Les potions fonctionnent toujours ! Du moins les miennes !

Après tout cela, Lia ne put plonger de nouveau son regard dans celui de Kazuki, l’embarras la rongeant de l’intérieur. Elle était toujours aussi rouge et ne pouvait faire autrement que regarder ailleurs, et la couleur ne fit qu’empirer d’avantage au contact des lèvres du jeune homme sur son cou. Le regardant descendre, elle tenta tant bien que mal de retenir ses gémissements, son corps devenant évidemment de plus en plus chaud, et de plus en plus elle en avait marre d’attendre qu’il la pénètre.

Au moins, ça ne pris pas trop de temps avant qu’il ne sorte son sexe, la jeune femme ne pouvant faire autrement que de regarder. Elle se demanda un moment si vraiment il allait pouvoir entrer en elle, alors qu’elle avait du mal à entrer deux doigts lorsqu’elle se satisfaisait elle-même. Mais elle était tellement humide, qu’elle s’en fichait si elle devait souffrir un peu lors de la pénétration. Elle ne voulait que ça en ce moment, si bien qu’elle en perdait presque la tête.

– Allez je t’en pris je ne tiens plus…

Et son souhait fut exaucé, alors qu’elle se fit agrippée et attirée vers lui, elle sentit en même temps son membre entrer en elle, lui arrachant un gémissement de plaisir un peu trop fort à son gout. Elle cacha son visage contre l’épaule de Kazuki par la suite, son corps tremblant un peu. La jeune femme le mordait légèrement ; pas pour lui faire mal, simplement pour avoir quelque chose pour étouffer ses gémissements. Après tout, elle ne voulait pas que des étudiants les croisent, elle allait être la risée de tous advenant le cas où ils seraient découverts…

La demi-elfe ressentait le sexe de son partenaire s’enfoncer à répétition en elle, touchant le fond de son intimité à chaque mouvement de bassin. Pour tenter de lui facilité un peu la tâche, elle commença à agiter ses propres hanches, bien que dans cette position elle avait un peu de mal. Ses petits gémissements envahirent la pièce.

Oh lala ! C’était tellement bon que Lia ne put retenir ses gémissements très longtemps, tentant d’abord de mordre un peu plus fort Kazuki, mais le relâchant rapidement pour éviter de lui faire mal à nouveau. Au moins, elle pouvait constater qu’un coup entre les jambes ne l’empêchait pas d’avoir une érection, ni même de faire l’amour –plutôt baiser dans ce cas-ci puisqu’il n’y a pas vraiment d’amour– comme un animal sauvage. La magicienne ressentait le sexe de l’humain aller et venir rapidement et sauvagement en elle, tapant tout au fond à chaque fois, ce qui lui envoyait des décharges de plaisir dans tout le corps.

– Aah !! Elle a fondue en même temps que ma fierté et ma résistance… Hm !!!

Évidemment, cela ne prit pas beaucoup de temps avant qu’elle sente que le plaisir parvenait à son comble ; avant qu’elle sente que l’orgasme allait bientôt la frapper. Et le fait qu’il ne faisait que continuer encore plus rapidement et plus fortement ses mouvements de bassins n’aidait pas à cela. Son sexe se resserra autour du membre bien dur de son collègue qui s’amusait à la baiser comme elle n’avait jamais été baisée – et c’était le cas de le dire.

La jouissance arriva enfin, provoquant un spasme dans tout son corps et une légère crispation vers l’arrête. Ne voulant pas déranger toute l’école, elle retient son cri, se mordant la lèvre inférieure assez fort pour y arriver, allant jusqu’à se faire légèrement saigner. Au moins, Kazuki s’était retiré avant de jouir aussi, ce qui la soulagea. Elle ne tenait pas à tomber enceinte après tout, elle était encore trop jeune pour ça… enfin selon elle, même si la plupart des femmes de son âge, et de cette époque, étaient déjà mariées et avaient quelques enfants derrière elles.

Laissant son corps s’appuyer un peu contre celui de l’humain, Lia ne répondit pas à sa question, puisqu’elle ne savait quoi penser. Ce fut plutôt agréable en effet, quoique douloureux aussi au début, alors elle aurait répondu un oui mais aussi un non. La jeune femme haussa simplement les épaules, ne posant toujours pas son regard dans celui du jeune homme.

Les cordes relâchèrent enfin ses membres, ce qui fit grand plaisir à la jeune femme qui ne tarda pas à se frotter les poignets, ceux-ci possédant de nombreuses marques rouges à cause de ses débattements. Elle soupira, s’imaginant déjà les commentaires de la part de ses élèves demain, elle n’y échappera certainement pas… M’enfin, elle verrait demain si ça en aura valu la peine ou non. Et à nouveau il l’embrassa, un baiser beaucoup plus doux cette fois, ce qui la fit évidemment rougir de nouveau ; elle rougissait si facilement, c’était un fait.

Lia se laissa faire, mais se releva au bout d’un moment d’au-dessus du jeune homme, se doutant que celui-ci voudrait sûrement repartir pour aller se reposer ou retourner à ses occupations. Attrapant un mouchoir, elle nettoya la semence de Kazuki sur ses cuisses et le bas de son ventre, jusqu’à apercevoir les pièces d’or devant son visage. Elle plongea son regard bleu dans les yeux rouges de son collègue, ne disant rien le temps de ses explications. Elle sembla hésiter un moment, mais comme elle s’était elle aussi amusée, elle se contenta simplement de repousser un peu sa main.

– Garde tes pièces d’or, et je ne les utiliserai pas sur moi puisque tu dis ne pas aimer posséder une femme autrement que par tes propres moyens. Et comme tu m’as assuré ne pas me «laisser filer»….

Elle alla reprendre ses vêtements et les remit en place sur elle, replaçant également le reste des objets de la classe ; surtout la règle sur le coin du tableau.

Évidemment, la demi-elfe ne s’attendait pas à ce que la soirée se termine autrement, son collègue, ayant maintenant eu ce qu’il voulait, ne tarda pas à s’éclipser pour de bon par la porte. Elle soupira, se demandant si vraiment tous les hommes étaient comme ça ou si certains avaient bien envie de rester avec la fille pour dormir collés la nuit. Encore des scénarios trop romantiques et inutiles ? Fort probablement. Et elle dut avouer qu’elle se sentait un peu déçue que ça se termine comme ça, bien qu’elle n’avait pas vraiment d’attentes de la part d’un homme qui ligotait une femme pour la baiser. M’enfin…

Ayant finalement tout replacé à sa place, Lia reprit ses bouquins, ses potions et ses autres effets personnels, puis sortit à son tour de la classe, verrouillant le local derrière elle. Comme la nuit était déjà tombée, il n’y avait évidemment personne dans les couloirs, sauf quelques surveillants qui faisaient leurs rondes habituelles. En croisant un, elle le salua, puis continua son chemin jusqu’à la sortie de l’établissement.

Il était vrai qu’elle aurait pu prendre une chambre dans l’institut, mais elle n’y tenait pas. Elle aimait avoir sa propre tranquillité sans jamais avoir à craindre de déranger quelqu’un d’autre parce qu’elle regardait la télé ou prenait sa douche tard le soir. La jeune femme rentra chez elle et referma la porte de sa maison derrière elle, filant directement dans la douche, puis au lit, où cela lui prit quelques minutes avant de finalement s’endormir pour la nuit…