. Tout le monde la regardait, ébahis du fait qu'elle n'avait pas honte d'elle-même. Alors qu'elle partait, elle prit un verre de jus d'orange et versa le tout sur la tête d'une pauvre blonde qui n'avait rien à voir avec cette histoire. Satisfaite d'elle-même, elle envoya valser le verre qui se brisa en mille morceaux, et rit à gorge déployée. La jeune fille quitta la pièce devenue silencieuse, accompagnée du son de ses talons claquant sur le sol et de son rire sadique.

Dehors, elle souffla. La chaleur était intenable, et elle détestait le soleil, mais pour aller en cours, il fallait traverser la cour qui semblait, en cet instant, immensément vaste. Le soleil prenait un malin plaisir à chauffer tout ce qui se trouvait sur Terre, à commencer par le goudron, procurant une atmosphère étouffante. Elle marchait rapidement, tentant de voir si elle trouvait une nouvelle victime, mais par ce temps, personne ne sortait. Son désir de faire souffrir allait donc devoir attendre un peu plus longtemps.

La fournaise passée, elle se dépêcha d'aller en classe pour se poser un instant. En route, elle croisa du monde qui s'écartaient de son chemin, rasant les murs, se faisant les plus petits possibles de peur d'être une nouvelle cible. Mais son insatiable désir de faire du mal n'était plus, elle ne voulait qu'une pause qui la détendrait et qui lui redonnerait des forces.

Elle s'assit enfin dans la classe, à sa place attitrée, tout en repoussant des mèches vermeilles de devant son visage pâle et fin. Ses yeux carmins scrutèrent la classe, seul quelques élèves étaient présents et tous révisaient silencieusement sans se préoccuper de leur environnement. Elle se trouva alors un soudain intérêt pour sa manucure parfaite, qui lui donna de la satisfaction. Son visage en témoignait, un sourire montrant toute la superficialité de l'adolescente.

Elle était seule, et cela lui convenait. Elle pensait comme une égoïste, elle agissait comme une égoïste, et elle aimait ça. Oui, Karin est une personne perfectionniste, calculatrice, manipulatrice, luciférienne et exécrable en plus d'être cruelle, sadique et égoïste. Alors qu'elle était perdue dans ses songes, une personne vint s'assoir à côté d'elle. L'adolescente releva les yeux et regarda la personne.

« Oh, Sasuke-kun. »

Tous deux se toisèrent, Sasuke ne dit rien, ni même ne bougea. Karin, elle, l'observa minutieusement, se perdant dans son regard nébuleux, glissant sur sa peau laiteuse, s'attardant sur ses fines lèvres rosâtres. Un sourire intéressé, gourmand même, se dessina sur son visage. Elle le voulait lui, tout entier, et ce, depuis un an déjà. La rousse espérait le bon moment, elle ne faisait qu'attendre. Mais ce jour là, elle en avait marre. Elle ne voulait plus attendre. Sa patience avait des limites et il en avait grandement abusé.

« Sasuke-Kun, redit-elle mais cette fois d'un ton mielleux. »

Le brun savait que cette voix ne prévoyait rien de bon, mais étant son voisin et étant seul en ce moment, il se résolu à l'écouter, persuadé qu'elle allait déverser tout son venin de vipère.

« La semaine prochaine, j'organise une fête. J'aimerais vraiment que tu y sois présent, c'est pour ma cousine Tayuya, mais au pire, tu t'en fous d'elle, je veux juste que tu me tiennes compagnie, enfin, si ce n'est pas trop demandé, finit-elle par rajouter de manière aguicheuse. »

L'Uchiha ne dit rien, regarda dans le vague face à lui, comme s'il réfléchissait. Les fêtes de Karin étaient toujours une réussite, et il le savait mieux que tout le monde puisqu'il y était toujours convié. Parfois il refusait, parfois il acceptait. Son envie d'y aller dépendait surtout de son humeur, humeur qu'il ne laissait jamais paraître au grand jour. Il inclina légèrement sa tête sur la droite, et répondit positivement à Karin.

« Samedi à vingt deux heures. C'est pas trop tôt ? »

Le voisin répondit que non. L'adolescente s'exclama joyeusement et tapa vivement dans ses mains. Cette fois serait la bonne, elle se l'était jurée et tous les moyens seraient bons pour obtenir ce qu'elle souhaitait, ce qu'elle voulait et ce qui l'obsédait.. La sonnerie retentit et les derniers élèves vinrent en cours, évitant soigneusement le regard de Karin. Le professeur entra et la leçon commença.

[…]

Rouge ? Violet ? Noir ? Non, non, toujours pas. L'indécision de Karin l'énervait. La fête commençait dans dix minutes et elle n'avait toujours pas fait le choix de sa tenue. Derrière, sa cousine baillait, ennuyée par tout ça. Les robes, les paillettes et tout ça, très peu pour elle. Tayuya était le parfait garçon manqué, qui aimait jouer aux jeux vidéos, et rire avec les mecs. Elle regarda le reflet de sa cousine dans le miroir et leva la main.

« Si je peux te donner mon avis, je pense que la robe violette te vas le mieux. Mais si tu ne prends pas en compte mon avis je comprendrai, tu ne m'as jamais considérée qu'autrement que comme un cousin et non une cousine. »

Karin rit face au visage blasé de la rousse, un rire doux, un rire sincère. Elle gratifia sa cousine d'un sourire et enfila la robe améthyste. L'adolescente se tourna sur elle-même et se détailla. La robe la seyait parfaitement, un beau décolleté rehaussant sa poitrine sans la rendre provocante, cintrée en dessous de la poitrine, lâche et plissée vers le bas qui lui arrivait à mi-cuisse, des bretelles en dentelle, une petite poupée de porcelaine en somme.

Si ça n'avait tenu qu'à Tayuya, la coiffure et le maquillage n'auraient pas été nécessaire, et elle réussit à convaincre sa cousine de laisser ses cheveux tels quels. Cependant, elle ne réussit pas à éviter la séance maquillage. Un peu de fond de teint pour cacher les imperfections, un peu de blush pour donner bonne mine, un peu de fard à paupières pour rendre le regard féminin, un peu de crayon pour rendre le regard envoutant, de mascara pour accentuer ce regard, une petite touche de gloss, oui, être une fille était trop compliqué pour Tayuya et tous ces principes de nanas étaient bien trop inutiles et la dépassaient complètement.

Elle ajouta que sa cousine ressemblait maintenant à un camion volé avant de s'éclipser en pouffant.

Puisque personne ne semble répondre à ton poste, je vais donc émettre mon propre commentaire, j'espère que ça ne t'embêtera pas Alors voilà c'est un bon début, même si personnellement, je trouve qu'il y a beaucoup d'écrits pour ne pas dire grand chose. C'est un surplus de détails qui, selon moi, certains sont inutiles. Si tu écrirais une fiction de 20 pages comme ça, perso, j'arriverais pas à aller au-delà des 5 pages.

Mais sinon pour répondre à tes questions, oui j'ai bien aimer lire ce début, et ce que j'ai aimé, c'était qu'on saisissait bien le caractère de Karin, il est très bien décrit et il n'y a pas trop de répétition bien qu'on y voit beaucoup de «Elle». Sinon comme j'ai dit, je n'ai pas aimer qu'il y ai une overdose de détails. Il y en avait vraiment trop, selon moi, et ça rendait le début un peu long à lire.

Et pour la suite, moi je dirais une superbe humiliation en publique pour Karin qui renverserait son règne de Tyran J'aime pas les filles superficielles... XDD