Petit exercise...(PV:Lia)

Lia venait d’arriver à l’école avec du retard, bien que ça ne changeait pas grand chose puisqu’elle n’avait pas de cours à l’horaire ce matin, mais elle aimait bien être présente dès le matin et tout préparer d’avance. Elle se dirigea donc vers sa salle de classe, retirant sa veste qu’elle avait mise pour être certaine de ne pas avoir froid. Un bruit retentit, plutôt fort, et comme elle était près du bureau de la directrice, elle put entendre celle-ci lâcher un juron et sortir la tête de la porte de son bureau.

– Mais qu’est-ce qui a fait ce bruit ?!... Mademoiselle Sarkovitch, vous voulez bien aller voir je vous pris ?

N’ayant pas trop le choix, elle accepta et se rendit dans la cours arrière, pensant que le bruit venait de là. Comme de fait, elle aperçu le professeur d’armes à feu non loin, et des têtes d’élèves qui regardaient par la vitre brisée. Attend…? Vitre brisée ? Houla… ! La directrice n’allait pas être contente du tout de cela.

Et comme elle s’y attendit, Kazuki finit par se rendre compte de sa présence et se tourna vers elle, pointant son arme en sa direction, et il semblait bien prêt à tirer. La jeune femme n’étant aucunement effrayée –enfin un peu mais ça personne ne devait le savoir– se contenta de croiser les bras en le fixant.

– Je ne me cachais pas, la directrice m’envoie vérifier ce qui a provoqué ce bruit, et vous allez être dans de beaux draps Monsieur Seiji lorsque je lui apprendrai que vous avez briser une fenêtre et de cette taille… Ensuite je vous demanderais de baisser votre arme je vous pris...

La maîtresse des potions ne bougea pas, ne désirant pas non plus se faire tirer dessus, bien qu’elle n’était pas impressionnée, et n’avait pas l’intention de faire ce qu’il demandait. Elle attrapa son médaillon et le pointa vers son collègue, celui-ci envoyant une onde de choc sur le professeur, lui faisant lâcher son arme. Bien, maintenant qu’il y avait un problème de régler… elle devait retourner voir la directrice, et savoir que c’était Kazuki qui était derrière tout ça ne faisait que lui faire davantage plaisir, se disant qu’elle aurait au moins une petite revanche pour la dernière fois…

– Oups… excuse-moi je n’ai pas fait exprès… et non ce n’est pas réciproque puisque vous pointez votre arme sur moi… maintenant excusez-moi mais je dois aller faire mon rapport à la directrice…

S’apprêtant à retourner vers l’établissement, elle regarda les élèves toujours présents à regarder la scène et appuya ses mains sur ses hanches.

– Votre professeur vous a dit que le cours était finit ! Alors le spectacle est terminé ! Retournez à vos activités !

La jeune femme avait horreur de se donner en spectacle ainsi et encore plus devant des élèves. Les voyant repartir, elle se dirigea à son tour vers la porte de l’établissement, ayant bien hâte de faire son «rapport» à la directrice…

Au moins, les petites têtes des élèves disparurent de devant la fenêtre, ce qui relâcha un soupir à la demi-elfe. Retournant donc vers la porte de l’institut, elle s’arrêta, ressentant une énergie magique s’abattre sur elle, et en à peine quelques secondes, elle se retrouva nue, puis couverte d’une combinaison étrange ; un vêtement qu’elle n’avait jamais vraiment vu auparavant. Elle prit un temps pour regarder cette étrange tenue, puis elle vit Kazuki lever la main, et la combinaison la coincé comme une camisole de force.

Lia rougit au début, puis paniqua légèrement en regardant autour pour s’assurer qu’il n’y avait personne d’autre. Mais évidemment, elle ne fut pas très contente par la suite, luttant un peu dans l’espoir de se libérer de ce truc, même si elle se doutait que ce n’était sûrement pas possible sans que son collègue le veuille. Elle détestait le chantage et l’hypocrisie, et lui en était évidemment le maître…

Sans grande surprise, elle le suivit jusqu’au petit cabanon, où elle entra, d’avantage par peur qu’on la voit ainsi que par peur de celui qui osait lui faire des menaces. Elle n’avait pas envie de se retrouver prisonnière encore comme la dernière fois, aussi, une fois la porte refermée derrière eux, elle n’hésita pas à plonger son regard dans celui du jeune homme.

– J’ai un cours à donner bientôt je n’ai pas de temps pour cela maintenant ! Libérez-moi immédiatement sinon c’est à la police que j’irai porter plainte contre vous !

Suite à ses menaces, Lia ressentit le vêtement se resserrer autour d’elle, et surtout autour de son cou, lui bloquant totalement sa respiration. Elle suffoqua un peu, allant jusqu’à tomber sur les genoux en tentant de retrouver un peu d’air, et par chance, la combinaison ne resta pas serrer bien longtemps. Toussant et reprenant son souffle, la demi-elfe versa quelques larmes. Visiblement, elle était tombée sur le diable en personne, et elle se demanda sincèrement s’il pouvait aller jusqu’à la tuer si elle n’obéissait pas. Elle était effrayée, et cela paraissait dans son regard… elle ne le cachait plus.

Elle se redressa sur ses pieds, se faisant ensuite attrapée par la mâchoire. Ses yeux croisèrent ceux de Kazuki, et elle n’osa plus respirer. C’était bien amusant au début, tenter des trucs nouveaux, mais savoir qu’on pourrait y risquer sa vie, c’était autre chose… Puis… que voulait-il dire par la garder avec lui de façon permanente…?

La jeune femme sentit sa poitrine se faire caresser par la combinaison elle-même. Se tortillant en tous sens, elle tentait toujours de se libérer, bien que son visage devenait un peu plus rouge. Ses jambes tremblaient un peu, à cause de la peur mais aussi des caresses, et Lia retenait ses gémissements le plus possible, arrivant à ne pratiquement pas en faire. Puis elle vit le vêtement disparaitre de sa poitrine, dévoilant celle-ci, alors que le courant d’air frais la fit frissonner davantage. Lorsqu’elle sentit la matière sous ses pieds la soulever un peu pour former des talons hauts, elle perdit l’équilibre et tomba au sol.

Cette fois, elle redevint en colère… TRÈS en colère… et fixa Kazuki d’un regard meurtrier. Hors de question qu’elle sorte comme ça, encore moins se promener avec des souliers aussi hauts. Elle n’avait pas l’habitude de ça et toutes les femmes qu’elle connaissait qui marchaient avec ça finissaient avec des maux de pieds et de dos. En plus, elle n’allait pas sortir dans une situation aussi humiliante.

- Hors de question que je sorte avec ces échasses aux pieds ! Je ne sais pas marcher avec ces trucs là et je ne me ferai pas de maux de dos pour votre bon plaisir ! Pour ce qui est de la sortie vous pouvez vous la foutre où je pense ! Je n’irai nulle part avec vous et après ça c’est derrière les barreaux que je vous reverrai, pour viole et tentative d’assassinat !! Et qui sait peut-être que la chance jouera en ma faveur et que ce sera pendu que je vous reverrai !

Il avait beau avoir été désolé de son geste, Lia n’avait pas l’intention de lui pardonner. S’il n’aurait pas continué ses intentions, et qu’il l’aurait relâché, elle aurait simplement oublié ça et aurait tout fait pour l’éviter, sans vraiment le dénoncer… mais là, elle hésitait sincèrement. D’autant plus qu’il avait osé pointer son arme sur elle à nouveau, et elle se doutait bien que ça n’avait pas été dans la simple intention de lui jeter un second sort… Et elle avait fermé les yeux, espérant que la mort viendrait rapidement et qu’elle ne souffrirait pas trop… Mais il n’avait pas tiré… Si elle ne le dénonçait pas, qu’allait-il faire la prochaine fois ? Elle se doutait que ce sera encore plus humiliant et désagréable…

Mais bon, elle n’avait pas trop le choix cette fois, et elle accepta son sors pour cette fois, ouvrant la bouche d’elle-même pour qu’il puisse y insérer le bâillon, baissant simplement la tête. Ensuite, elle le suivit, priant simplement pour que personne ne les aperçoivent ou ne la reconnaisse, et aussi, elle essayait tant bien que mal de ne pas devenir excitée par la sangle sur son sexe qui frottait sur elle. Pourquoi le corps réagissait-il différemment de l’esprit dans certaines situations…?

Et visiblement, sa prière ne fut pas entendue, du moins pas entièrement, puisqu’une élève vint à leur rencontre. Au moins, Kazuki empêcha cette dernière de la voir. Normalement, elle aurait rougit aux paroles du garçon, et c’est ce qui se produisit, bien qu’elle ne crut pas vraiment en les mots qu’il venait de prononcer. Ah non, c’était vrai, il l’appréciait comme jouet…

De nouveau dans le cabanon, elle recommença à respirer convenablement, sentant le stress déjà descendre d’un bon cran, mais elle retomba au sol dès que les talons disparurent. Visiblement, il ne manquait pas d’occasions de lui faire des bleus celui-là… ni de l’embrasser, rendant la demi-elfe rouge à nouveau. Elle aurait eu envie de le mordre comme l’autre fois mais se retint, sachant que si elle faisait ça c’était elle qui allait encore payer pour ça, et elle avait déjà assez subit d’humiliations pour aujourd’hui…

– Vous ne vous êtes pas déjà assez amuser comme ça…?! Je vais être en retard pour mon cours…

La jeune femme gigota de nouveau mais ne put retenir ses gémissements alors qu’il la caressa. Elle se sentait de plus en plus confuse. D’un côté elle aimait bien lorsqu’il la caressait et la touchait, mais d’un autre côté elle détestait les traitements d’humiliation qu’il lui faisait subir comme aujourd’hui. Son visage devint plus rouge et évidemment, son sexe était bien humide à cause de la sangle qui l’avait stimulée un peu plus tôt.

Comment paraître sérieuse en prétendant qu’elle n’aimait pas alors que son corps s’échauffait tout de même tout seul, agissant indépendamment de sa tête. Pourquoi avoir un cerveau pour contrôler son corps si ce dernier en faisait tout de même à sa tête ? Et surtout, ça empêchait bien d’être crédible devant un policier ou un juge ça… La jeune femme rougit de plus belle quant au commentaire du jeune homme, s’apprêtant à lui remettre son commentaire au visage mais le bâillon repris place un peu trop rapidement à son gout dans sa bouche… pourtant, cette boule était vachement excitante…

Lia vit ensuite Kazuki descendre sa tête entre ses jambes, lui écartant bien grand celles-ci, puis elle sentit sa langue se poser sur son sexe bien chaud. Penchant la tête vers l’arrière, elle ne put empêcher ses gémissements, bien que ceux-ci furent étouffés par le bâillon. Elle remercia le ciel un moment qu’il lui en a mis un, car en effet, avec le bruit qu’elle aurait fait sinon, c’était sûr qu’ils auraient été découverts. Se faire surprendre en train de passer à l’acte, c’était déjà bien embarrassant, mais si en plus on la surprenait dans une telle position de soumission, elle allait forcément mourir de honte.

Le plaisir devenait de plus en plus important, et elle en fut presque surprise que son collègue lui fasse cette douceur alors que la dernière fois il avait été plutôt rude et sauvage, presque violent. Tout son corps tremblait devant cette vague de sensations nouvelles – en effet, même si elle avait déjà couché avec un homme auparavant, tous les deux n’avaient point tentés grand chose. Lorsqu’il se retira, elle était déjà presque sur le point de jouir, maudissant son corps si sensible, et maudissant Kazuki de l’avoir autant stimulée, c’était sa faute…

Il aurait espérer qu’un jour elle lui fasse une telle chose ? Quoi ça ? Une fellation ? Comme elle s’attendait à ce qu’il la «viole» de nouveau un jour, si ça pouvait lui éviter de finir en train de marcher sur des échasses et en combinaison moulante de nouveau, elle le ferait. Puis elle sentit son membre bien dur pénétrer en elle, lui arrachant un nouveau gémissement, un peu plus fort cette fois. Encore une fois, elle avait faillit toucher l’orgasme par une simple pénétration.

De nouveau, il lui retira le bâillon et l’embrassa. Cette fois, elle prit part au baiser. Pourquoi arrivait-il à lui faire perdre la tête…? Autant sur le côté haine que sur le côté plaisir… Elle le détestait au plus haut point, mais aurait enduré n’importe quoi pour qu’il la satisfasse en même temps… Arriverait-elle à le dénoncer à la police ? Elle en doutait… Lia rougit au maximum face à ce qu’elle allait laisser sortir…

– Aah !!... je vous déteste de me faire perdre la tête ainsi…! Aaah !!

Lia fut un peu surprise de voir que ses propres paroles avaient à ce point surprises le jeune homme, au point où il s’était arrêté dans ses mouvements de bassin, privant la demi-elfe d’un orgasme à nouveau. C’était étrange puisque normalement, les gens ne désiraient justement qu’atteindre l’orgasme encore et encore, mais Lia, elle, trouvait ça bien excitant lorsqu’on arrêtait juste avant, et qu’on reprenait de plus belle après, arrêtant de nouveau, puis recommençant, et ainsi de suite, jusqu’à ce que finalement le feu d’artifices éclate à son paroxysme. Mais il était vrai qu’en ce moment, ils devaient tout de même faire vite pour ne pas qu’elle rate son cours…

En peu de temps, la jouissance la frappa de plein fouet, alors que tout son corps eut un petit spasme face à cette sensation toujours aussi impressionnante et enivrante. Kazuki aussi avait atteint sa limite, se vidant sur le plancher du cabanon ; pauvre personne qui allait devoir faire le ménage n’empêche. Ses vêtements reprirent leur apparence normale alors que le jeune homme se relevait. La jeune femme resta allongée au sol un moment, en fait, jusqu’à ce qu’il lui tendit la main pour l’aider à se relever… ce qu’elle fit.

Le voyant repartir, la jeune femme resta sur place un moment, songeant à ce qui allait se passer par la suite. Car après tout, même si elle avait en horreur ce qu’il lui avait fait subir aujourd’hui, elle devait être honnête avec elle-même ; jamais quelqu’un ne lui avait fait ressentir tout ce qu’elle ressentait avec lui. Voyant ensuite son regard défiant, et son commentaire résonnant dans ses oreilles, elle rougit, mais fit une mine de colère… pendant quelques secondes…

Alors qu’il s’apprêtait à entrer, elle se jeta sur lui, non pas pour le renverser, mais bien pour passer ses bras autour de son cou. Déposant à peine un baiser sur sa joue, elle approcha ses lèvres de son oreille et murmura.

– Si l’invitation tiens toujours, passez me prendre chez moi pour 20h… et si vous ne savez pas où je reste, ce sera à vous de trouver si vous tenez à me revoir…

Le relâchant, elle ne lui laissa pas le temps de répondre, se sauvant à l’intérieur de l’établissement à son tour, se dirigeant immédiatement vers sa salle de classe. Par chance, il lui restait encore quelques minutes pour se préparer avant que le cours commence… Elle rougit en pensait à la possible soirée qu’elle allait avoir, en espérant qu’elle ne sera pas trop humiliante…