Rencontre entre collègues [Pv Liana Da Valle]

Alors qu'il sortait à peine d'un cours, le 'jeune' professeur de guérison décida de prendre un léger encas afin de relâcher la pression qu'il avait pu accumuler. Selon lui, il avait su faire en sorte que ses étudiants comprennent un peu l'ampleur de la tâche les attendant durant l'année à venir. Souriant un peu devant la réaction qu'certains avaient eu face à ces enseignements. Il s'introduit dans la file d'affamés en attente du menu quotidien.

Une fois son tour venu, il piocha sans réfléchir dans les différents plats, desserts et entrées. Son modeste plateau débordait un peu et il se dirigea un peu les pensées ailleurs vers la coin attribué aux diverses enseignants de l'institut. Son esprit reprit part dans la réalité lorsqu'il percuta soudainement une jeune femme à la chevelure bleu étant à proximité de la table où il filait. Ses neurones conclurent en une poignée de seconde qu'il était en présence d'une collègue malgré la jeunesse apparente qu'elle dégageait. Il s'inclina, gêné par sa maladresse, son repas finit par miracle sur une place libre.

- J'étais un peu ailleurs, veuillez me pardonner mademoiselle.

Je marchais doucement dans les couloirs de l'école. Mais, où était donc la cafétéria? Je vis alors deux élèves, parlant très fort de tout et de rien. Je les suivit un peu avant d'arrivé dans une grande salle très bruyante où de la nourriture se faisait jeter un peu partout. Je marchai doucement quand je vis une table où plusieurs personnes semblait beaucoup plus mature que les autres. Certainement des enseignants. Je m'arrêta près d'un élève, assis seul dans son coin. Je lui demanda gentiment où était la table généralement réservé aux enseignants. Le jeune me regarda d'un air excessivement décourager avant de pointer la table de gens que je soupçonnais d'être des professeurs. Je m'avançai vers eux, pour leur demander si je pouvais bien me joindre à eux. Après qu'ils aient tous accepter, je leur dit, en souriant, que j'allais me chercher à manger et que je reviendrais.

J'alla donc rapidement me chercher mon Lunch avant de revenir. Je revins à la table, en souriant un peu à tout le monde, espérant que quelqu'un me rende ce sourire. Mais personne. Je soupira avant de m'installer près d'un enseignant je dirai... absent. Il lisait son livre d'un ton concentré et sévère. Je sortit une salade, même si je n'avais pas particulièrement faim. Je ne croyais pas manger. Je fouillai à la recherche d'une fourchette. Je ne la trouvai pas. Je ne savais même pas que j'avais pris une salade. J'étais sûre avoir pris un sandwich. Bref, je me leva en avertissant les autres que j'allais simplement me chercher un ustensile, même si je ne mangerais rien, ce midi encore. Je commença à marcher, en regardant le sol, sans trop prêter attention à ce que pourrait heurté mon passage. Pas trop loin, je bouscula quelqu'un. Je leva rapidement les yeux pour voir une personne dont je ne saurai que dire que le teint de sa peau est particulier, mais intéressant. Mon père aurait adorer pouvoir étudier cette peau.

- J'étais un peu ailleurs, veuillez me pardonner mademoiselle.

Le son de sa voix perça complètement mes pensés. Ce n'était pas de sa faute, mais bien de la mienne, je ne regardais pas par où j'allais et je ne prêtais pas attention à ce qui arrivait vers moi.

- Mais non, voyons. C'est bien de ma faute. J'avais les yeux rivés au sol, sans prêter attention a ce qui pouvais bien arriver. Je m'en excuse. Vous êtes tout de même pardonner.

Je lui sourit, c'est le premier professeur qui m'adresse la parole directement.

- Nous n'allons pas commencer à définir à qui la faute de ce qui est arrivé, l'important, ce n'est pas ce qui est arrivé, mais bien ce que ça rapporte; Une belle rencontre.

Ryutsuki fut légèrement surpris par le comportement de la jeune femme, pour lui la collision était due à sa maladresse ainsi que son esprit particulièrement rêveur. Il accepta pour autant l'excuse de sa collègue tout en se disant qu'on pouvez conclure à une inadvertance partagée. Toujours un peu étonné par cette rencontre soudaine, l'elfe entreprit de prendre place sur la chaise posée face à son plateau toujours entier et complet.

Le Kagami sourit discrètement devant cette prouesse de sa part, il aurait plutôt parier sur une dégringolade d'aliments diverses. Se rendant compte qu'il manquait à la plus élémentaire politesse, le professeur de guérison tourna son regard vers celle qu'il avait bousculé et sortit d'un ton neutre:

- Je me nomme Ryutsuki Kagami, récemment affecté comme professeur de guérison au sein de cette institut. Je ne vous apprendrez probablement rien en disant que je suis un représentant des elfes, plus précisemment ceux des bois. Et vous mademoiselle ?

Il n'attendit pas la réplique et entama lentement son repas.

Je souriais bien gentiment. Il avait l'air légèrement surpris de ma réaction. Étais-je supposer mal réagir? Le plaquer dans le mur ou lui lancer des insultes? Je ne savais pas vraiment comment les gens agissaient ici, mais je saurais éviter de ne pas les bousculer. Mon père m'a toujours dit d'être reconnaissante de ce qui m'arrivait, ce n'était peut-être pas pareil pour tout le monde.

- Je me nomme Ryutsuki Kagami, récemment affecté comme professeur de guérison au sein de cette institut. Je ne vous apprendrez probablement rien en disant que je suis un représentant des elfes, plus précisément ceux des bois. Et vous mademoiselle ?

J'écoutai bien attentivement le professeur, persuadé que Affecté n'est pas le bon terme dans ces circonstances. Un elf? En fait, oui, vous me l'apprenez, monsieur, je n'étais pas la meilleure en déduction.

- Je suis...

J'arrêtai ma phrase. Quel impolitesse! Il se présente et, quand c'est mon tour, il commence a manger, nonchalamment. À l'habitude, on finit les présentations, on souhaite à tout le monde de se nourrir à sa faim pour ce repas, mais pas lui. J'espère que ce n'est pas tout le monde qui agissent comme ça. Je le regardai manger, d'un air prêt à faire des reproches. Je déposai mes mains sur mes hanches, signe inévitable de mécontentement.

Ryutsuki sentit sans tourner son regard vers la jeune femme qu'il avait peut être eu l'estomac plus important qu'sa curiosité et accessoirement sa politesse. Le jeune elfe entreprit d'engloutir discrètement ce qu'il avait pu prendre en bouche et posa ses yeux vers ceux de sa collègue, détournant le reste de son corps dans la foulée dans un sourire gêné.

- J'étais attentif à ce qu'tu allais prononcer à ton propos. Ce n'est pas du fait qu'je me concentre relativement sur mon plateau qu'mon ouïe deviens incapable de saisir les sons environnants. Là disons qu'reprendre de quoi tenir était une priorité après mon premier cours, c'est plus épuisant qu'je le pensais.

Son visage se détendit, pensant avoir su rattraper son erreur et il détailla un peu plus celle lui faisant face. Ses poings sur les hanches ainsi qu'les pupilles tournées vers lui, donnèrent raison sur le fait qu'elle n'avait pas dû apprécier qu'il entame son repas un peu de manière expéditive. Son attention se perdit dans les multiples particularités la distinguant tout en repensant à une remarque dite par celle qu'il avait bousculer. Une 'belle rencontre' était effectivement adéquat, ses travers mis à part.

- Je m'en voudrais d'offenser une jolie demoiselle.

Il n'avait pu retenir cette taquinerie alors qu'il notait chaque indice lui permettant de supposer la matière enseignée par sa collègue.

Je remarquai que j'avais beaucoup plus l'air fâcher par ce comportement que je ne l'était réellement. Certes, j'aurai préféré finir ma phrase avant de le voir commencer son repas aussi rapidement. Je ne pense pas qu'il était mourant non plus. Quand il réalisa enfin que ce n'était pas poli ce qu'il vient de faire, il me regarda, en adressant un petit sourire gêné. Je soupirai, je me sens comme une mère où son enfant a mal agis.

-J'étais attentif à ce qu'tu allais prononcer à ton propos. Ce n'est pas du fait qu'je me concentre relativement sur mon plateau qu'mon ouïe deviens incapable de saisir les sons environnants. Là disons qu'reprendre de quoi tenir était une priorité après mon premier cours, c'est plus épuisant qu'je le pensais.

Je prit une grande respiration, non pas parce qu'il m'a offenser avec son excuse minable, mais parce que la cafétéria se fait de plus en plus forte. Tous le monde cri, rit et parler. Ça me donne mal à la tête. Où est ma flûte? Elle n'est pas sur moi. Et mon violon? Je ne pensais pas que c'était nécessaire de l'emmener pour manger.

-Non, vous n'étiez pas attentif. Vous auriez entendu mais pas écouter, vous n'aurez absolument rien retenu. Mais, maintenant que vous avez fini, je crois bien pouvoir enfin me présenter.

Je regarda un peu partout, personne ne se calmait, bien au contraire, ils faisaient de plus en plus de bruit. D'une main, je me frotta le front, en fermant les yeux.

- Je m’appelle Liana Da Valle Marcheselli De Florence, nouvelle professeure de Musique. Je ne suis qu'une simple humaine, venant du futur pour mon père. L'un des plus grands scientifique de l'histoire.

Je souris gentiment, j'avais tellement envie de parler des exploits de mon père. Mais je ne crois guère que ça lui intéresserait.

L'elfe fit en sorte de se concentrer sur les informations fournies par sa collègue au delà du brouhaha de la cafétéria. Le jeune professeur fut légèrement surpris par la longueur du nom de la jeune femme, étant certain de ne pas le retenir vu ses maigres capacités dans ce domaine. Il sourit légèrement en sachant qu'elle enseignait la musique, ne connaissant pas toutes les disciplines, il n'aurait pas cru la présence d'un tel enseignement au sein de la Zen'shi.

Ryutsuki ne put qu'constater que Liana semblait incommodée par le chahut régnant, sa générosité habituelle lui souffla d'user de ses capacités afin de soulager ce qu'incomodait particulièrement la Da Valle vu ce qu'il constatait

- Eh bien j'ai l'impression qu'le lieu actuel n'est pas tout à fait le plus adapté pour toi. Je me propose afin de réduire ta perception de cette cacophonie, ton oreille ne semble pas supporter tout ceci.

Le Kagami se focalisa quelques minutes sur son repas afin de se rassasier pleinement tout en gardant un regard attentif par moment sur celle venue du futur. Une fois ceci fait, dans une relative douceur, il se leva et posa ses mains sur le front de l'humaine et massa les tempes douloureuses en murmurant.

- Suis moi vers la fenêtre, tu pourras te concentrer sur des sons plus tolérables.

L'elfe posa un regard vers le reste de la cafétéria, les pensées un peu ailleurs.