Rencontre à la tire. [PV Danael] [End]

Valkar.. Ce village calme et apaisant. Ou tout semblait n'être que douceur et volupté. Le roi qui les gouvernait était bon, sans pour autant être faible. La douce odeur des restaurants qui courait les rues de la ville a cette heure, emplissait de bonheur l'âme de quiconque y marchait. Tous, sauf un. Un homme grand, en tenue militaire, venu d'un autre monde, semblait trancher la foule en deux. Les éclats du soleil reflétaient sur ses lunettes noires, éblouissants certains passants. Ces gens avaient un air de béatitude.. Tss. Quel naïveté. Ils devaient sûrement croire encore aux principes imbéciles que sont la beauté, la bonté, la sécurité, la famille. Rien a voir avec Ivarnum, où chacun vivait pour lui, et pour la reine. Ce système marchait a merveille et en rendait les habitants plus forts. Comment donc avait il pu se tromper de route a ce point. Valkar au lieu de Ivarnum. Il aurait du pressentir cela. Les rues étaient étrangement calmés, cela en devenait presque inquiétant. Quand soudain, alors qu'il bousculait négligemment les passants, un jeune enfant vint s'écraser comme une mouche sur la botte de l'ex-capitaine. Il avait l'air triste, et souffrant, n'ayant que la peau sur les os, et quelques muscles pour courir. Dans sa main droite, il tenait une bourse.

Alors Wasaki comprit la source de cette cavalcade. Un homme, blond, courait derrière lui, comme un dératé, en hurlant a tout va: Au Voleur, Au voleur, il m'a pris mon argent. Alors l'officier ramassa l'enfant mort de trouille, le laissant partir comme si de rien n'était. Il faisait cela pour survivre, on ne devrait même pas le pourchasser. Attendant que le poursuivant arrive a sa hauteur, il tendit soudainement la jambe, faisant s'étaler de tout son long le jeune garçon, qui semblait porter une tenue atypique.. Semblable a un uniforme. Un militaire aussi?

- Laisse la fuir, avec ton argent il va se nourrir, et se sauver d'une mort certaine. Tu a un cœur n'est ce pas? Ou alors est il bercé d'illusions comme tout le monde ici? Voilà pour toi.

Il lui lança devant le nez une petite bourse, d'un montant supérieur a celui de la bourse volée.

Danaël était là depuis un bout de temps maintenant. Il avait trouvé une faille d'Oblivion dans le volcan de cette île mais cette faille était à ses unique et elle permet juste de parvenir à cette île. Il s'était dit qu'il trouverait un moyen de sortir d'ici, non seulement parce que Jurion l'embêtait avec ses questions de connaissances et ses entraînements épuisant, mais aussi parce qu'il voulait se venger d'Ouroboros et de Junon. Mais à force, son envie partait et Jurion lui a apprit que la vengeance n'est pas la bonne solution... Et qu'il faut aussi la saisir au bon moment.
Le jeune homme se baladait dans Valkar, la ville de son collège. Dans ses moments libres, il aimait bien se promener dans ce village, il était si calme (même si Jurion est hyperactif). Mais aujourd'hui, Danaël avait des frissons dans le dos, sans savoir la raison. Il regardait les restaurants bordant la rue, sentant la bonne odeur de viande grillé à la broche...
Soudain, un jeune enfant le bouscula et partit en courant devant lui sans même dire pardon. Danaël fut outragé par son acte mais quelque chose clochait: il se sentait plus léger. Il fouilla sur lui pour savoir ce qu'il manquait quand soudain la stupeur apparu sur son visage: sa bourse s'est envolée. Il serra des dents, en ayant une idée de la personne qui l'avait volé. Il commença à courir, cherchant de ses yeux le maigre garçon qui est aussi un maître-renard. Il plissa des yeux et le vit courir en direction de l'auberge. Il couru à sa poursuite, voulant récupérer son or. Il vit le garçon trébucher, se disant que c'était sa chance. Mais soudain, il perdit l'équilibre et trébucha, laissant l'enfant partir avec son or. Il grincha et regarda la chose qu'il l'avait fait tomber. C'était le pied d'une personne qui faisait un peu peur à voir en dessous. Sa grandeur et ses cheveux gris lui donnait l'air sombre de ses pieds. Danaël ravala sa salive.

- Laisse la fuir, avec ton argent il va se nourrir, et se sauver d'une mort certaine. Tu a un cœur n'est ce pas? Ou alors est il bercé d'illusions comme tout le monde ici? Voilà pour toi.

Le jeune homme reçu quelque chose de consistant sur le corps. Lorsqu'il examina son ventre, il consatata que la chose était une bourse. Il inclina ses sourcils, donnant à son regard un air vexé. Il avait raison, pourquoi n'y pas avoir pensé plus tôt ? "C'est parce que t'es trop idiot pour comprendre..."Il poussa un soupir en se levant et tendit la bourse à la personne devant lui.

-Vous avez raison. J'aurais dû réfléchir à deux fois. Tenez, reprenez votre bourse. De toute façon, elle ne servira qu'à m'alourdir.

Même sur ses pieds, son interlocuteur était plus grand que lui. Quand il examina ses habits, il remarqua que ses vêtements ne sont pas typique de la région Valkar, donc il venait des grandes villes futuristes. Ou du futur, comme lui. Etant curieux, il ouvrit la bouche pour lui poser une question.

-Hm, d'après vos habits vous n'êtes pas de Valkar, je présume ? D'où venez-vous ?

Le blondinet ne semblait pas aussi borné qu'il n'y paraissait. Il avait sûrement un bon fond.. Enfin, un bon fond, dans le monde moderne ne pouvait être un avantage..Heureusement. Il lui rendait même sa bourse a présent, accompagnée par un petit mots d'excuse. Décidément. La force de son esprit était bien petite. Quand soudain, il le frappa d'une question étrange, et très intrusive.

-Hm, d'après vos habits vous n'êtes pas de Valkar, je présume ? D'où venez-vous ?

Il n'était pas pressé de lui répondre. S'il lui disait Ivarnum, il allait sûrement s'apeurer, et alerter les autorités de Valkar du danger. D'un autre côté, les gens de Valkar n'aimaient pas beaucoup plus les hommes du futur. Il était dans une impasse. Il décida donc d'une réponse..marquante.

- Avant de poser des questions aussi intrusive, on se présente, petit co*. Personne ne t'a appris la politesse ici?

Il l'avait, en plus, gratifié d'un regard qui voulait tout dire. Pour ne le résumer qu'en un groupe de mot: " Écartes toi de mon chemin". Ce qu'il pensait actuellement était bien plus violent, mais son code d'honneur ne lui autorisait pas de telles pratiques, en tout cas aussi poussées. Tout était dit. Il n'aimait pas cet homme. De toute façon, un Valkarien ne pouvait faire preuve ni de bon sens, ni de force. Si un jour Ivarnum décidait d'envahir Valkar, ce serait réglé en a peine deux mois.

- Et voilà! Le petit oiseau s'est fait dessus. Il retourne au nid avec la tête sous les ailes. Rire ne te sert de me répondre si c'est pour aggraver ton cas. Et puis ne crois pas partir ainsi. Personne ne manque de respect au capitaine de la garde personnelle du prince d'Ivarnum.

Sa main se transforma en un grappin aiguisé, et son bras se mît a se transformer un tube de zinc, extrêmement long, et flexible. Il lança son bras vers l'avant, accrochant le grappin a un toi de la rue. Se balançant vers l'avant, il atterrit devant le petit blond, au trop grand bec.

- Croyais tu que tu pourrais partir ainsi? Je réclame des excuses présentement. A moins que tu ne veuilles voir un peu plus de ce merveilleux pouvoir.

Il le fixait a présent droit dans les yeux, ne fléchissant pas. Il était sur de sa supériorité. Le ton volontairement arrogant et irrespectueux qu'il employait forçait le jeune homme a montrer ce qu'il avait, en employant une expression vulgaire, dans le slip. Il exaltait une puissance.. Dont lui même ne devait pas se douter. Peut-être Wasaki pourrait il l'utiliser, a bon escient.

- Et bien voilà! Tu vois quand tu veux! L'oisillon vient de casser son œuf. Tu cesses de jouer les faibles. E ta puissance est incomparable, comme je m'y attendais. Allez.. Pas besoin de faire tan de raffut, tu ne vas rien détruire du tout. Et je ne peux que te conseiller de détacher ta main de ce cimeterre. Sinon je vais le fâcher... Non je rigole. Allez redescends d'un étage, tu ne vas pas céder a un démon pour si peu.. Ou peut être est tu vraiment faible. Démon! C'est a toi que je parle a présent! Laisse le un peu vivre sa vie tout seul, et faie ses choix par lui même. Je sais que la voie que tu lui conseilles est bonne, mais il doit construire sa force sans toi, et tu le sais aussi bien que moi. Qu'à tu a faire d'un corps faible? Forgeons le ensemble, a un avenir qui te sera plus profitable. Vois ta puissance dans ce corps frêle. Imagine la dans un corps entraîné! Le corps humain n'est qu'un jouet pour toi. Joue avec moi. Si tu refuses, tu resteras a jamais un diablotin de rien du tout.. C'est ça que tu veux?

Pendant tout ce temps, il n'avait pas esquissé un mouvement de frayeur ou de retrait. Il était confiant. Il voulait ce pouvoir, et il l'aurait. Un démon ne pouvait refuser une opportunité pareille, aussi idiot qu'il puisse être. Les démons fonctionnent exactement comme des chiens. Montre leur que tu es le patron et que tu n'a pas peur, et il s'adoucissent.

- Ce n'est pas la première fois que je croise des démons. Et crois moi, tu es loin d'être le plus impressionnant. Tu sais ce qui te manque? La puissance originelle. Celle offerte par ton corps d'accueil. Tu es jeune, je suppose, et idiot. J'ai l'expérience des camps d'entraînement, nous pourrions nous aider mutuellement.

- Enchanté divine seigneurie! Si j'avais su qui pus étiez, je me serais comporté autrement. Vous n'êtes donc pas si faible que je le pensais. Cependant votre compréhension est légèrement a déplorer, mon cher. Je n'ai que faire d'héberger votre esprit dans mon corps! Vous ne feriez que m'affaiblir! Non ce que je voulais dire, c'est que, étant un ancien capitaine, je connais l'art de la guerre, autant que celui de l'entraînement. Je te propose un corps plus puissant, sans te faire changer d'habitat. Je désire entraîner ce jeune homme en qui tu a fait ton nid. Je souhaite l'entraîner physiquement! Alors? Marché conclu?

A ces mots, il tendit sa main ouverte, s'approchant dangereusement du Dieu. Il voulais conclure ça pacte avec lui. Bien sur, il y trouverait son propre intérêt, mais il ne jugeait pas nécessaire de lui dévoiler ses projets dans l'immédiat. Bizarrement, dans cette situation, il commençait légèrement a stresser. Le dieu pouvait lui arracher la tête d'un seul coup, et il le savait pertinemment. Il n'était pas de taille. Enfin bon. Maintenant, il aurait pris plus de risque en revenant en arrière.

La rue, devenue trop calme, lui semblait regarder l'étrange scène, où un homme regardait une sorte de démon droit dans les yeux, lui enfant la main comme pour un pacte.

La main du Dieu vint se coller a la sienne, les unifiant ainsi. Il n'avait pas négocié les clauses du contrat, ou en tout cas n'avait appliqué que deux contraintes: Pousser le jeune homme dans ses retranchements, ce qui, en soit, n'était pas une contrainte, et ne pas utiliser la Colère d'Aion. Il ne savait pas de quoi il s'agissait, mais puisque son client le voulait. Il préférait nettement discuter avec Jurion qu'avec son hôte blond. Maintenant, il fallait voir sa réaction a celui la. Pour sur, il allait le prendre mal. Enfin bon, ce n'était pas son problème. Il était embauché, peu importé les réticences qu'on pourrait lui opposer. Enfin, presque engagé. Il manquait un détail..très important.

- Tant qu'à parler de choses qui fâchent, abordons ce sujet ci. L'argent. Je ne fais pas ça par plaisir, tu t'en doutes je pense. Quelle somme pourrais tu le proposer? Étant un Dieu, tes moyens sont illimités, non? Alors je veux argent comptant et trébuchant, sinon, pas d'entraînement. Et la dessus,comme sur tout le reste, je serai intransigeant. On s'est bien compris?

Son regard s'était durci, tout comme son visage. Il ne fléchirait pas, et encore moins devant la menace. Il ne connaissait que trop bien tout cela.

- Tu ne vois pas l'intérêt de l'argent? Raison de plus pour me payer grassement, je saurai quoi en faire, de mon côté. Pour les horaires, je pense que deux heures par jour au minimum seraient nécessaires, vu le point de départ..

Il regarda le petit blond, en se disant qu'il allait avoir beaucoup de travail. Concernant l'argent, il saurait effectivement quoi en faire. Il avait un grand projet pour son avenir, qu'il ne pouvait dévoiler pour le moment. Mais il avait besoin de fonds. Et ce dieu déchu, en plus de le payer, pourrait lui être utile plus tard. Bref, la n'était plus le sujet. En effet, le dieu venait de lui poser une question fort étrange, même pour un dieu, qui s'ensuivit d'un rire sonore et profond. Wasaki attendit sagement que ce rire tonitruant soit fini, pour enfin prendre la parole, un air fort grave sur son visage.

- Les Enfers ne sont pas un lieu de vacances. Tu ferais mieux de ne pas y aller. Cependant, le fait que tu veuilles te faire trucider ne me dérange pas outrance. Simplement je veux deux garanties. La première, que tu attendras la fin de mon entraînement pour y aller, deuxièmement, que ma paye sera plus grosse si je t'indique une porte des enfers. Comme je te crois honnête, je te révèle celle ci immédiatement, en gage de gratitude, tu accepteras mes condition, comme j'acceptai les tiennes plus tôt. Dirigé toi vers Ivarnum, et demande a être reçu par la reine. Présente toi comme un aventurier, venu pour une affaire d'ordre privée, depuis le Royaume de Valkar. Tu obtiendra audience. Une fois la, explique que le roi de Valkar désire envoyer un éclaireur, en l'occurrence toi, dans les Enfers, afin d'une expédition future. Explique bien que pour l'éclaireur, un passage sur et le meilleur. Or la seule souveraine a posséder encore une clé des Enfers, c'est elle. Promet lui une importante somme d'argent, que tu lui donneras, et elle te laissera entrer. Si elle refuse, place toi près d'elle et murmure: Par le sang de mes aïeux, je jure que jamais je ne ferai déshonneur a mon patrimoine. C?est la devise de la Famille Royale. Si elle te demande d'où tu la tiens, ne réponds pas. La porte des enfers te sera ouverte. Ce n'est pas simple, tu dois être parfaitement crédible et sur de toi. Fais attention.

Ayant fini son explication, l'air toujours aussi grave, il attendit une réponse du démon, sur le visage duquel se lisait la réflexion.

- Si l'on disais...Demain a 8h, dans la forêt? Ça te va ainsi?

Sans attendre de réponse, comme si tout était conclu, Wasaki tourna les talons, s'éloignant du Dieu déchu. Son plan se mettait enfin en place. Tout allait devenir idéal pour lui a présent.. Et puis, il ne prenait pas de gros risques, puisque le plan qu'il avait donné au démon était complètement faux. Des qu'il mentionnerait le nom de Valkar, la reine le décapiterait, comme un malpropre. Et quand bien même elle ne le ferait pas, les démons de l'enfer se chargerait de manger ce dieu ainsi que ce petit blond si faible. Au tournant de la rue, il éclata de rire, au vu de la manipulation parfaite qu'il venait encore de réussir. Une chance que Jurion ne connaisse rien a l'histoire de cette île. Ce plan était parfait. Il allait amasser des fonds pour son projet, beaucoup d'argent, et il serait débarrasser d'un éventuel géneur. En pensant a son projet, il regarda le soleil, serrant son poing, se faisant une promesse.

- Ne t'en fais pas Mina, je reviendrais bientôt a tes côtés.. Je retournerais bientôt a ma vie.. Attends moi sagement!

De qui parlait il? Une femme qu'il aimait apparemment, mais qui..?

[Rp Terminé ici je pense.]

[Okay, marque-le dans le titre]