L'obscurité dévoilé au grand jour (PV Nyx)

Plusieurs heures ont passés, depuis le levé du soleil. On pourrait même dire qu'on est en plein après midi. Et qu'elle après-midi ! Exactement ceux que la jeune élémentaire aime. Sombre, pluvieux. L'air est froid, ce qui est plus désagréable... Elle frotte ses bras d'un blanc immaculé et elle tourne la tête pour écouter ce que les gens disent autour d'elle.

Sur son corps, elle maudit le vêtement qui lui colle tellement intensément a la peau, qu'on peut y distinguer son nombril. Un vêtement noir, de basse gamme, probablement des chiffons que les hommes qui l'on capturé ont pris pour l'habiller. Elle tire sur ce tissu, comme s'il allait s'allonger par miracle. Évidemment, rien ne se produit, mis a part peut-être une grimace que laisse échapper la jeune fille pour montrer son mécontentement.

De l'autre côté des cages, Yakyosho entends un homme rire a gorge déployé. Un rire gras qu'elle devine appartenir a un bonhomme bedonnant et sale. Préjugés direz-vous ? Bon, peut-être un peu... Lorsqu'elle entends le rire, elle se recule au fond de sa cage, comme pour se protéger de ce monde de barbare. Elle se cache dans l'ombre, son élément, sa maison, son elle-même.

A côté, on peut entendre des plaintes provenir d'esclaves rebelles. Yakyosho secoue la tête. Ils n'ont rien compris. Ils ne pourront pas s'enfuir, pour le moment, ils doivent attendre le moment propice, sinon c'est peine perdu, sauf pour les coups de fouet. Elle en sait quelque chose, elle y a goûter.

Un bruit de tonnerre. Un vague sourire s'installe sur les lèvres de la prisonnière, mais elle se recroqueville en boule, ramenant les jambes contre elle, cette posture lui permettant de conserver un tant soi peu sa chaleur, laissant le loisir a tout passant de voir sa petite culotte. Elle ne s'en rend pas compte. Elle a tellement froid..

La journée s'annonce comme toute les autres. Longues, plate et remplit de blessures. Son ventre grogne. Quand est-ce la dernière fois qu'il lui ont donné quelque chose a manger ? L'idée la fais saliver, mais elle chasse celle-ci le plus rapidement possible.

Sans réellement s'en rendre compte, elle fini par s'endormir dans la même position, le rêve étant son seul échappatoire.

Quelle jour horrible s'annonçait être cette journée, alors que le soleil se voyait déjà obscurcir par les nuages, pas un seul de ses rayons ne venant donné une lueur d'espoir à quiconque la désirerait. Déjà les familles et les enfants c'était levés avec un air maussade, la plupart restant dans leur domicile devant les signes d'une journée humide, d'autres s'y voyant contraint par la force des choses. Un jour de drame, un jour de désastre.

C'était tout sauf cela pour un jeune homme à l'heure actuelle. Une nuit sans personne, sans témoin, et avec tant de victimes, c'était sublime. Bien sûr, il ne s'attaquait pas à n'importe quelle innocent. Il y avait une fine ligne entre la carnage gratuit et ses passe-temps, mais il tâchait souvent de la respecter. C'est avec enthousiasme qu'il trouva enfin sa cible, savourant la bravoure des hommes affrontant cette intempérie, sans même savoir ce qui les attendait.

Au loin du marché, on pouvait déjà entendre une femmes hurlée, puis le bruit des épée sortant de leur fourreau. Seulement, le son provoqués par l'impact entre deux lames ne fit jamais surfaces, remplacés par les exclamations de douleurs et la subtile mélodie que créer le bruit d'une lame perçant le vent. Au fur et à mesure, les gens couraient, alors que les gardes tentaient de protéger leurs employeurs, ne laissant que des tâches de sang derrière eux alors qu'une silhouette obscur apparaissait et disparaissait de nulle part, à chaque passage, arrachant une nouvelle blessure aux colosses.

Bientôt, la totalité du marché se vida, la haut-dignitaires et les propriétaires laissant tombé leurs orgueils et abandonnant par la suite leurs marchandises, un silence croissant se faisant, alors que l'ombre approchait. De plus près, on pu enfin remarquer sa chevelure blonde, éclairant cette journée sombre et ne perdant pas une goutte de sa couleur alors que l'eau tentait de souiller l'équilibre de celle-ci. Ses yeux avait l'air bien amusé, ses lèvres n'exprimant que la perplexité alors qu'il pensait aux résultats de sa dite expérience. En effet, l'objet de son intérêt se trouvait entre ses mains. Il s'agissait d'un hachoir. Seulement, celui-ci avait une lame comparable à celle des épée des plus longue, et était aussi massif qu'une hache, son extrémité censé être coupante, étant denté de façon plutôt imposante, seulement 5 d'entres elle suffisant à occupé toute la longeur de la lame, et montrant par les quelques décorations et ornements supportant l'indentation que l'arme semblait beaucoup plus destiné à des fins de broyages qu'à des fins de tranchage.

Et pourtant, d'un simple vif, le jeune homme venait de donner un coup horizontale vers les cages de quelques occupantes, tranchant celle-ci finement, sa force et sa vitesse suffisant amplement à varier l'utilisation de son nouvel outil. Il en fit de même pour plusieurs, la majorité des esclaves préférant rapidement prendre la fuite plutôt que de même le remercier, les autorités allant sans nul doute rappliquer après le petit chaos qu'il avait causé.

Il ne restait que quelques cages, duquel il ne fit que détruire le verrou en précipitant le dos de sa lame sur le loquet. Son regard s'arrêta alors sur une jeune femme, placée d'une façon bien révélatrice, et comparés aux autres esclaves, n'ayant pas semblé si paniqué que cela, ayant même eu l'air endormi pendant un bref instant. Déposant son outil sur la cage voisine, il s'accota sur la cage de la prisonnière, appréciant bien la vue qui s'offrait à lui, un sourire éclairant finalement son visage pour aller avec ses yeux.

-Désolé, mais je n'ai pas envie de te laisser partir comme tes petits amis. Je peux te donner deux solutions. J'entend déjà au loin des gardes qui rappliques. Donc, tu peux décider de me suivre bien gentiment, ou encore je te laisse ici te faire recapturer et peut-être même porté le chapeau pour le massacre qui viens de se passer. Ou ni l'un ni l'autre, auquel cas eh bien...c'est à toi de voir....

Ajouta-t'il, un regard malicieux sur la dernière phrase, alors qu'il attrapait son arme et fracassait le verrou, libérant la malchanceuse sur qui il avait posé ses yeux.

L'hurlement d'une femme saisit la petite élémentaire. D'un sursaut, elle relève la tête d'un seul coup, aux aguets. Bon, probablement encore une esclave qui ressent les plaisirs d'être battue. Sans vraiment sans préoccuper, Yakyosho redépose sa tête sur ses genoux. Elle-même voudrait battre cette femme pour l'avoir sortie de son doux sommeil. De si beaux rêves, gâchés. Elle rêvasse, maintenant réveillée, mais un autre bruit attire son attention aussitôt.

Elle porte l'oreille pour mieux en saisir le sens. On dirait de la chair, coupée, tranchée. Elle peut bien sûr entendre toute les giclées de sang. Un frisson lui parcourt l'échine, mais sans réellement comprendre pourquoi, elle n'est pas très stressée a cette idée. Le tout semble se passer très rapidement. L'effet est étrange pour l'ombre humanisée, puisque depuis son arrivée a ce marché, chaque minutes semble comptés pour des heures.

Puis soudain, plus rien... Aucun bruit, ou presque. De petits cris ou des couinements, peut-être? N'empêche qu'elle comprend. Peut-importe ce qui se passe, de l'autre côté de ses grillages, les esclaves sont libérés. Serait-ce son jour de chance? Il doit y avoir autre chose, qui se passe. On libère rarement des esclaves pour le simple bon plaisir de le faire. Elle roule des épaules de nouveau et elle se cache un peu plus dans l'ombre, reprenant sa position révélatrice. Elle ne semble pas se rendre compte qu'elle offre une belle vue aux quelques passants, d'autant plus qu'il y a t-il vraiment d'autre passant?

Tapis dans l'ombre, elle attends le moment d'être libérée pour s'enfuir a son tour. Si elle est chanceuse, les gens qui ont créer ce chaos n'ont rien contre elle. Soudain, un silence inquiétant s'installe. Est-elle seule? Pourquoi personne ne l'a libérée? Sa y est, elle comprends. Elle était tellement dans le noir que personne ne l'a remarquée.

Elle se maudit d'un petit juron et serre la mâchoire. Bah. Elle est seule, au moins, elle n'a qu'a ce libérer et personne ne sera la pour l'arrêter. Elle soupire tout de même. Merci pour le coup de main, peut-importe qui était la.

Une voix la fait sursauter. Une voix magnifique qui ferais rougir n'importe qu'elle jeune femme. Yakyosho, par contre, reste de glace, reprenant son calme habituel. Alors voilà... On ne l'a pas oublier, elle a juste la malchance d'être la seule a ne pas être libérée. Une sourde colère s'installe dans l'élémentale. Pour qui il se prend. Elle grince un peu des dents puis elle redescend les jambes pour ramper jusqu'à l'ouverture de la cage qu'elle pousse sans se faire prier.

Elle se relève. Enfin, de l'espace! Elle renifle les environs, gardant toujours son masque sur ses yeux. Jamais elle ne l'enlèverait en public, ce serait comme se révéler, se montrer a nue. Elle écoute, tente de saisir la respiration de l'homme pour savoir si elle a une chance de fuir. Plutôt calme, elle préfère se dire que ce n'est pas prudent. Cet homme qu'elle a devant elle vient quand même de faire un carnage, que pourrait-elle faire contre lui sans arme?

Elle hoche la tête a l'intention de l'homme, puis d'une voix mélodieuse et douce comme les joues d'un ange, elle daigne ouvrir la bouche pour parler.

- Et pourquoi ai-je l'honneur d'être la seule qui ne puis pas être libérée comme tout mes camarades? D'ailleurs a qui ai-je l'honneur, tout simplement? Je crois que nous partirions sur une bonne base. Même si je doutes que vous ayez de bon plan envers moi. Soyez franc, que vais-je devoir faire? Ramasser les cadavres derrières vous? Vous divertir parce que vous avez au besoin d'une âme pour partager tout vos remords? Simplement vous écouter...? Ou peut-être avez vous des idées plus incongrue que je ne suis pas capable d'imaginer ou même mettre en mot.

Ses paroles sont anodines, mais elle est sarcastique de toute évidence. Le ton de sa voix laisse pré-sentir une certaine ironie, comme si elle se plaçait au dessus de tout ça. Bien sûr, ce n'est qu'une couverture, mais qui a besoin de savoir? Elle passe une main dans ses cheveux, dieu trop long et elle semble regarder les alentours. Bien...regarder est un grand mot puisqu'elle ni voit rien sous ce masque.

Les bruits de gardes ce sont de plus en plus entendre.

- Nous ferons plus ample connaissance plus tard, en ce moment, je crois vous vous apprêter a avoir des ennuies.

Son ton est moqueur. Enfin, un peu d'action. Ce n'est pas elle qui va s'en plaindre. Malheureusement, elle aimerais mieux voir, plutôt que de simplement entendre.

La raison de son choix était presque dû à un simple caprice de sa part. Cependant, il devait avouer que comparé aux autres, le comportement et même l'apparence de son interlocutrice était au-delà de l'attente de plusieurs, le tatouage sur son front et le masque couvrant ses yeux ayant déjà suffit à attirer son attention. Mais son intérêt ne fit que se décupler alors que la jeune femme enfin libérée de sa cage, vint questionner les raisons de sa sélection, ne semblant pas vraiment impressionné et encore moins intimidé. Son ton semble cependant bien agréable à ses oreilles, le jeune homme prenant une expression de désarroi.

-Je n'y avais pas vraiment réfléchis jusque là pour être honnête, mais je dois avouer que tu as bien attiré mon attention, et que tu me donnes là des suggestions intéressantes.. Mais bon, crois-moi je suis sûr qu'on trouvera quelque chose, et qui sait, ce petit quelque chose fera peut-être tombé ta forte-tête, et me divertir par la même occasion.

Ajouta-t'il, adorant bien cette légère opposition. Dans tous les cas, il avaient déjà bien des idées qui naissait, et l'aiderait à passer le temps. Cependant, elle avait raison, alors qu'il entendit lui-même les pas se rapprocher. Se retournant pour voir une dizaine de gardes arrivés, il soupira, ayant espéré avoir la paix un moment de plus. Son arme à la main, il allait se précipiter sur eux quand quelque chose lui venu à l'esprit avançant vers elle, cela ne lui prit pas grand temps pour lui attraper le poignet et menotter ses mains derrière son dos au barreau d'une cage vide, sa propre force devant surpasser de loin celle de sa cible.

-Tu as raison, et puisque je compte bien continuer cela, on ne voudrait pas que tu me fausse compagnie hein? En attendant, je t'offre un joli spectacle, ça sera déjà un début...

À ces mots, sa main se précipita derrière sa tête, retirant le masque sur ses yeux, le déposant à coté d'elle. Se retournant enfin vers les soldats, il prit son arme d'une main, se donnant un élan, et la lança. Sa force poussa celle-ci et l'envoya dans le peloton, ramassant au passage un des soldat. De celle-ci coulait une longue chaîne, le vampire tirant sur celle-ci, l'arme le suivant alors qu'il courait vers ses assaillants, réduisant la distance entre eux bien rapidement. D'un simple élan de sa lame, on pu voir deux tenter de bloquer ensemble, leurs lames volant en éclat devant la force du coup, se faisant envoyer en arrière, tandis que leurs camarades venaient les défendre. L'ayant encerclé, ils se précipitèrent sur lui. D'un autre geste, il envoya valsé trois d'entre eux qui se trouvait dans la direction de son élan. Un malheureux tenta de profiter de ce moment pour l'attaquer de dos. Il rencontra bien forte résistance, alors que plusieurs lames jaillirent de nulle part, et telle les défenses d'un hérisson, pourfendirent son assaillant. Celles-ci retournèrent ensuite dans le vide d'où elles étaient apparue, alors que le reste, intimidés par cela, hésitait à continuer. Ils furent tout de suite découragé, alors que le jeune homme prenait son arme, et léchait un peu du sang sur sa lame, ses yeux tournant au rouge l'espace d'un instant, suffisant à terroriser ceux-ci, avant que le peu qu'il restait prenne les blessés et s'enfuient.

Marchant vers la captive, il lui retira ses lien, admirant sa beauté avec un sourire des plus amicales.

-Je m'appelle Nyx, Nyx Magnus, si tu veux tout savoir. Je ne peux pas vraiment dire que ça sera agréable de rester avec moi, mais ça sera déjà mieux que de croupir dans une cage. Et bien que tu n'auras pas à m'entendre me plaindre, je dois dire que mon divertissement, ça, tu risques d'y participer beaucoup.De toute manière, maintenant que ton autre choix viens de disparaître, je pense qu'il ne te reste plus grande option.

Déclara-t'il, en prenant sa tête par le menton, jouant avec la paires en la faisant tourner autour de son doigt. Cette nouvelle acquisition s'avérant pour le moment bien intéressante.

Elle? Une tête forte? Elle n'a pourtant démontrée aucun signe de cette caractéristique. Un sourire viens s'installer sur son visage. Un sourire qui semble cacher autre chose... Elle se frotte l'arrière de la tête d'une main et profite du vent qui viens caresser son visage. Les bruits des gardes se font de plus en plus proche, elle peut même en entendre quelques-uns crier des ''halte-la!''.

Elle sent les mains de l'homme empoigner ses poignets et les ramener dans son dos, les attachants a une cage, l'empêchant de réellement se libérer, du moins, pour le moment. Avec tout les drogues que les gardiens lui avaient donnés, elle n'est plus capable d'user de ses pouvoirs pour un certains laps de temps et peut-être a jamais? Non, elle préfère ne pas y penser. Le point est que pour l'instant elle ne peut pas se fondre comme une ombre et quitter les menottes qui l'étreigne.

A l'annonce du mot ''spectacle'', elle fronce les sourcils, que voulais t-il dire par... Elle n'a pas le temps de conclure ses pensées qu'elle sent le bandeau quitter ses yeux. Son corps en entier se tend comme si elle était figée dans le temps, comme paralysé. Sa seule réaction, plus rapide, qu'elle a, c'est de fermer les yeux. Ses sourcils se froncent, tellement elle ferme les yeux fort, comme pour empêcher quiconque de voir ce qu'ils cachent.

Elle entends encore les bruits de combat. Bien sûr, elle aimerait voir, entendre est beaucoup moins plaisant, mais elle préfère encore garder son âme secrète. Elle s'humecte les lèvres nerveusement et elle essaie d'atteindre son bandeau pour le remettre, coûte que coûte, impossible.

Les cris de peur et de mal se font entendre, elle sourit malgré elle. Seul les créatures animalière l'inquiète. Toute autre créature est bonne au vidange. Elle se surprend même a rire un peu lorsque ceux-ci s'enfuient au loin, puis elle redevient tendu, car elle sait qu'elle se retrouve de nouveau seule avec lui, sans bandeau.

Ses mains son libérée. Elle en profite pour prendre le bandeau près d'elle et le met tout aussi rapidement qu'une éclair, avant d'être enfin calme. Elle lui tend la main, nonchalamment.

- Enchantée, je me nommes Yakyosho, ce qui signifie terreur nocturne, dans ton jargons. Tu peux être sûr que mon nom n'a pas cette signification pour rien et que je vais faire tout en mon pouvoir pour bien l'appliquer.

Elle sourit en coin, reprenant l'estime qu'elle avait perdue quelques secondes auparavant.

- Au fait, tu permets que je te tutoie. Tu m'as bien tutoyer jusqu'à présent et c'est bien lassant le vouvoiement.

Elle hausse un sourcil, un instant, comme perplexe. Quel genre de divertissement parle t-il? Quelque chose dans la voix de son interlocuteur la rend un peu mal a l'aise. Elle sait qu'elle fait face a un ennemi puissant et elle sait aussi qu'elle va devoir chercher durement pour trouver comment s'échapper, il semble rusé. Par la suite, elle fait ré-apparaître son sourire énigmatique.

- Oh, tu sais...Des options, il y en a toujours...

Elle se contente de cette petite phrase avant de ce mettre en route. Soudainement, elle se souvient qu'elle est avec un garçon qui viens de ''l'adopter'' et elle se retourne vers lui.

- Alors, Nyx? Tu veux qu'on aille par ou?

La pluie commence a tomber en trombe et la nuit s'installe de plus en pluie. Yaky se sent très bien dans cette univers, elle lève la tête vers le ciel, permettant a l'eau de parcourir sa peau.

- Wow..

Il n'eu pas le temps de s'en rendre compte au début, mais ce fut bien facile de voir en revenant vers elle que la perte de son accessoire l'avait quelque peu perturbé. Elle n'osait même pas ouvrir les yeux pour faire face à la lumière, trouvant bien décevant qu'elle n'ait pas pu l'admiré à l'oeuvre, n'aimant pas faire ce genre de chose pour rien. Cependant, sa simple réaction un peu extrême après qu'il l'ait libéré pour retrouver l'étrange confort de son masque suffit à lui pardonner. Cette petite révélation avait suffit à lui donner d'en savoir plus sur la jeune femme.

Le changement fut en effet radical, alors que son corps semblant aussi fragilisé qu'une feuille, reprenant son aire de force et de calme, le vampire se questionnant déjà sur les raisons ou les origines de cette transformation pour un détail qu'il jugeait si insignifiant. Il eu un petit indice, alors que son interlocutrice se présenta à lui, semblant être bien bavarde sur son nom, le jeune homme ayant maintenant quelques hypothèse, mais comprenant peut-être mieux les raisons sa seule protection. Elle se montra même plutôt audacieuse, lui demandant même le droit de lui parler familièrement, le jeune homme faisant semblant d'Y réfléchir pendant une seconde.

-Comme tu voudras, mais qui sait si cela ne te coûtera pas quelque chose à un moment où un autre...

Ajouta-t'il, aimant utilisé les moindres occasions et prétexte pour prendre un quelconque avantage. Et daigner lui permettre cette faveur n'y faisait pas exception. Elle démontra encore sa répartie en émettant une toute petite provocation, le jeune homme ne réagissant pas brusquement, se contentant de rapprocher son visage du sien, ses lèvres s'approchant de son oreille, chuchotant dans celle-ci.

-Certes, mais comprend que face à moi, cela risque de finir de la même façon, et ça sera probablement la mienne...

Elle allait se mettre en route, le jeune homme se demandant vraiment si elle allait partir comme si de rien n'était. À sa grande surprise, elle se retourna vers lui pour demander conseil.

-Oh, mais c'est qu'on a décidé de me suivre sans faire d'histoire? Quel dommage...

Ajouta-t'il en imitant un ton de désarroi, simplement pour la taquiner, enfin, rien qu'à moitié. Alors qu'il allait lui répondre, la pluie commença à tomber, le jeune homme n'ayant jamais été un grand fan d'être trempé. Son arme s'évapora dans le vide, remplacé par un objet métallique mais recouvert de tissu, qu'on connaîtrait bien des siècles plus tard comme un parapluie. Relevant l'extrémité, le squelette de l'objet se déploya, étendant la toile de tissu au dessus de ça tête pour le protéger. Bien que la jeune femme semblait apprécier la situation, il prit quand même la liberté de la protéger de l'eau tombante.

-Désolé d’interrompre ton petit plaisir, mais tu risque d'attraper froid. Je t’emmènerai bien chez moi, mais avant cela, je pense qu'il s'impose que tu porte quelque chose d'un peu plus élégant. À moins bien sûr que tu ne préfère rester comme ça...je ne m'en plaindrais pas...

Mentionna Nyx, alors qu'il pouvait facilement admirer ses courbes, lui tournant autour, et touchant le bas de son dos à découvert, et remontant doucement son doigt, simplement pour prouver son point. Une idée lui venue, revenant devant la jeune femme. Se précipitant, il colla son front au sien.

-Bon, allez, j'ai une petite surprise pour toi, mais pour ça, j'ai besoin que tu t'imagine ce que tu aimerais porté. Cela peu bien être n'importe quoi, mais concentre-toi bien sur l'image de toi avec cet habillement...

Ses instructions avaient été dit avec une certaine douceur, presque comme un père qui raconterait des féeries à sa petite fille.

- Me coûter quelque chose? Tu peux bien rêver...Et finir a ta façon... Ce n'est qu'une option, tu sais.

Elle rit un peu. Pour qui se prend t-il? Le roi, peut-être? Elle frisonne, s'entend l'air de sa bouche venir caresser son oreille. De nouveau, elle passe une main dans son imposante chevelure puis elle baille un peu, comme pour lui montrée qu'elle est ennuyée de la situation, malgré le rouge qui vient teinter ses joues.

- Dommage? Écoute-moi. Je ne suis pas comme toute ces petites bestioles qui se croit toujours plus forte que tout le monde, peu importe la situation. Je sais pertinemment qu'en ce moment, si j'essaie quoi que ce soit, je vais échouer lamentablement et je n'aime pas avoir honte et surtout, je n'aime pas être ridiculisée. Je t'ai entendu te battre. Tu t'es battue contre plusieurs hommes en même temps, moi, mes pouvoirs on été limités par les cages et je vais avoir plusieurs jours avant de reprendre des forces. Je n'ai aucune chance, alors oui, pour l'instant je te suis comme tu sembles le vouloir.

Elle profite de l'eau alors qu'elle entend son interlocuteur lui parler de nouveau. Elle se retourne pour lui faire face, puis elle sent l'eau arrêter de ruisseler sous son corps. Les paroles la contourne. Elle tourne un peu la tête pour suivre Nyx du ''regard''. Il tourne autour d'elle? Ses joues s'empourpre de nouveau. Elle se sent comme une proie, prise au piège par un puissant prédateur qui semble s'amuser de la situation. Elle courbe le dos lorsqu'elle sent le doigt, ne sachant pas réellement comment réagir. Elle toussote un moment et bouge pour le déstabiliser dans sa marche et le repousser un instant. Mais alors qu'elle bouge, elle sent quelque chose contre elle. C'est encore lui. Son nouveau adopteur. Son front collé au sien. Elle fige et essaie de se reculer, mais ses membres ne veulent pas lui obéir. Elle mord sa lèvre alors que l'eau coule sur les deux individus et encore une fois, elle sent la respiration du vampire sur ses lèvres.

- Je dois...Imaginez un habillement? N'importe quoi..?

Elle fronce les sourcils, ne semblant pas totalement rassurée par ses paroles. Elle prend un petit moment avant de se convaincre d'essayer. Elle commence a imaginer des choses, du moins, elle essaie, mais aucune image ne se forme dans son esprit. Elle qui est si souvent imaginative, voilà que rien ne viens. Elle essaie de nouveau, puis une image se forme. De grands bandages recouvrant la totalité de son corps et des vêtements lousse et confortable pour venir recouvrir le reste. Voilà qui est un bon choix. Serais-ce assez élégant pour l'homme? Elle n'en sais rien, mais comme tout le monde sais, le confort avant tout, non?

Elle pose les mains sur son corps, puis elle sent de nouveau vêtements, comme prise par surprise. Elle relève la tête vers l'homme devant elle et fronce les sourcils vivement.

- Dis moi ce que tu es... ? Et surtout, comment arrive tu a faire ca...?

Alors qu'elle pousse un petit soupire un simple ''c'est incroyable'' s'échappe de ses lèvres. Se reprenant un peu, elle se met en marche pour le simple plaisir de profiter de ses jambes longtemps été inutile a cause des cages trop petites qui l'empêchait de se lever.

- Alors, dis moi ou tu vie, qu'on se mette en marche pour de bon

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