La mer est puissante...

"La mer écume, elle est violente, immense et inépuisable. Celui qui arrive à la contrôler est quelqu'un d’énormément puissant"

Sur la plage dorée, les vagues s’écrasaient contre les pellicules de sable, dispersent sel et eau. Je marchais tranquillement sur la plage, pieds nu, sous le coucher du soleil. La chaleur accumulé dans ce sable passait entre mes doigts de pied et me faisait frissonner. Le ciel orangé disparaissait peu à peu, laissant place au ciel parsemé d'étoiles, comme si quelqu'un avait semé des graines brillantes sur un champ noir. Je continuai de marcher quand la mer attira mon attention. Elle devenait de plus en plus calme, on dirait presque qu'elle était bercé par un force inconnue. Je m'assieds face à elle, l'observant comme si j'observe une chose qui vient d'être créer. Je la regardais avec beaucoup d'attention. Elle s'en allait et revenait, répétant les mêmes gestes. Je ne me lassais pas de la regarder. J'inspirai profondément, sentant l'iode passer dans mon nez.

- Ah, mer... Si l'on pouvait se ressembler un peu plus...

C'est vrai. La mer n'est pas dans mon élément naturel. Mais l'admirer me fait pousser du bonheur en moi. Elle me rappelle quelque chose de si lointain, je ne m'en souvient plus. Mais peu importe, je passe un bon moment ici, alors autant en profiter !

Je me baladais tranquillement sur les dunes, inspirant l'air raffraichissant de la mer. Les yeux fermés, je sentais le vent caresser mon visage et soulever mes cheveux couleur d'or. En soupirant à pierre fendue, j'entrouvis les yeux, observant le soleil qui commençait à entamer sa course contre l'horizon. Le ciel était bleu zébré d'orange doux et de mauve clair. J'aimais bien observer la douce descente de l'astre solaire pendant que le ciel se colorait de mille couleurs.

Alors que je regardais cette boule de feu, je remarqua qu'un autre admirateur de l'air iodé se trouvait un peu plus bas sur la plage. Je le vis dire quelque chose, mais le vent ne m'apporta pas ses paroles. Le fixant avec un peu plus d'attention, je vis qu'il regardait la mur et non le soleil. J'hésitais à venir le rejoindre mais décida de le laisser tranquille et d'apprécier un peu plus la solitude grisante de la mer. Je joignis mes mains dans le dos et referma les yeux. C'était vraiment quelques chose d'extraordinaire que de sentir les bourrasques soulever nos cheveux et le sable caresser légèremment notre joue, comme une douce caresse.

-Oh mer, mère de toute vie aquatique...Et vent, source de vie constante.

Je resta donc la à profiter de ce temps légèrement chaud et humide, se qui ne durerait pas.

Fermant les yeux, je me demandais comment c'était de se baigner dans cette eau salé. Car, je n'ai pas appris à nager. Et ma dernière noyade m'a donné une mauvaise pensée envers l'eau. En poussant un soupir, je me levis et regarda les dernières lueurs du soleil. Je commençais à partir quand je vis une personne se tenir debout sur une dune de sable. Je ne pouvait pas savoir si il regardait le soleil ou la mer. Prit de curiosité, je m'approchai tout doucement de lui, ma timidité ressortant de ma nature "idiotie". Mais je restais sur mes gardes, car toutes les rencontres que j'ai faite était toute malveillante.

M'approchant derrière lui, je mis les mains derrière mon torse et avança à côté de cette personne.

- C'est... Heu... Un magnifique coucher de soleil. Heu...

Rougissant un peu, je m'assieds dans le sable et enfonça mes pieds dans celui-ci, rendant le bas de mon corps tout chaud.

Les yeux toujours fermé, j'entendis des pas sur le sable encore tiède. J'entrouvis les yeux et vis qu'un jeune homme se tenais à mes côtés.

-C'est... Heu... Un magnifique coucher de soleil. Heu...

Il avait l'air, comment dire, embarrasé. Il rougis et s'assit en enfouissant ses pieds dans le sable. Je rouvris les yeux totalement et m'assis en tailleur en face de lui.

-Oui, éteincelant de couleurs.

Je lui souris à pleine dents en fermant les yeux. Après quelques secondes, je rouvris de nouveau les yeux. Le soleil avait bientôt gagner cette course contre la montre quotidienne en laissant place à l'obscuritée. Je tendis la main au jeune homme.

-Je ne me suis pas présenté, Daisuke, je travaille pour la Zen'shi Institute.

Je souris encore une fois. La vitamine D me mettais vraiment de bonne humeur. Après qu'il m'eut serrer la main. Je me leva en m'époussetant.

-Bon, il ne va pas tarder à faire noir, je vais chercher du bois pour faire un feu. Ou peut-être préféres-tu rester seul?

La personne ouvrit ses yeux et s'assied en face de moi, ses pieds s'entrecroisant.

-Oui, éteincelant de couleurs.

Il me sourit en montrant ses dents, ferment les yeux par la même occasion. Ne sachant que dire, je fit le silence, en ayant pris exemple sur mon père, pas trop bavard. Quand il rouvrit les yeux, son premier regard se posa sur le soleil, terminant son tour et passant le flambeau à sa jumelle la lune. Puis il me tendit sa main.

-Je ne me suis pas présenté, Daisuke, je travaille pour la Zen'shi Institute.

Je lui serrai sa main, apprenant en même temps une nouvelle manière de saluer une personne.

-Et moi je me prénomme Synyster, je suis étudiant à la Zen'shi Institute. Je suis un... Nouveau arrivant.

Il se leva, chassant de ses mains les grains de sables s'étant posé sur ses habits.

-Bon, il ne va pas tarder à faire noir, je vais chercher du bois pour faire un feu. Ou peut-être préféres-tu rester seul?

Je fis la même chose que lui, mes jambes étant un peu engourdis, j'ai eu un peu de mal.

-Oh, heu... Je vais vous accompagner. J'ai un peu... Peur du noir.

Je rougis, frottant mon bras, très gêné.

Il me serra la main et me dit:

-Et moi je me prénomme Synyster, je suis étudiant à la Zen'shi Institute. Je suis un... Nouveau arrivant.

Il se levit et s'épousseta. Un nouvel arrivant? Je me demanda s'il ferait partie de mes élèves. En tout cas, il commençait vraiment à faire frisquet.

-Oh, heu... Je vais vous accompagner. J'ai un peu... Peur du noir.

La peur du noir? Je comprenait, j'avais vécu cela dans mes jeunes années aussi, mais bon, les circonstances m'avaient bien obligé à combattre ma peur...Enfin, cela c'était le passé. Il se frotta le bras et rougis, l'air gêné.

-Je te comprend j'ai connu ça aussi...Mais ne t'inquiète pas, j'ai éliminé la vermine en venant.

Ce qui n'était pas faux, vu que quelques créatures malveillantes m'avaient attaqués. Je me frottis vivement les mains.

Bon, se bois ne va pas aller se chercher tout seul, en avant!