Andy White

Tout le monde sait que les poupées ne sont pas comme des humains. Elles ne sont pas faites de chair et d'os, mais elles sont plutôt construite de bois ou même de chiffon. Andy a été construite en bois et ensuite recouverte d'une fausse peau afin de la rendre plus humaine et attrayante. Le créateur lui a choisi des cheveux bruns foncés presque noirs, parfois avec des reflets mauves foncé sous la lumière lunaire ainsi que des yeux verts forêt pas trop foncé et sans la moindre trace d'expressions quelconque. Elle était à l'effigie d'une jeune personne appelé Alice. Celle-ci venait de certain récit futuriste, mais ce n'était pas la Alice blonde des contes pour enfants. La poupée fut construite grandeur nature d'une jeune fille de 17 ans, mais n'ayant pas les proportions de la vrai Alice, le créateur y était allé avec ses goûts personnels. Andy n'était pas très grande, ni très lourde, mais avait tout de même un poids raisonnable pour un humain de cette taille. Elle portait une robe bleu avec quelques touches de vert/turquoise et de rose. Sa robe était plutôt jolie et avec de beaux détails, malgré la tête de mort un peu mal vu cousu à l'arrière. Elle était pied nu, mais le créateur avait pris le temps de lui installer un collier allant de paire avec sa robe autour du cou. L'homme termina les derniers détails de son visage; rendant les lèvres de la poupée un peu plus rosé, mais sans qu'elles n'attirent l'attention, et entoura les yeux de légers cils noirs. Il peintura en dernier deux minces sourcils de même couleur que les cheveux d'Andy et voilà. Son œuvre était enfin terminer et il en était fière.

D'après vous, est-ce qu'une poupée a une personnalité extravagante et coloré comme certaines autres races? Peut-être. Ce qui est certain, c'est que ce n'est pas du tout le cas d'Andy. En âge réelle, Andy n'a que deux ans de vie derrière elle. Ça ne fait pas une très grande expérience de la vie, donc elle n'y connaît rien et en ait totalement ignorante, mais curieuse comme elle est, elle veut apprendre et comprendre. Un peu comme un enfant, mais sans les émotions qui viennent avec. En effet, Andy connaît très bien l'ennuie, le désir et la curiosité, mais ses connaissances générales se résument à cela. Elle n'en reste pas moins intelligente. Elle apprend vite et grâce à son voyage vers Valkar, elle a put acquir certains connaissances, mais ignore encore totalement ce qu'est la joie ou la tristesse. Elle se contente de faire ce qui lui semble être ce qu'elle veut et ce qu'il lui semble logique pour réaliser son rêve qui est d'être humaine. Elle est sans gêne, pose les questions qui lui passe par la tête et n'a pas de grande réaction face aux autres gens. Elle ne se sent pas obligé d'être entourer de gens, mais considère cela utile à la réalisation de son rêve. Peut-être un jour voudrait-elle avoir de la compagnie, mais pour l'instant, elle s'en moque. Elle se moque de pas mal tout en fait, sauf ce qui concerne comment vivre. Elle fait de son mieux pour ne pas paraître froide, mais dans ces cas-là, elle semble sinon ennuyé. La personnalité d'Andy est dur à cerner puisqu'elle est en construction (selon les dires de la poupée). Pour l'instant, tenez-vous en au fait qu'elle est une poupée froide et sans émotion. Donc, n'espérez pas d'elle une quelconque compassion, vous perdriez votre temps.

Commençons notre histoire ici, à Ivarnum, dans cette petite boutique réputée pour ses poupées et pantins. C'était un dimanche très calme. La boutique était fermer depuis l'après-midi pour laisser le loisir au créateur de construire de nouvelles poupées toujours plus originales ou bien de compléter les demandes de certains clients. Cette après-midi

là, il n'avait aucune demande en attente. Le moment était donc opportun pour se lancer dans une nouvelle création, à laquelle il pensait depuis un moment. Il voulait essayer un nouveau genre de poupée. Une poupée ayant les proportions d'une humaine normale. Il savait que les petites poupées pouvant être pris dans nos bras étaient très populaires auprès des jeunes filles, mais il n'avait jamais essayer de vendre une poupée grandeur nature. C'était sa nouvelle ambition. Il s'y mit donc la journée même et commença à travailler le bois pour en former une poupée satisfaisante selon ses exigences. Une fois que le modèle fut terminé, il dut choisir l'apparence qu'aurait la poupée. Il réfléchit longuement. N'importe quelle personne prise dans la rue ne ferait pas l'affaire. Il lui fallait quelqu'un qu'on reconnaîtrait. Il pensa donc à des contes et récits populaires auprès des jeunes filles. Il arrêta son choix sur Alice, mais il ne voulait pas de la jolie Alice blonde. Il voulait l'autre. Il commença donc son travail.

Quelques semaines passèrent avant qu'il ne soit tout à fait satisfait de son travail. Finalement, la Alice qu'il avait créé donnait exactement l'image qu'il voulait. Il était prêt à la mettre en vente. Délicatement, il prit la poupée et quitta l'atelier pour l'amener en boutique. Il l'assit sur un comptoir lui servant de présentoir et observa son œuvre avec fierté. Il espérait vraiment pouvoir la vendre rapidement. Après tout, elle était magnifique. Peut-être n'était-elle pas aux cheveux blonds et bouclés comme tant d'autres qu'il avait vendues, mais il espérait que les clients pourraient voir son charme.

La semaine qui suivit, beaucoup de clients s'intéressaient à la nouvelle œuvre originale de l'artisan, mais personne ne l'achetait et aucune enfant ne voulait d'elle. Les petites filles continuaient de préférés les petites poupées aux cheveux blonds bouclés. Le temps passa, les semaines s'écoulèrent et toujours personne ne se manifestait pour acheter la poupée sur laquelle il avait travailler si longtemps. Même la pauvre poupée commençait à perdre espoir, s'affaissant complètement sur le promontoire au lieu de rester droite. C'est ce que semblait voir le créateur, mais peut-être était-ce seulement dû au fait de sa propre déception?

Voyant que personne ne voulait d'elle, il se vit obliger de la bouger de place pour mettre un pantin au lieu de sa belle Alice. Il transporta la mal-aimée dans l'arrière-boutique et la déposa sur une chaise. À partir de ce moment, il l'oublia complètement. La pauvre poupée abandonné prenait la poussière et plus personne ne s'attardait sur elle. Même la lumière de l'extérieur ne parvenait même plus à l'éclairer. Elle ne servait plus à rien, assise sur sa chaise et caché derrière cette haute étagère. C'était à se demander pourquoi elle existait encore si personne ne voulait d'elle.

Une jour par contre, le créateur revint vers elle. C'était la première depuis ce qui semblait des mois, même des années à la poupée abandonné. Il était accompagné de quelqu'un. Un homme avec une cape. Impossible de voir son visage, mais il n'était pas très important cher lecteur. Il ne fait que passer dans cette histoire. Donc, disais-je, un homme dont le visage était inconnu se tenait près de l'artisan. Ce dernier avait fait appel à lui, car il en avait assez de voir son œuvre abandonné ainsi, il ne voulait plus qu'elle soit inutile. L'inconnu lança donc un sort d'animation à la poupée qui permis à celle-ci d'être vivante.

C'est à ce moment là qu'elle est née.

La première fois qu'elle cligna des yeux, ça lui fit étrange. Elle n'y était pas habituée. Elle avait lentement relevé sa tête qui était resté affaissée trop longtemps. Le créateur avait prononcé le nom «Alice» avec interrogation. La poupée avait secoué la tête négativement. Elle ne s'appelait pas Alice, malgré ce que tout le monde croyait. Son nom était Andy. Enfin, cher lecteur, là n'est pas le point. Le point était que la pauvre poupée inerte qui avait été abandonné pendant longtemps pouvait maintenant vivre. Elle avait essayé de se lever, mais elle ne savait pas marcher. Vous pensez peut-être que puisqu'elle est faite de bois, elle peut aisément tenir debout. Oui, mais elle ne savait pas comment faire. Elle a passé sa vie à être assise, si on pouvait appelé ça une vie. Elle avait donc appris à marcher cette soirée-là. Ce ne fut pas trop difficile de savoir se tenir debout. Marcher était autre chose. Surtout avec des articulations comme les siennes. Elles n'étaient pas très visible, mais la poupée les sentait se frotter ensemble. C'était désagréable, mais sans mal. Elle ne ressentait pas le mal, il faut dire. Vous pouvez lui planter un couteau dans le dos si vous voulez, ça ne lui ferait rien. (À ne pas prendre au sérieux, s'il vous plaît) Elle savait maintenant marcher et elle était vivante. Mais maintenant, qu'allait-elle faire?

Elle n'eut cependant pas le loisir de choisir. Le créateur l'avait déjà choisi pour elle bien avant de l'animer. Elle devint donc la concierge de l'arrière-boutique. Elle n'avait pas le droit de s'aventurer dans la boutique. Elle ne pouvait qu'observer par la porte entrebâiller à quoi ressemblait la vrai vie. Elle n'y avait pas droit. Elle n'était qu'une poupée animée. Après tout à quoi bon se mêler aux humains? Elle s'occupait donc du ménage. Elle nettoyait la poussière de l'endroit qui l'avait longuement recouverte pendant un moment de sa misérable vie, elle replaçait les objets et les poupées qui avait eu autant de chance qu'elle (Elle s'appliquait à bien les nettoyer) et elle passait la serpillière un peu partout, mais seulement la nuit pour pouvoir le faire aussi dans la boutique. L'avantage d'avoir une poupée comme concierge, c'est qu'elle n'a ni besoin de manger, ni de dormir et encore moins d'être payé. Elle se sentait un peu comme une esclave. En fait, elle en était une. Et elle en avait assez.

Une nuit, elle avait donc fait mes bagages. (En fait, elle avait simplement voler un peu de fil et une aiguille à l'artisan pour ses vêtements) Elle était partie. Sans un regard en arrière, elle avait quitté la boutique et l'artisan qui avait pris grand soin de la créer, mais n'avait plus penser à elle par la suite. Elle n'était vraiment plus capable de cet endroit isolé. Elle voulait vivre pour de vrai. Elle en avait la possibilité, elle n'allait pas la laisser passer. À force d'observer les humains passés dans la boutique, elle avait commencé à vouloir être à leur place. Pouvoir aller où bon lui semble, faire ce qu'il lui plaît. À force d'observer les yeux envieux des petites filles se poser sur les poupées, elle avait fini par comprendre ce qu'elles ressentaient. Le créateur lui avait un soir expliqué que c'était du désir. Elle commençait à comprendre ce sentiment qui pouvait être drôlement complexe. Elle désirait vivre avec les humains, comme eux et non enfermée dans l'arrière-boutique. En plus, elle enviait les jolies petites poupées blondes aux cheveux bouclées qui étaient si aimées des petites filles. Si le créateur l'avait fait comme ça, peut-être aurait-elle été vendu? Et elle n'aurait pas fini caché en arrière-plan. Elle ne voulait plus les voir, ces jolies poupées blondes. Elles l’enrageaient. Andy avait envie de toutes les brûler. Mais elle ne l'avait pas fait. Elle s'était contentée de disparaître pendant la nuit.

Cette nuit-là, elle s'était rendue compte que le village dans lequel elle était née n'était pas très accueillant. Finalement, peut-être que sa pièce était plus attrayante... Elle ne pouvait même pas faire un pas sans que quelqu'un ne pose des yeux malcommodes sur elle. À les voir dans la boutique, les humains avaient l'air beaucoup plus joyeux de vivre... Elle ne voulait pas apprendre à vivre dans cette ville. Ce n'était pas ça qu'elle voulait. Ce n'est pas d'une vie comme ça qu'elle rêvait. Elle devait donc aller ailleurs. Elle avait donc cherché des informations auprès des gens. Certains ne lui avaient pas répondue, d'autres l'avaient regardée bouche-bée. (Ils n'étaient peut-être pas habitué aux poupées vivantes) Donc, elle avait continuer son chemin avec ennuie. Oui, parce que ça, elle connaissait, même si elle ne savait pas que c'était l'ennuie. Elle marchait dans la rue, cherchant la sortie de la ville. Ça lui prit bien deux jour avant de pouvoir quitter cette endroit infernal. (Elle était certaine que personne ici n'aurait hésiter à lui planter un couteau dans le dos) Enfin, elle pouvait partir à la recherche d'humains plus civilisés (Chacun son avis...).

Pendant sa route vers elle-ne-savait-trop-où, elle avait entendu parler à plusieurs reprises d'une institue situé à Valkar. Elle fut tout de suite intéressée. Quoique de mieux pour apprendre à vivre qu'une école? Mais elle ne pensa pas tout de suite à s'y rendre. Elle continua sa route à travers les différentes villes. Elle rencontre plusieurs personnes différents, mais aucune ne pouvant lui apprendre à être plus humaine. Elle commençait à se dire que peut-être était chose impossible pour une poupée que de ressentir des émotions? Quelque temps après, elle entendu de nouveau parler de l'institue qui l'avait intéressé, mais sans plus. Ce pourrait être l'endroit idéal.

Avec beaucoup de difficulté, elle se rendit finalement à Valkar et trouva l'institue en question. La Zen'shi Institute. Elle se demandait s'il serait judicieux de s'inscrire. La spécialisation magique l'intéressait grandement, mais est-ce qu'une poupée avait des pouvoirs magique, comme les humains? Comme elle enviait les humains... Elle pouvait toujours prendre la spécialisation combats, qui lui semblait la plus logique pour elle. Quoiqu'elle aurait sûrement à faire beaucoup de progrès pour arriver un jour à se battre comme il le faut à main nue. En tout cas, l'uniforme lui allait assez bien. Elle remplis les papiers d'inscription et ne restait plus qu'à espérer qu'elle sois acceptée. Elle croyait vraiment que ce serait le meilleur endroit pour apprendre à vivre comme les humains. Parfois, être sans émotions à ses bons côtés, mais la vie devient longue lorsqu'il n'y a rien qui nous rattache à elle. Donc, la réponse qu'elle aura de l'institue influencera certainement la vie qu'elle aura, mais elle ne s'en faisait pas (de toute façon, elle ne sait pas ce qu'est l'inquiétude). Elle était décidée à accomplir son rêve quoiqu'il lui en coûte. Elle en avait vraiment assez d'être un pantin sans émotion. La vie sera beaucoup trop longue si elle la passe ainsi...