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Qui montera sur le trône de fer...?
 
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 Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou]

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Cybella Farrell
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MessageSujet: Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou]   Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou] Icon_minitimeVen 28 Juin - 2:38

Tout semblait ne pas vouloir faire de cette rousse la guerrière qu’elle essayait tant bien que mal de représenter. Elle avait l’attitude, l’agilité, il lui manquait les techniques, c’était certain, mais si elle avait réussit à devenir Rôdeuse, pourquoi pas guerrière? Elle prenait moins de risques ces derniers temps, surtout après l’incident avec Eos, mais après tout, c’était bien mieux ainsi, se croire invincible, c’est déjà avoir la corde autour du cou. Ainsi donc, seule, dans cet endroit désert avec tous les instruments qu’elle n’aurait pu souhaiter pour son entraînement, elle fit ce qu’elle devait faire, s’entraîner pour atteindre son but. Au début, rien ne clochait, mais par la suite, ils y avaient eu des infractions qui firent aussitôt se réveiller la rousse en pleine nuit, ne sachant jamais sur quoi elle allait tomber, des monstres, des sadiques, des meurtriers, des violeurs?  

Elle avait cependant encore son rôle de Rôdeuse et ses instincts l’aidèrent beaucoup à faire ses petits tours dans l’Institut, donnant la frousse à quelques jeunes qui voulaient essayer de vandaliser la place, trouvant les cachettes parfaites pour prendre par surprise ses futurs assaillants, car il n’y avait presque plus une nuit où la rousse ne pouvait plus dormir avec quiétude se relevant carré dans son lit en entendant un simple craquement de plancher ou un simple bruit de pas marchant en quelque part dans l’immeuble. Elle avait l’impression qu’elle se faisait espionner... Elle faisait des tours dans l’ancienne Institut dans laquelle elle avait élut domicile pour de bon. Il était maintenant de sa seconde nature de garder un œil ouvert la nuit.

Et puis depuis quelques semaines, elle avait vu qu’en fait il y avait des sans-abris qui avaient enfin trouvé de bons lits où se reposer. Au tout début, elle n’avait guère aimer n’être pas seule dans ce grand endroit, c’était assez difficile de prévoir quand elle se ferait attaquée, mais elle avait vite fini par prendre son rôle de rôdeuse du coin au sérieux, voilà la civilisation qu’elle se disait de protéger, ils étaient tous en manque de moyens, alors qui était-elle pour les chasser de cet endroit? Qui était-elle sauf une profiteuse de cet endroit chaud pendant les longs hivers, elle aussi.  

Elle allait chasser, rapportant quelques trucs pour ceux qu’elle avait accueillis avec un peu de résistance, avant de devenir familière avec chacun d’entre eux. Jamais on n’aurait pu croire qu’une facette aussi clémente de sa personne sortirait aussi facilement, mais elle gardait toujours son caractère bien trempé pour les intrus.  Elle avait installé toutes sortes de pièges pour les téméraires qui essayerai de grimper les murs de pierre et toutes sortes de verrous par ci par là, elle n’était pas du genre à faire des pièges très sophistiqués non plus. Après tout, elle avait toujours des armes sur elle, alors que les armoires des salles d’entraînements étaient complètement condamnées par elle-même, entravés par de nombreuses chaînes et cadenas, elle n’avait pas peur de se retrouver en situation de désavantage.

Voilà qu’elle avait mit ses longues bottes lacées, prenant son temps, faisant le tour de ses pensionnaires, cherchant à voir si chacun avait tous ce dont il avait besoin. Elle leur fit un signe d’au revoir et les taquina comme à son habitude, en faisant un signe de silence et un clin d’œil, comme pour dire de ne pas faire de bêtises.

Rien n’arriva pour une des rares fois en chemin. Aucune rencontre imprévue, pas de regards trop curieux sur sa personne bien qu’elle sortait en plein nuit d’un endroit abandonné. Une fois dans les bois, l’heure de la chasse fut sonné, elle tirait la corde de son arc et pour une fois, elle ne sentait pas ces muscles tendus par la fatigue, elle avait réussit à se faire à l’idée de n’avoir que des nuits mouvementés et toujours être au garde-à-vous, elle s’était finalement fait à ce train de vie plus rapidement qu’elle ne l’aurait crut. La chassa se passa sans problème non plus, elle réussit presqu’à tous les coups d’atteindre sa cible, sauf peut-être deux flèches qu’elle prit le temps de récupérer.

C'était fait, elle avait le gibier, mais elle ne pouvait pas tout simplement transporter la viande ainsi jusqu’à son nouveau logis. Elle n’aurait qu’attiré l’attention des villageois qui auraient tôt fait de tous les chasser de cette endroit. Alors elle défit les carcasses, enlevant tout ce qui ne se mangeait pas, avant d’emballer précautionneusement la viande dans quelques papiers cirés qu’elle avait prit la peine d’insérer dans son sac avant la grande escapade dans les bois. Alors qu’elle faisait cuire un peu la viande, l’odeur lui donnait subitement faim, lui donnant l’eau à la bouche. Elle avait hâte de rentrer et de manger après avoir remis les parts égales à chacun de ses nouveaux amis. Elle souriait, complètement dans un autre état que d’habitude.

Depuis maintenant une semaine jour pour jour, plus rien ne semblait clocher, ainsi donc, ses instincts semblèrent enfin dormir dans le tréfond de son esprit en laissant le corps de Cybella à sa réelle propriétaire. Toute l’angoisse qu’elle avait pu amasser s’était comme magiquement envolée, ça faisait une semaine qu’il y avait rien eu, alors pourquoi s’inquiéter? Elle pouvait enfin dormir sur ses deux oreilles, du moins c’est ce qu’elle avait trop rapidement espérer. Pour une fois sa conscience ne vient en aucun cas la harceler, laissant le cerveau de Cybella enfin tranquille et libre. C’en était vivifiant!

Une fois rentrée, elle arriva comme si de rien n’était, les yeux clos, sifflotant un peu jusqu’en arrivant au couloir habituel où se réunissait les anciens comme les nouveaux pensionnaires. Elle ne savait jamais comment ils étaient au courant de l’endroit, mais elle commençait à ne plus trop s’en faire et arrêta finalement de se questionner à ce sujet. Quand elle ouvrit les yeux par exemple, son petit univers d’enchantement s’effondra. Tous les sans abris semblèrent surpris de quelque chose, elle vit donc une haute silhouette bien bâtît dans l’ombre…

Elle voyait l’imposante silhouette de l’homme… Il allait trop loin, aller dans son propre repère embêter ses camarades, il allait y goûter c’était certain! pensa Cybella, rapidement sur la défensive, à nouveau. Elle se demandait bien ce qu’un homme comme celui-ci venait chercher ici… Il n’était pas un sans-abri c’était sur, vu la taille et le corps qui même peu éclairer, ne semblait pas sans charme de l’homme. Elle prit sa voix la plus autoritaire possible et cria aussitôt à l’homme :

-Mais qui êtes vous?

Voilà… La simple chose qu’elle prenait finalement à cœur allait se finir. L’homme était-il un criminel en manque de quelques crimes que ce soit ou était-il un soldat qui mettait fin à cette ''déchéance des lieux'', que dirait la royauté pas toujours aussi clémente ou aussi compatissante qu’on le rapportait souvent. Comme toujours, la rousse ne pouvait tenir sa langue, alors que les répliques cinglantes qu'elle voyait passer dans sa tête à une vitesse folle sortait de sa bouche si innocente.

-N’avez vous pas honte de faire peur à ses pauvres gens qui essayent tant bien mal de vivre confortablement? Vos parents devraient avoir honte de vous...

Et bien, elle savait que ces mots seuls ne pourraient terrifier un sadique en manque de meurtres ou arrêter un membre de l’armurie, elle s’attendant à un sourire carnassier de la part de l’homme, une droite aussi peut-être ou un bannissement digne de ce nom? Elle savait au moins qu’il y avait des gens autour, il l’aiderait à garder cet endroit pour eux, pas vrai? Il le fallait, sinon elle allait peut-être frôler avec la mort une seconde fois et ainsi ne pourrait jamais avoir la chance d’avoir sa propre famille. S’occuper de tous ses gens avait réveillé l’instinct maternel qui dormait en elle. Elle aimait toujours avoir affaire à des gens moins réfléchis, des gens moins matures, disons qu’elle se sentait plus dans son élément ainsi, sans parler de l’imagination de ses humains qui avaient longtemps inventé toutes sortes d’histoires fantastiques, sur leurs races qui ne s’avérait pas toujours vrai, mais toujours aussi fascinante et merveilleuse aux yeux de la rousse. Bon assez perdu dans ses pensées, elle arriva devant l’homme qui s’avait simplement  retourné, un peu incrédule si sa vue dans le noir était toujours aussi bonne.

-Vous ne vous en prendrez pas à ses individus sans m’avoir passé sur le corps!, dit-elle aussi téméraire qu’habituellement. Je ne sais pas vos intentions, mais je sais que rien de ce que vous êtes venue faire ici n’est le bienvenue. Nous n’avons pas l’intention de partir d’ici ou d’avoir à perdre notre temps à se frôler à un tueur pathétique.    

Et oui, encore une fois, une provocation, comme quoi elle n’apprenait jamais assez sa leçon. Encore une fois, elle s’était aussitôt lancer tête première dans le flot de ses sentiments intenses et hargneux. Il en venait que parfois, elle se terrifiait elle-même, mais bon, ça elle le gardait secret. Elle avait toujours su masquer tout ce qui faisait irruption en elle et ça ne changerait pas. Pas maintenant. Elle était forte et inaccessible essayait-elle de se convaincre en répétant cette phrase ridicule intérieurement.

Ses joues n'avaient plus qu'à se préparer à de nouveau ressentir le picotement qu'elle ressentait alors qu'elle semblait brûler vive sous le regard des gens qu'elle associait si rapidement à une menace, totalement embarrassée.
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Manitou
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MessageSujet: Re: Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou]   Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou] Icon_minitimeVen 5 Juil - 6:30

Manitou avait fait escale dans le petit village de Valkar non loin il y avait le grand et ancien Château Ecole autrefois si réputé: La Zenshi Institute.
Manitou avait mangé, c’était battu et avait marché... C’était ces principales activités durant ces derniers jours, et franchement il devait se reposer un peu... Il en avait trop fait.
Il s'en alla vers cette école et décida qu'il irait dormir là-bas, une fois dans les lieux il pu apercevoir de nombreux sans abri qui remplissait les lieux... Cool.

C’était un refuge, mais pour combien de temps? La garde royal allait tôt ou tard investir les lieux, sa ne faisait aucun doute. Néanmoins il espérait qu'il ne viendrait pas avant que Manitou n'est fini sa nuit. Alors qu'il marchait à travers les couloirs du château il pu apercevoir que les sans abri le regardaient avec inquiétude, il se demandait bien pourquoi... Puis il entendit alors une voix de femme qui l'interpella:
- Mais qui êtes vous?!

Manitou se retourna pour faire face à son interlocutrice quand il pu découvrir avec étonnement la beauté incroyable de celle qui lui avait parlée. Elle, elle n’était pas une sans abri, mais sa beauté pouvait déstabilisé tout homme, pendant quelques secondes il resta bouche bée à observer chaque partie de son visage et de son corps. Elle avait un visage soyeux et limite lumineux, ses traits étaient fins, sa bouche pulpeuse et rose se mariait totalement à ses grands yeux verts émeraudes c’était absolument incroyable de la regarder, sa chevelure flamboyante et onduleuse qui lui arrivait jusqu'au milieu du dos la rendait tellement gracieuse. Il en était fou!!! Ces courbes, pas très volumineuses se mélangeaient tellement bien à son corps si gracieux et harmonieux. Physiquement elle était comme une Déesse, aucun défaut, même ses mains même ses doigts étaient parfait. Meeerde il voulait la marier, mais il fut tiré de sa rêverie quand la femme lui ajouta
-N’avez vous pas honte de faire peur à ses pauvres gens qui essayent tant bien mal de vivre confortablement? Vos parents devraient avoir honte de vous...

Sa dernière phrase eut l'effet d'une douche froide sur notre guerrier comment cette petite sotte osé parler de ses parents, bon il est vrai qu'elle ne les avaient pas insulté mais comment pouvait-elle prétendre que ses parents avait honte, comment pouvait-elle juste prétendre savoir ce qu'ils ou ressente. PERSONNE n'avait le droit de s'en prendre à ses chère parents, surtout sa mère. Il pouvait devenir complètement fou si on s'en prenait verbalement ou physiquement à sa mère bien aimée, son père était fort et robuste il n'avait pas besoin d'aide pour le moment. Il répliqua alors aussitôt d'un glacial et mauvais.
-Doucement avec mes parents, girl!

Alors elle répliqua encore
-Vous ne vous en prendrez pas à ses individus sans m’avoir passé sur le corps! Je ne sais pas vos intentions, mais je sais que rien de ce que vous êtes venue faire ici n’est le bienvenue. Nous n’avons pas l’intention de partir d’ici ou d’avoir à perdre notre temps à se frôler à un tueur pathétique.

Cette fille était un peu fofolle, elle parlait parlait parlait comme une furie. Elle penser donner de l'impact mais elle faisait juste mal à la tête, sa lui enlevait un peu de crédibilité d'ailleurs, mais néanmoins Manitou n'aimait pas être vu d'un mauvais œil alors il se sentit obliger de se justifier car la jeune femme le prenait apparemment pour un pilleur ou un mercenaires et c’était faux
- Du calme je ne suis pas un mercenaire et je n'ai pas du tout l'intention d'attaquer qui que ce soi ou d'investir les lieux, je cherchais juste un abri pour savoir ou dormir car je n'ai pas de toit et je suis à la rue. Je vole pour manger et m'en sortir, je pensais que cette endroit me permettrai de me reposer un peu.

Il regardait la femme perplexe, alors que tout les autres sans abri les regardaient et s’étaient regrouper autour d'eux...
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MessageSujet: Re: Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou]   Le pensionnaire n'ouvre pas ses portes aux intrus [PV Manitou] Icon_minitimeVen 26 Juil - 23:27

Alors qu’elle allait reparler à l’homme qui ne semblait pas broncher, elle était comme figé. Elle sentait le regard de l’homme détailler la moindre parcelle de son corps, pour ne pas dire de sa peau, elle se sentait presque nu devant l’homme, comme s’il pouvait voir à travers ses vêtements. Son regard semblait si perçant, si accroché à chaque ondulation de son corps. Elle sentait les yeux de l’homme partir de son visage au combien gracieux vu ses origines avant de redescendre. Elle aurait du se sentir flatter de toute cette attention, mais elle sentait bien les yeux de l’homme, un peu trop gourmands à son goût, suivre la rondeur de son buste, suivre la courbe de sa taille, de ses hanches avant de longer ses longues jambes qui la rendait beaucoup plus grand que la moyenne des femmes de l’époque. Elle se sentait vraiment comme un morceau de viande ainsi détaillé, elle se sentait toujours aussi nu, même encore plus quand elle se souvenait qu’elle n’avait que son arc et son kukri comme arme sur elle, rien de bien impressionnant.

Et alors qu’elle avait abordé le sujet des parents de l’homme, elle comprit qu’elle avait touché une corde sensible, elle ne sentait plus son regard balayé sa silhouette, il avait peut-être un regard un peu méchant, mais bon, elle ne pouvait guère voir ses yeux, comme couvert par une bande d’ombre, comme le reste de son corps finalement. Encore une fois, elle se prouvait qu’elle était toujours aussi bonne pour repousser les hommes de sa vie de cœur déjà enterré aux yeux de la rousse.

Mais pourquoi donc il n’y avait pas une fenêtre de son côté à elle aussi?, pensa la femme qui ne pouvait pas parcourir les habits ou les armes que possédaient certainement l’homme. Elle aurait peut-être pu voir autre chose que la largueur des épaules imposantes de l’homme, car il faut le dire, elle n’avait pas tellement l’envie de devoir se coltiner un combat avec ce mastodonte. Alors après la réplique de l’homme, elle enchaîna bien qu’elle n’aurait pas du réellement continuer, car il ne devait pas avoir beaucoup de personnes aux intentions méchantes qui défendaient autant leurs parents…

Ce que l’homme dit la surpris un peu, comment un homme de cette taille pouvait être à la rue, il devait fréquemment voler pour avoir cette stature. Même qu’à ces yeux, la carrure de l’homme ressemblait d’avantage à la silhouette d’un soldat, mais bon, elle passa ce détail et en guise d’excuses pour son manque de tact et son impulsivité à dire tout ce qu’elle pensait elle dit :

-On est jamais trop prudente…, et un peu à contrecœur vu sa réaction assez blessante envers l’homme elle rajouta. Cet endroit vous sera ouvert, mais je vous ait à l’œil.

Lorsqu’elle dit ses mots, elle put enfin avoir un contact avec les yeux de l’homme qui étaient à dix centimètres plus hauts que les siens d’une couleur olive dont elle dut se détourner, rappelant la couleur des yeux de l’elfe qu’elle avait si souvent regardé avec convoitise. Même si ce regard n’avait duré que quelques instants auquel elle avait mit rapidement court, on avait bien put y lire le sérieux de la chose. Un regard si sérieux, mais vu la taille de l’homme, elle attendait un gloussement ou un gros rire gras de sa part prétextant qu’elle était trop téméraire la ''jeune'' comme disait bien des gens. Si seulement ils savaient qu’elle avait la plupart du temps deux à quatre fois leurs âges… Alors qu’elle restait devant l’homme, les sans abris peu discret s’étaient immiscé dans la discussion. Elle sentait les regards de ses hommes, de ses femmes et de ses enfants suppliants qu’elle ne fasse pas de bêtises. Il affirmait être gentil et elle n’était pas folle, elle savait qu’il la suppliait pour quelque chose qui lui était impossible à faire. Passer par-dessus son orgueil et demander à l’homme de bien vouloir monter la garde, jamais! Elle lui laissait déjà un laissez passer qu’elle aurait certainement jamais accordé si elle ne savait pas qu’il y avaient des enfants dans la bâtisse.  

Elle finit par faire ce qu’elle faisait si souvent, elle ouvrit sa sacoche, tendit les morceaux de viandes, les mettant dans les bols, qu’ils avaient trouvés à la cafétéria de l’institut, de chacun. Elle se prit un bol, toujours sans reposer son regard sur l’homme, prit une portion de se que chacun avaient ''apporté'', plutôt volés aujourd’hui. Ils n’étaient aucunement un groupe de rebelle, ils essayaient simplement de survivre dans cette nouvelle ambiance de fraternité pour le moment un peu glaciale vu la présence d’un nouvel adhérant. Elle finit finalement de faire le plein de nourriture avec une pomme, qu’elle lança avant de la rattraper avec un sourire comme elle le faisait toujours lorsqu’elle en avait une, testant ainsi la fermeté du fruit. Et alors qu’elle passait devant l’homme, elle ne put tellement l’éviter, vu les regards des sans abris constamment sur son dos.          

-C’est votre jour de chance j’imagine…, dit-elle en mettant dans la main de l’homme la dernière part de viande enveloppée qui restait dans sa sacoche. Maintenant, vous allez devoir demandé aux autres s’ils veulent bien partagé avec vous. Et sincèrement désolé qu’il n’y ait plus de bol, vous aller devoir mangé ainsi, dit-elle avec un petit sourire mesquin à la commissure de ses lèvres.

Elle fut par exemple subjuguée quand tout le monde fit la même chose qu’elle, offrant le dernier de leurs aliments de bonus à l’homme qui se retrouva rapidement les mains pleines sans avoir pu dire quelques mots.

-Bon, maintenant plus la peine de venir me voir, je dois faire mon travail, si vous avez des questions, je suis certainement que Gideon ici présent, dit-elle en voyant le dernier de ses colocs tendre une pomme à l’homme en rougissant un moindrement d’être choisit pour répondre à ces questions, pourras y répondre.

La femme rousse put enfin retourner à ces occupations, tournant les talons sans un moindre au revoir à la petite troupe, alors qu’habituellement elle le faisait toujours, mais cela, tous les sans abris le savait, à la minute qu’il y avait un nouveau, la rousse devenait aussi froide qu’une pierre tombale. Au lieu de finalement entendre les sans abris dirent tous en cœur bonne nuit, elle entendit la voix d’une femme dire comme pour venir la rendre plus sur les nerfs :

-Mademoiselle, sembles oublier de vous avoir donné un bol, voilà un bol, cher monsieur. Il semblerait aussi qu'elle a oublié de vous offrir ces accoutumés service d'accueil... Ne devriez-vous pas montrez les lieux à ce nouveau pensionnaire? Il semble si enchanté de vous voir Farrell.

Non, mais elle ne se mêlait jamais de ses affaires elle… Sans dire qu'elle venait de dire son nom, ne pouvait dont elle pas bénéficier de l'anonymat, après tout, il n'allait rester qu'une journée, pas des lustres, pas vrai? Alors qu’elle était de dos à tout le monde, elle put montrer son visage de désapprobation au mur, avant de se retourner de bord, un sourire faux au visage, un peu déçu qu'il est droit à autant de clémence de la part de ses gens qui l'avait pour le moment trahit, elle ne leur en voulait cependant pas trop comprenant qu'ils essayaient simplement de veiller à leur sécurité de toute les manières possible tout en remerciant la rousse de ces services. Ils croyaient qu'elle allait vraiment pouvoir dormir sans broncher et sans même résister à garder son poste.

-Voulez vous une visite guidé des lieux mon cher?, dit-elle espérant que l’homme n’oserait tout de même pas acquiescer à cette visible et fausse invitation de sa part à se joindre à elle.

Est-ce que j’ai dit visible? Et bien je le redis, visible et fausse invitation. Après tout, elle ne voulait pas passer plus de temps avec cet homme qui avait un regard qu’elle se devait de ne plus rencontrer sans parler qu’elle ne voulait guère devoir passer son seul moment à elle avec lui. Mais bon, elle se disait bien que pour ajouter à son petit manège d’embarras, il allait surement accepté. Qui n’aurait pas accepté? Tout le monde trouvait bien amusant de la chercher, ces derniers temps.

[Hors R-P: Je suis vraiment désolé du retard, je me rattrape pour le prochain, c'est promis, sauf si l'inspiration ne me vient pas, mais ça m'étonnerais beaucoup. ^^ Alors, j'ai hâte de lire ta réponse! Very Happy]
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