Quand le sort s'acharne [Pv Danaël]

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Visiblement, tout allait de travers. C'était maintenant la deuxième fois que la jeune femme se retrouvait en cage, dont la troisième fois qu'elle se retrouvait de nouveau sans maître. Elle savait qu'elle avait un comportement difficile mais franchement, elle commençait presque à trouver cela vexant. Tout le monde la rejetait, pourquoi ? Oh et puis après tout, qu'est-ce qu'elle en avait à foutre ?! Elle voulait être libre, tout simplement, et encore une fois, elle ne l'était pas ! Ses deux anciens maîtres l'ayant simplement laissé partir, ce qui avait fait son affaire, mais il avait fallut que des brigands qui passaient sur son chemin la capturent et la ramène au Marché d'Esclave.

À nouveau, elle était assise dans une cage trop petite, et se retrouvait coincée avec le même vendeur que la dernière fois, qui semblait bien amusé de son sort. Oh que la jeune hybride comptait lui régler son compte à ce gros tas de graisse lorsqu'elle sortirait d'ici ! Oh qu'il allait avoir très mal ! Feulant après lui, le gros lourdeau finit par se reculer et aller se moquer de quelqu'un d'autre. Assise en tailleurs, elle appuya son menton sur la paume de sa main, son coude lui-même appuyé contre son genoux pour soutenir sa tête qui semblait plutôt lourde d'ennuie en ce moment... Peut-être qu'elle devrait s'adoucir un peu après tout...? Au fond, étais-ce si pénible d'avoir un maître...? Un lit, de la nourriture, un endroit pour dormir... et si elle avait de la chance il la laisserait sortir dehors autant qu'elle le voulait...

Quelques personnes s'arrêtèrent devant elle, et pour une fois, à la grande surprise du vendeur, elle se tint tranquille, acceptant de miauler un peu pour se rendre plus mignonne et agréable à l'oeil. Elle se surprit même elle-même de ronronner suite à quelques caresses sur la tête. Mais bon, elle était tellement désespérée de sortir de cette cage qu'en ce moment elle aurait pas mal accepter de tout faire.

Un homme qui devait avoir dans la mi-quarantaine et semblant plutôt louche finit par s'arrêter devant sa cage et l'observer. Et quand elle disait louche, elle voulait dire étrange : cet homme avait le dos un peu voûté et ressemblait à ces intellos de services avec ses petites lunettes. Il avait l'air d'un gamin pré-pubère qui n'aurait jamais vu de fille de près de sa vie. Les oreilles de la fille-chat se rabaissèrent sur le derrière de sa tête. Cet homme lui faisait peur. Elle se voyait déjà ligoter dans un sous-sol miteux à devoir subir tous les fantasmes bizarroïdes de ce type. Tentant d'user la carte de la gentillesse avec elle, il ouvrit la cage et la fit sortir, mais Kida ne vit en ce moment qu'une belle occasion pour se sauver, ce qu'elle fit. Le vendeur lui cria de revenir immédiatement mais la jeune fille n'en fit rien, courant vers ce qu'elle croyait pouvoir être la liberté..!

- Reviens sale chat de gouttière !!!
- Même pas en rêves ! Je suis liiiiibre..!!! Aie. !

Sa liberté ne fut pas très longue, alors qu'elle fonça malencontreusement dans une personne et tomba à la renverse sous le choc.

Jurion ne se montrait jamais trop. Mais quand l'occasion lui venait de sortir, il ne se laissait pas renfermer si facilement. Un beau jour d'été bien chaud comme on aime. Le garçon était habillé d'un simple tee-shirt rouge, une écharpe bleue qu'il gardait tout l'été sur lui et un pantalon noir. Les mains dans les poches, il se baladait sur le marché d'Ivarnum, regardant les différents bric-à-brac à vendre. Il n'avait jamais vu autant de voleur dans cette endroit: il a dû arrêter quatre brigands qui s'étaient attaqué à lui. Et les marchands étaient si vulgaire et radin sur les prix... Pour une pomme, il a dû payer 10 pièces d'or ! Il continuait de marcher entre les étalage, quand il vu une vieille femme enfermé dans une cage. Il s'approcha d'elle, un peu curieux. La vieille femme leva les yeux vers lui, et sourit.

-Vous voulez m'acheter ? Je fais le ménage, la cuisine, le repassage...

Et elle continua de parler pendant que le jeune homme demanda au marchand ce qu'elle faisait en cage. Il lui répondit d'un ton nonchalant qu'il vendait une esclave, et que personne n'allait acheter cette vieille peau. Un marché d'esclave ? Intéressant... Il marcha entre les cages, regardant les esclaves un par un. Il y avait des enfants de 9 cycles aux vieilles personnes. Il voulait en acheter un, mais dans le métier de forgeron, on ne gagnait pas des masses en période de paix. 1000 pièces d'or le gamin de 11 ans ! Il se disait que c'était du n'importe quoi, ce marché, et que les marchands regrettaient le métier, à ces prix-là. A ce moment-là, il s'attarda sur une jeune esclave humaine, avec des oreilles de chat. Il fit un regard interrogateur quand celle-ci miaula en guise de bonjour. Il s'approcha d'elle, et lui caressa la joue, qui à son avis lui plaisait bien car elle ronronna.

Mais, il allait devoir renoncer, vu comme elle était bâtit et son âge, 1000 pièces d'or étaient mince pour le marchand. Il poussa un soupir et poursuivit son chemin. Il se demanda quand son maître allait lui donner sa paye de mois, comme cela, il reviendrait ici pour acheter un esclave. Mais quand même, Valkar et Ivarnum sont loin... En regardant sa bourse, il entendit une bête meugler. Il leva les yeux, c'était enfaîte le marchand-gardien de la femme-chat, qui ne regardait pas où elle allait. Elle fonça droit sur lui, tombant par terre mais lui ne bougea pas d'un pouce. TLIT ! Une idée lui vint à l'esprit. Il se baissa et empoigna si fort la main de l'esclave, pour lui retirer l'envie de s'évader une fois de plus.

-Bien tenté ! Dommage que tu sois tombé sur moi... Méchante esclave !

La voix taquin qu'il avait prit lui plaisait bien. Il se demanda si elle apprécia sa raillerie car elle en allait peut-être subir d'autres... Le marchand alla dans la direction du "héros au torse implacable", tout essoufflé.

-Mer... Merci de l'avoir... Pff... De l'avoir attrapée !
-Oh, cela mérite bien une petite récompense non ? Mais je pense que c'est à moi de négocier, non ? Alors... Que dites-vous de baisser le prix de cette charmante créature ? Disons donc... 500 pièces d'or ?

Le marchand ne bougea pas les lèvres pendant quelques instants, surprit par la réaction du garçon. Puis son visage vira au rouge tandis qu'il insultait violemment le jeune homme qui se contenta de siffler. Ayant fini de l'injurer, il sourit au gardien.

-C'est soit ça, soit ma main glisse de sa poignée et hop ! Plus d'esclave ! Allons bon, mieux vaut gagner 500 pièces d'or que rien du tout, non ?

Tout le monde présent rigolèrent autour d'eux. Le marchand revira au rouge, mais cette fois-ci, c'est la honte qui était présent sur son visage. Il tendit la main comme pour accepter le troc et le garçon lui donna sa bourse complète. Puis il fit demi-tour, en rigolant de savoir comment il allait la déplacer sans qu'elle s'évade. Comme il n'était pas très con, il prit une corde dans son sac, attacha les mains de sa nouvelle servante dans son dos et laissa assez de corde pour pouvoir la maîtriser comme un chien.

-Bon, faisons les présentations. Je suis un personne qui vient de quelque part et que tu appelleras tout simplement "Maître". Et tu me raconteras ton histoire quand je te l'ordonnerais. Maintenant, tu peux avancer. Au fait, petite précision: tu n'obéis pas, tu as le droit à... Disons, la marque de ma lame sur ma peau ? Mais, je pense que tu vas être très gentille...

Il se mit derrière elle et posa la main sur son dos, et la poussa d'un petit coup pour qu'elle commence à avancer.

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À peine venait-elle de tomber au sol que la jeune hybride sentit quelque chose lui agripper la main et la serrer très fort ; tellement fort que ses oreilles de chat se renversèrent vers l'arrière et elle relâcha un gémissement de douleur. Prenant quand même la peine de se relever, elle tenta de ne pas suivre cet homme qui venait de lui retirer sa liberté, mais étant plus fort qu'elle, elle n'en eut pas eu le choix. Une fois arrivés devant le vendeur, il marchanda son prix, mais Kida ne portait pas vraiment attention à ce qu'il disait, essayant plutôt de défaire les doigts du jeune blond autour de son poignet - sans succès évidemment. Si ça continuait ainsi elle allait devoir recourir à ses crocs ou ses griffes et blesser les autres n'était pas quelque chose qu'elle appréciait, mais bon s'il ne la lâchait pas, elle n'aurait pas le choix.

- Mais lâche-moi toi ! Shhhhh !!!

Elle tenta un feulement, sans succès à nouveau. Et sans avoir eu le temps de réagir à autre chose, elle vit la bourse du jeune homme tomber dans les mains du vendeur, et une corde lui noua ensuite les deux poignets dans son dos. Quoi ?! C'était une farce là non ?! Elle venait d'être achetée par lui ?! Alors qu'il lui adressa la parole, le poil de la jeune esclave se hérissa sur sa queue. Comment osait-il lui parler de cette façon ?! Mais elle devait avouer qu'il lui faisait plutôt peur, et il avait une force surprenante... Et elle n'avait pas très envie de sentir la lame de son épée sur sa peau...

- Je n'ai rien à te raconter de toute façon ! Et si tu pense que je vais t'appeler maître tu peux toujours crever !

Se faisant ensuite pousser, elle manqua de perdre l'équilibre mais se reprit facilement. Kida n'avait aucune envie d'aller avec lui mais elle avança tout de même, n'ayant pas trop le choix pour le moment. Et malheureusement pour elle, comme il marchait dans son dos, elle ne pouvait pas utiliser ses griffes pour tenter de couper la corde...

-Donc... C'est normal si je te vois comme un chat. Tu te laves avec ta langue ? Et si tu ne comptes pas m'appeler "Maître", comment vas-tu m'appeler alors ?

Le garçon soupira et poussa encore une fois la servante vers l'auberge la plus proche. La nuit tombait et étant un peu loin de Valkar, ils devraient passer la nuit dans une chambre. Il pourrait peut-être voir ce qu'elle sait faire, qui sait ? L'auberge était assez grande et en bon état pour une ville dont les cambrioleurs et pyromanes sont très présent. Il s'arrêta et tira sur la corde avec assez de force pour qu'elle suive l'exemple de son maître. Il regarda autour de lui et se dirigea vers la table la plus proche. Il attacha la corde sur le pied d'une chaise, et il s'assied sur celle-ci, pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir. Il tira l'une des chaise proche de lui vers l'esclave pour qu'elle puisse s'asseoir.

-Assied-toi, ou tu vas avoir des crampes aux jambes. Et n'essaie pas de t'enfuir, sinon tu risques d'avoir des cicatrices à vie... Bon ! Si tu veux me raconter ta vie, c'est maintenant. Sinon, je ne veux pas qu'un son sort de ta bouche pendant que je discute avec l'aubergiste.

Le regard convaincant, il plongea ses yeux dans les siens, comme pour l'intimider. Puis il appela le garçon le plus proche et commanda deux bouteilles d'hydromel. Il posa la commande sur la table ainsi que deux verres. Il se servit puis stoppa net la bouteille au-dessus du deuxième verres.

-Tu as soif ? Ah non, tu as les mains liés, c'est vrai. A moins que je te donne à boire ?

Il ria pendant qu'il posa la bouteille sur la table en attendant la réponse de la jeune fille.

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Ooooh bon dieu qu'elle détestait l'insolence de cet homme. Plus elle passait de secondes avec lui et plus elle le détestait... et elle comptait déjà lui faire sa peau pendant son sommeil ! Manquant encore de tombé alors qu'elle se fit poussé de nouveau, elle marcha droit devant, levant le regard devant elle pour finalement apercevoir l'auberge. Oh non.. pas ça en plus ! Il comptait la violer peut-être ?! Ses poils se hérissèrent de nouveau.

- Non je ne me lave pas avec ma langue ! Et je t'appellerai «Chose» ! Je trouve que ça te reflète très bien !

Entrant dans l'auberge de force, elle regarda autour d'elle rapidement comme si elle comptait déjà se sauver par une fenêtre une fois la nuit tombé. Se faisant de nouveau tirer vers l'arrière, elle ne put reprendre son équilibre cette fois et tomba sur les fesses, relâchant un gémissement de douleur ; elle était tombée sur sa queue en prime. Finissant par se relever, elle sentit la corde se faire tirer vers le bas, et jetant un regard derrière elle, l'hybride vit que son nouveau «maître» avait attaché cette dernière à une patte de chaise et s'était assis dessus. Grrrr !!! Visiblement il ne voulait pas voir ses 500 pièces d'or se sauver à toutes jambes... Elle finit par s'asseoir sur la seconde chaise, n'ayant pas le choix de rester près de lui pour ne pas être tirée vers le sol par la corde.

- Je n'ai rien à te dire ! Ma vie ne te regarde pas et la tienne ne m'intéresse pas non plus..

Encore une fois, ses oreilles se penchèrent vers l'arrière. Il ne voulait pas entendre le moindre son de sa bouche ? D'accord. De toute façon, elle trouverait bien autre chose pour le provoquer sans que ça doive lui coûter quelques paroles. Une fois l'aubergiste arrivé, elle ne prononça pas le moindre mot, obéissant bien, alors qu'elle essayait déjà d'imaginer un plan d'évasion dans sa tête. Voyant deux bouteilles avec deux verres sur la table, une lueur de malice s'afficha dans le regard de Kida. Elle le laissa se servir un verre, puis le regarda lorsqu'il lui proposa de la faire boire. Oh que le temps allait être long si tous les deux ne faisaient que se chercher comme ça l'un l'autre...

- Je ne bois pas d'alcool..

Donnant un coup de pied sur le pied de la table, cette dernière vacilla sur le côté et tomba à la renverse, brisant les deux bouteilles dont le nectar se répandit au sol. Affichant une fausse mine de désolation, elle regarda le dégât.

- Oups... accroché....

Elle ne boit pas d'alcool ? Visiblement, c'est une jeune femme à fort caractère. Il poussa un soupir, posant la bouteille et approchant le verre de sa bouche. Il ne sait pas si ce fut son imagination mais il vit quelque chose bouger devant lui. Il força sur ses yeux et il cru voir l'un de ses pires cauchemars: un Nécromorphe. Il secoua sa tête et regarda à nouveau l'endroit où se tenait le monstre. Comme par enchantement, ce fut une vieille personne qu'il dévisagea. Il fronça les sourcils et reprit l'attention sur son verre. Un craquement de bois cassé se fit entendre: effectivement, l'un des pieds de la table vacilla, renversant tout le contenu de celle-ci au sol. Le garçon ria et posa son verre sur les genoux.

-Haha ! Maintenant, tu peux prouver si tu es une bonne esclave ! Ramasse les morceaux de verre avec la bouche, ou fait comme tu peux mais je ne veux voir aucun débris par terre. Si tu ne le fait pas...

Il sortit un couteau de sa poche rapidement et l'enfonça dans la table cassé si violemment que la lame transperça le bois. Il reprit son verre en main, et plongea son regard dans les yeux de la servante.

-Tu as assez compris la menace ? Alors tu sais ce qu'il te reste à faire...

Il but une gorgée de son verre tout en fixant les mouvements de la jeune esclave.

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Visiblement son petit tour de méchanceté se revira contre elle, alors qu'elle eut comme ordre de tout ramasser avec sa bouche. Il était sérieux là ? Avec sa bouche ?! Et si un morceau de verre lui rentrait dans la langue ?! Ça pouvait être super dangereux, puisqu'on pouvait se vider de son sang si notre langue se faisait couper... Mais voir le couteau rentrer dans le bois de la table donna un frisson de peur à la jeune esclave, et elle figea sur place un moment. Elle était donc tombé sur plus fort qu'elle cette fois... et elle n'aurait probablement pas le choix d'obéir maintenant si elle ne voulait pas finir avec le couteau sous la gorge... Tremblant un peu, elle finit par se laisser tomber doucement à genoux devant la chaise et se pencha, ramassant les éclats de verres un à un avec ses dents, faisant bien soin de garder sa langue plus loin.

- ....

Ce qui était le plus douloureux là-dedans c'était surtout les regards moqueurs des autres personnes présentes, qui semblaient apprécier le spectacle de voir un esclave tourmenté par son maître. Oh que si elle n'aurait pas eu ces liens elle leur aurait tous sauter au visage et les auraient mordus et griffer jusqu'à ce qu'ils ne se reconnaissent plus eux-même ! Son poil sur sa queue et ses oreilles étaient toujours hérissés et ça ne risquerait pas de changer... Son boulot de ramassage lui prit un moment, alors qu'elle se contenta de ramasser les morceaux pas trop petits, ne voulant pas non plus se blesser. Voyant l'aubergiste arriver avec la vadrouille et le balais, il s'occupa de ramasser le reste des morceaux et d'éponger l'hydromel qui s'était répandu au sol. La jeune hybride se redressa et revint poser ses fesses sur la chaise, ses oreilles baissées vers l'arrière. Elle se tiendrait tranquille pour le moment...

Après qu'elle eu ramassé la plupart des morceaux, il posa son verre sur la table cassé de sorte qu'il ne se renverse pas et regarda la jeune fille, en posant la main sur son menton barbu de quelques jours.

-Tu vois ? Ce n'était pas très compliqué ! Voici mon mode de fonctionnement: si tu fais ce que je t'ordonne, tu sera traité comme quelqu'un de normal. Si tu n'obéis pas, tu connaîtras la douleur de ta peine. Voilà ! Donc, tu te souviens du dernier conseil que je t'ai donné ? Il est temps de l'appliquer !

Il sourit à la jeune servante et tourna la tête vers l'aubergiste. Ils rigolèrent pendant un bon moment, se racontant certaines choses dont ils ont vécus. Puis, il dit au maître d'hôtel de se rapprocher de lui, pour lui chuchoter dans l'oreilles des paroles sans sons. L'aubergiste resta sans sentiments pendant ce moment de discrétion. Puis, après cette action, l'aubergiste hocha gravement la tête et le garçon se leva, en prenant soin de détacher la corde de la chaise. Il tira doucement la jeune fille vers lui, pour qu'elle ne soit pas désorienté. Il grimpèrent les escaliers menant au premier étage et le guide s'arrêta devant une porte qu'il déverrouilla et donna la clé au garçon. Il leur souhaitèrent une bonne nuit après que les deux gens entrèrent dans la chambre. Jurion ferma la porte à clé et attacha la corde à l'un des pieds du seul lit présent. Une salle de bain sans fenêtre était présente dans la chambre, ce qui amusa le jeune homme

-Bon ! Vu qu'il n'y a qu'un lit, tu as le choix: tu dors par terre ou avec moi, c'est comme tu veux. Et, vu l'odeur que tu dégages, il serait temps d'aller prendre un bain, non ?

Le garçon s'assied sur le lit et déposa son épée contre le mur voisin.

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La jeune femme ne bougea pas un long moment, ignorant les paroles de son «maître» alors qu'elle se perdait dans sa tête en essayant de trouver un plan d'évasion, ou un plan de meurtre... mais chaque nouvelles idées qui lui venaient en tête, elle trouvait toujours une faille à celui-ci et devait toujours recommencer du début en cherchant de nouvelles idées. Au bout d'un moment, elle sortit de ses rêveries, voyant le jeune homme se pencher vers l'aubergiste et lui murmurer quelque chose dans l'oreille. Comment un homme aussi jeune pouvait être aussi méchant ? Voilà ce que se disait Kida en le fixant un moment...

Le voyant se lever, et tirer sur la corde après l'avoir détacher de la chaise, elle se leva à son tour et le suivit sans dire un mot et sans faire d'histoires. Arrivant devant la porte de la chambre, elle se doutait bien de la suite des choses, mais elle espérait qu'au moins il la laisserait prendre un bain. De toute façon, s'enfuir était une option quasi impossible avec lui, alors elle avait écarter cette idée.

Les deux personnes entrant finalement dans la chambre, Kida fut exaspérée d'encore se faire ligoter quelque part. Elle tira un peu sur celle-ci, essayant encore de se libérer. C'était très désagréable de ne pas pouvoir se servir de ses bras. Et puis elle voulait bien prendre un bain, mais sans ses bras ça allait être bien difficile !

- Je veux bien moi prendre un bain, il faudrait que tu me détache pour ça «maître» ...!

Elle continua de tirer sur la corde, essayant de la défaire avec ses griffes mais elle avait du mal à l'atteindre vu comment elle était placée.

-Tu veux prendre un bain ? Pas de soucis mais... Ne tardes pas.

Il s'approcha d'elle en riant, voyant qu'elle cherchait à se défaire de ses liens. Il défit le noeu entravant ses liens etla souleva pour l'emmener dans la salle de bain. Se demandant si elle allait se rhabiller avec ses affaires sales, il ferma la porte pour lui laisser un peu d'intimité. Puis il sauta sur son lit, s'adossant au dossier de celui-ci et il sortit un papier d'une de ses poche de son pantalon. Il étudia ce papier de plus près, écrit dans une langue incompréhensible. Il fit un long "Ah je vois !" et il sortit un couteau de sa poche puis avec la pointe, il ouvrit sa peau pour écrire sur celle-ci les écrits incompréhensible qui étaient inscrits sur le papier. Il soufra en silence, dessinant sur sa peau plusieurs choses indéchiffrable. Il s'arrêta et rangea le couteau tandis qu'il se leva et cogna contre la porte de la salle de bain, comme pour lui dire de se dépêcher. Puis il retourna s'asseoir sur le lit, en mettant sa main sur les gravures pour empêcher le saignement. Il regarda par la fenêtre, en poussant un soupir.

-Tu ne m'as pas dit où tu comptais dormir, au fait... Et puis, j'pense que je n'ai plus besoin de t'attacher, non ?

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Au moins elle pourrait prendre un bain, c'était déjà une bonne chose ; elle-même n'appréciant pas d'être sale et de sentir mauvais du fait qu'elle n'en avait pas pris depuis un moment, mais enfermés dans ces cages, les vendeurs ne pensaient pas à les laisser se laver. Même si en fait ils devraient, car un esclave qui sent bon doit être plus facilement vendable selon elle, mais bon... En le voyant détacher ses liens, l'hybride vint se frotter doucement les poignets, rougeâtres à cause de la corde qui lui avait entrer dans la peau. Mais se faire soulever ainsi, elle eut un léger cri de surprise, et un second alors qu'elle se fit jeter dans la salle de bain. Atterrissant au sol, elle vit la porte se refermer plutôt brutalement. Finalement elle commençait à regretter son premier «maître» ...

Ne disant rien, elle fit couler l'eau dans le bain et attendit qu'il soit plein pour finalement y entrer. Au moins ce serait son moment de paix, même si elle savait qu'elle ne devait pas rester dedans trop longtemps... Elle se boucha le nez et plongea la tête sous l'eau, agrippant la bouteille de shampoing pour se laver les cheveux rapidement, frottant comme il le fallait pour retirer toute la crasse, puis plongea à nouveau la tête sous l'eau pour se rincer. Elle recommença quelques fois pour être certaine de retirer tout le shampoing. Puis elle agrippa le savon et se lava le corps ; elle n'épargna aucun recoin, puis se rinça. Finalement, elle regarda ses vêtements...

Entendant l'homme frapper dans la porte pour lui dire de se dépêcher, elle sursauta un peu mais roula un peu les yeux ensuite. S'il voulait qu'elle soit propre il fallait bien qu'elle prenne le temps de se laver ! Sortant du bain, elle prit sa robe et l'y plongea, la frottant à son tour avec du savon pour la laver. Une fois même sa robe propre, elle retira le bouchon du bain et tordit ses vêtements, les laissant sécher contre le lavabo un peu plus loin. Kida agrippa la serviette et se sécha, pour finalement l'enrouler autour de son corps et de ressortir. Remettre des vêtements mouillés ne servirait à rien et elle se doutait qu'il risquerait de les déchirer de toute façon, se doutant qu'il ne se gênerait pas pour abuser d'elle...

De retour dans la chambre, elle plongea son regard dans celui de son nouveau maître un moment, mais baissa le regard dès que lui tourna la tête vers elle. Les oreilles de l'hybride étaient toujours penchées vers l'arrière et le poil de sa queue hérissé. Elle n'osa point bouger... cet homme lui faisait vraiment peur, elle devait l'avouer.

- Je dormirai où vous le déciderez maître.....

Elle sortit de la cuisine et il tourna son regard vers elle. Sa serviette était un peu trop petite pour son corps et il ne dévia pas son regard. Au contraire, il sourit et croisa les bras. Certes, son esprit était pervers mais il ne pensait pas à coucher avec son esclave. Ce serait comme un acte de viol et il a renoncé à la méchanceté. Mais être sadique est différent de la méchanceté...

-Alors comme ça tu me laisses le choix ? Très bien... Alors, comme j'en déduis que le sol froid de ta cage n'était pas assez confortable pour toi, je pense que tu vas dormir avec moi. Et, tu as quartier libre, mais ne t'avise pas de sortir de la chambre par la porte, la fenêtre ou je-ne-sais-quoi. Car, même si tu m'assomme ou que tu me tues ou autre, je serais toujours là. Et tu regretteras tes actions. Maintenant, tu peux disposer.

Il retourna sur son lit et expulsa de son sac une fiole contenant un liquide bleu. Il l'applica sur les blessures qui commençaient à gonfler. Puis il resta adossé contre le dossier du lit, en enlevant son haut, comme si il était seul chez lui. Il prit son couteau et planta la pointe de la lame sur son torse pour redessiner ses signes bizarroïdes et longs. Il s'arrêta un moment, et posa la dague sur la table de chevet et se dirigea dans la salle de bain.

-Je vais me décrasser. N'en profites pas pour t'enfuir...

Il ferma la porte derrière lui et fit couler l'eau chaude dans la baignoire, en se déshabillant. Finalement, la servante n'était pas aussi indomptable qu'il croyait. Un peu de frissons dans l'échine et hop ! Le tour est joué ! Quand l'eau fut remplie et bien chaude comme il aime, il plongea dedans, en poussant un soupir de jouissance. Puis, il remarqua que, comme il n'y a qu'un seul lit, il n'y a qu'une seule serviette. Cela lui fit pousser un soupir.

-Hum... "Chat-machin-chose" ! Je ne connais pas ton nom mais... Il me faut ta serviette car tu t'es vêtue de la seule qui était présente. Avec un s'il te plait, ce serait possible d'accélérer ta vitesse ?

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La jeune femme se sentit observer de haut en bas, comme s'il pouvait mieux observer la marchandise qu'il avait acheté maintenant. Il était certain qu'avec la robe bouffante qu'elle portait, il pouvait sans doute mieux regarder maintenant ; ses jambes pratiquement toutes à l'air. Comme elle s'en doutait, son maître décida qu'elle allait dormir avec lui. C'était plutôt prévisible. Elle espérait seulement qu'il n'aurait pas trop les mains baladeuses... Puis Kida le regarda retirer son haut et commencer à se faire des gravures dans la peau. Elle en fut surprise, peut-être même un peu dégoûtée avec le sang, mais n'osa pas lui demandé pourquoi il faisait ça. Ça devait être important pour lui se disait-elle...

Il lui donna quartier libre et se leva pour à son tour se rendre dans la salle de bain. C'était bien beau avoir quartier libre mais... que pouvait-elle bien faire pour passer le temps dans cette chambre qui ne contenait même pas de bibliothèque avec des livres...? Se contentant de s'allonger sur le lit, elle se dit que se reposer serait sûrement la meilleure option en ce moment. Elle devait se remettre de ses émotions. Et puis tenté de s'enfuir serait ridicule avec lui... Il la rattraperait sûrement en moins de quelques minutes et lui ferait passé un sale quart d'heure... Juste y penser, elle en frissonna d'horreur.

- Hum... "Chat-machin-chose" ! Je ne connais pas ton nom mais... Il me faut ta serviette car tu t'es vêtue de la seule qui était présente. Avec un s'il te plait, ce serait possible d'accélérer ta vitesse ?

Bon... la jeune femme se leva et retira la serviette d'autour d'elle. Mais bon elle était déjà mouillé forcément. Allait-il la réprimander pour ça alors que c'était lui qui l'avait jeté dans la salle de bain le premier ? Elle espéra que non. Fouillant dans l'armoire qui contenait des couvertures et des draps de rechange, elle agrippa le drap et se roula dedans ; s'il pensait en profiter pour la voir nue, il se trompait. Finissant ensuite par entrer dans la salle de bain, elle ne regarda pas vers lui et vint poser la serviette sur la pôle à serviette.

- Je m'appelle Kida...

La jeune esclave ressortit ensuite de la salle de bain et retourna s'allonger sur le lit.

Il s'occupait de toucher les blessures sur son torse quand la jeune servante entra dans la salle de bain avec la serviette, et vêtue d'un des draps qui était présent dans la chambre. Finalement, elle lui plaisait bien, cette jeune femme. Elle ne le regarda pas, pour qu'il puisse garder son intimité et posa la serviette sur la barre fait exprès pour ça.

- Je m'appelle Kida...
-Et bien, merci Kida...

Elle ressortit de la salle de bain en fermant la porte. C'est bizarre, il avait l'impression qu'il l'avait froissé. Ou qu'elle avait peur. Et puis, il verra ça après. Il se leva et prit la serviette qui pendait. Il s'essuya avec en frissonnant de froid, car la serviette était trempé. Si il y avait deux serviettes, il aurait crié sur la jeune servante mais elle n'était pas en faute. Il s'habilla avec les habits qu'il portait auparavant et sortit de la salle de bain. Il ouvrit la fenêtre de la chambre et posa la serviette au bord de celle-ci de sorte qu'elle soit sèche pour le lendemain. Puis il vint se coucher à côté de la jeune femme, en regardant le plafond de ses yeux bleus.

-Tu sais, tu n'es pas obligé de m'appeler "Maître" quand tu n'es qu'avec moi. Je me prénomme Jurion. Bon ! Si tu ne souhaites pas me parler, je te conseille de te couvrir sous les couvertures et de dire "Bonsoir" à Morphée ! Bonne nuit.

Sur ce, il éteignit la lampe qui reflétait encore les derniers rayons de lumières dans la pièce et ferma les yeux, en espérant pouvoir dormir un peu.

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Kida était toujours allongée sur le lit lorsque son maître ressortit de la salle de bain, vêtu de ses vêtements de tout à l'heure. Ils n'étaient sûrement pas aussi sales que sa robe l'était pour qu'il les remettre... Malheureusement pour elle, la jeune hybride ne possédait absolument rien ; même le collier que lui avait offert son premier maître lui avait été ravis par les brigands qui l'avaient capturer pour la ramener ici. Il fallait dire que le collier valait une sacré somme... et dire qu'elle l'avait eu pour rien du tout... Bref ! Le voyant venir s'allonger à côté d'elle, elle se recroquevilla un peu sur elle-même, se plaçant en position fœtale pour se faire toute petite, mais dut se relever rapidement pour qu'il puisse se mettre sous les couvertures. Elle en fit de même, toujours enroulée dans son drap, mais contrairement à ce qu'elle avait pensé, il se contenta de lui souhaiter une bonne nuit et de fermer la lumière.

La jeune femme s'était attendue à sentir une main baladeuse sur elle, mais jusqu'à présent : rien. Ça la soulageait un peu, elle devait bien l'avouer. Et puis elle pourrait toujours en profiter pour se sauver dès qu'il dormirait. Restant éveillée, la femme-chat attendit que Jurion s'endorme, puis se leva finalement du lit discrètement et alla chercher sa robe dans la salle de bain et l'enfila, retirant le drap. Jetant un dernier coup d'oeil vers l'homme qui la faisait frissonner de peur, elle regarda ensuite la porte, puis la fenêtre, et sembla hésiter un moment. Avait-elle vraiment des chances ? S'il la retrouvait, elle allait sûrement se faire frapper ou pire encore se faire trancher la gorge... Elle sembla l'observer un moment, s'assurant qu'il dormait vraiment, puis s'approcha de la fenêtre et l'ouvrit discrètement... dans le pire des cas elle pourrait dire qu'elle avait simplement trop chaud...

Le froid soufflait fort. La scène se passait dans des montagnes proches, plutôt des glaciers. Deux hommes se retrouvait face à face dans les reste d'une bataille de géant: en effet, les os était trois fois plus grand qu'un humain. L'un des hommes avait une aura noir, si noir qu'il inspirait lui-même la peur rien qu'en le regardant. Ses yeux était tout bleus, comme possédé. Une armure de plaque et taché de sang luisait à la faible lumière du soleil. Le deuxième homme, quand à lui, émanait une aura si pure qu'elle était impossible à décrire. Il avait à peu près dans la trentaine d'année, comme pour la première personne. Ses yeux, par contre, donnait l'impression du contraire car ils ressemblaient à ceux d'un démon: rouge, coupé au milieu par une fente noire. Son armure état un simple haubert d'écaille avec un pantalon de maille. Des mitaines en cuir était accroché à ses mains ainsi que de simples bottes de voyage à ses pieds. Son casque reflétait toute sa force: il était en fer terminé sur les côtés par deux cornes de bélier bien arrondis. La tension montait entre ces deux hommes.

-Rends-toi, Damian, et nous épargnerons un bain de sang !
-Non, dans aucun cas je me rendrais alors autant commencer tout de suite. Allez, viens Akatosh !!

L'homme pur sortit son arme: une épée avec la lame d'une couleur violette, et un bouclier usé. L'homme maléfique sortit une grande épée avec la lame verte, comme si elle était empoisonné. Un long combat se déroula. 1 heure, 2 heures... Puis les deux hommes tombèrent de fatigue. Akatosh se leva avec difficulté et s'adossa à la montagne. Damian, lui, recula de quelques pas puis fonça sur Akatosh. Il esquiva la lame de vitesse en exécutant une roulade et lui fit face, le bouclier levé.

-Ce combat ne durera pas éternellement !
-Oui !! Finissons-en !!

Akatosh sourit. Damian fonça sur lui pendant qu'il concentra toute sa force sur un endroit en particulier: sa voix....
Quand l'épée allait le planter, il relâcha toute sa force sur son ennemi.

Fus Roh Dah !!

Une aura bleu s'échappa de sa bouche et alla droit sur son adversaire, le projetant contre le glacier où il le transperça. La montagne trembla et le sol s'ouvrit sous les pieds du Dovahkiin.

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Jurion se réveilla en sursaut. Quel était ce rêve ? Il mit la main sur son visage et essaya d'enlever ce mal de tête qui l'empêchait de se concentrer. Un courant d'air passa sur son visage Il leva les yeux sur la fenêtre et vit la jeune servante qui était au bord de la fenêtre, comme pour s'enfuir.

-Que... ?

Il descendit du lit et se dirigea vers la jeune fille, un regard sévère.

-Tu veux que je t'attache encore une fois ? Je t'offre une hospitalité et toi, tu t'enfuies comme ça ?

En guise de récompense, il lui donna une tape derrière la tête.

-Dernier avertissement, ou sinon... Et puis, dis-moi, à qui cela te sert de t'enfuir ? Tu n'as nul endroit où aller, tu ne sais nullement te défendre en cas d'attaque, et en plus, tu as peur de tout ce qui a l'air menaçant, sans connaître la vrai nature de la chose. Si tu tiens à t'enfuir, soit... Mais je parie que tu ne tiendras pas quelques jours.

Il alla dans la salle de bain et ouvrit le robinet le plus proche, pour se rincer le visage. Ce rêve avait gâcher sa nuit. Et cette servante aussi. En ayant fait ce qu'il fallait, il essuya son visage dans son tee-shirt et alla s'assoir sur le fauteuil le plus proche, en sortant une pierre brut et sa dague. Il commença à l'aiguiser tout en regardant la jeune femme. Au bout d'un moment, il arrêta et fixa son esclave.

-Je te fais si peur que ça, au point de t'enfuir ? Ma foi... Tu n'as peur pour pas grand chose. Je laisse des traces sur la peau, certes, mais certains laissent des traces psychologique, si tu vois ce que je veux dire.

En disant cela, il se demandait si elle était encore vierge. Car nombres de maîtres aurait voulu la violer et elle aurait peut-être eu des séquelles mentales.

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Alors que Kida s'apprêtait à sortir par la fenêtre, elle vit Jurion se réveiller et regarder vers elle. Elle se figea un moment sur le coup, puis se mit à reculer avec les yeux ronds lorsqu'elle le vit descendre du lit. Oh non il allait sûrement lui en faire voire de toute les couleurs ! Les oreilles de la neko se rabaissèrent vers l'arrière alors qu'elle se retrouva coincée contre le mur, son maître maintenant devant elle. Son simple regard suffisait pour faire en sorte que la jeune hybride se sente petite, intimidée... Car contrairement à d'autres, elle sentait que lui, serait capable de mettre ses menaces à exécution... et c'était ce qui lui faisait peur. Ça n'était pas l'homme en tant que tel, mais ce qu'il était capable de lui faire... Mais il se contenta de lui donner une claque derrière la tête. Cela surpris un peu Kida même si la claque n'était pas des plus douces et qu'elle se frotta la tête... mais elle s'était attendue à pire disons...

- D-désolée... ne m'attachez pas à nouveau... je... je serai sage...

Elle le regarda aller dans la salle de bain et se rincer le visage. Sans doute avait-il fait un rêve désagréable... Ne fermant pas la fenêtre pour autant, la jeune esclave se contenta de s'asseoir dans un petit coin au sol, se doutant qu'il ne l'autoriserait pas à finir la nuit dans le lit. Le sommeil commençait à s'emparer d'elle, mais comme il revint non loin et entreprit de reprendre la conversation, elle se força à ne pas tombée endormie. La jeune femme écouta ce qu'il avait à dire, mais ne savait pas trop quoi répondre. Il était vrai qu'elle n'avait nul part où aller et ne savait pas du tout se défendre, mais bon...

- Peut-on vraiment empêcher une personne de rêver de liberté...? C'est vrai je n'ai nul part où aller et c'est vrai aussi je ne sais pas me défendre... Mais bon, quand on se retrouve forcé à obéir aux ordres de quelqu'un on ne rêve que d'être son propre maître. Et ça n'est pas tant vous en tant que tel qui me faites peur, c'est ce que vous pourriez faire... un sadisme que je n'avais jamais vu avant règne dans votre regard... voilà ce qui me fait peur... et je préfère encore me faire dévierger qu'égorger je pense..

Le regard de la femme-chat semblait davantage fixé sur la dague alors qu'elle craignait de la recevoir entre les deux yeux. Mais elle finit par simplement détourner le regard vers le mur, appuyant une partie de son dos contre le mur derrière elle, sa queue de chat gigotant un peu de gauche à droite en balayant un peu le plancher.

Sa réponse mit le garçon dans une situation délicate. Car, il n'avait jamais rêvé de liberté, il l'avait vécue. Et ce qu'il pouvait dire, c'est que même si on n'a pas d'endroit pour dormir, même si on ne peut pas se protéger, on peut aller où bon vous sembles, sans avoir à obéir à qui que ce soit. En ce moment même, il avait une pointe de compassion pour la jeune femme. Il rangea ses outils et regarda la jeune femme en plongeant ses yeux dans les siens.

-Dis-moi, comment es-tu arrivé dans cette cage ? Comment es-tu devenue esclave ?

La jeune femme était appuyé dos contre le mur, le regard un peu ailleurs. La lumière de la nuit révélait les cernes qui se promenaient sous ses yeux et il réalisa qu'elle avait besoin de repos. Il se leva vers elle en soupirant, et passa ses bras l'un sous ses genoux et l'autre dans son dos, pour la porter comme on porte un blessé, un enfant, une princesse, etc... Il l'a déposa sur le lit, tout en recouvrant son corps des couvertures. Puis il s'assied sur le fauteuil d'à côté, mettant sa tête en appui sur sa main.

-Je suis sadique, certes, mais des fois, je sais me montrer attentionné. Maintenant dors, nous parlerons demain.

Il détourna le regard de la jeune femme, l'air un peu troublé de ses actions. Ou de ses pensées car il pensait à sa famille, qui l'avait abandonné pour faute d'un homme. Ou d'un démon. Mais peu importe, il tourna la tête vers le ciel et regarda les multitudes d'étoiles dans le ciel, en espérant les rejoindre.

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Un petit moment de silence régna dans la pièce, et la jeune femme en profita pour appuyer un peu l'arrière de sa tête aussi contre le mur derrière elle. La peur semblait s'en aller peu à peu alors qu'elle fermait doucement les yeux, se laissant emporter lentement vers le sommeil. Mais la voix de l'homme la retira de son début de rêverie, alors qu'elle réouvrit les yeux. Même dans le noir, elle pouvait sentir le regard de son maître peser sur elle, et elle se sentit un peu intimidée tout à coup. Ça n'était pas tellement de la peur cette fois, puisque son regard n'était pas sévère ou sadique, mais plutôt compréhensif... mais ce jeune homme avait une aura intimidante naturellement... enfin selon elle. Mais sa question la surpris un peu, enfin sans qu'elle le laisse paraître. La jeune esclave sembla patiner un peu dans sa tête, ne sachant pas trop quoi répondre à nouveau.

- Heu et bien... la plupart des gens de mon espèce sont fabriqués en laboratoires par des scientifiques qui viennent du futur... Ils veulent créer des soldats forts et résistants en mélangeant de l'ADN animal à celui d'humains, mais les expériences ratées comme moi qui n'ont pas d'aptitudes pour le combats, ils se font revendre au marché noir en tant qu'esclaves... Pour les gens de cet époque nous sommes plutôt utiles, puisqu'ils nous apprennent à faire la cuisine, le ménage, s'occuper d'enfants... se servir de notre corps... et comme nous sommes stériles et bien notre race est ce qui se vend le plus au marché... Pardon je parle trop

Le voyant ensuite s'approcher d'elle, la jeune femme ne bougea pas, et mit ses bras autour de son cou alors qu'il la souleva du sol pour ensuite aller la poser sur le lit. Pratiquement aussitôt, elle se roula un peu en boule comme un chat l'aurait fait et fixa l'homme un moment. Le confort du lit la fit ronronner doucement, sans même qu'elle s'en rende vraiment compte. Au bout d'un moment, il tourna la tête, et le voir aussi troublé rendit l'hybride troublée à son tour, alors qu'il lui avait parut plutôt sur de lui. Comme quoi parfois il ne fallait pas toujours se fier à la première apparence... Peut-être y avait-il un coeur derrière ce sadisme finalement...

La jeune femme en profita pendant qu'il était perdu dans ses pensées pour reprendre sa forme animale ; un magnifique chaton (un chaton pas encore totalement adulte mais pas tout à fait bébé non plus) blanc avec des tâches noires. Elle sauta ensuite sur le dessus de la chaise de l'homme et vint frotter un peu son dos à lui en ronronnant, lui léchant un peu la joue pour ensuite descendre sur ses genoux et se coucher en boule, fermant les yeux. Elle avait décidé qu'elle allait dormir là.

Le garçon essayait de réfléchir sur les paroles de la jeune femme, en pensant à son frère, qui était lui aussi un hybride, mais un hybride de combat. Il n'avait pas subit de test mais de transformation en vivant avec un phoenix. Sa réflexion fut brisé par un chat sautant sur ses genoux. Il ronronna comme un mignon petit chat, et se roula en boule, décidant de dormir sur le jeune homme. Comprenant qu'elle pouvait prendre sa vrai forme, il caressa son esclave devenue chat, pour l'aider à s'endormir. Puis il décida de se reposer à son tour, fermant les yeux et se laissant emporté par Morphée...

Le soleil se levait. Le corps de Damian gisait au sol, empalé de l'épée d'Akatosh. En parlant d'Akatosh, il était gravement blessé. Assis au bord du glacier, il regardait le ciel libéré des Dragons. Il sourit devant les personnes qui criait victoire devant les Dragons. Il se leva et fit demi-tour lorsqu'il vit sa mère, son père et une autre personne qui avait un regard sévère: Ouroboros.

-Vous voyez ? Il est sans pitié. Il a provoqué cette guerre, car c'est lui le créateur de ces monstres ! Il les a vaincus, certes, mais voyez comme ce monde est détruit...
-... Il a raison.
-Chéri, non...
-Laisse, Gaïa. Akatosh ! Comme conséquence d'une guerre contre ta responsabilité et la destruction d'un monde de paix, je te condamne sur Terre ! Je suis désolé, mon fils, mais je suis obligé...
-NON !!

Il disparurent dans un rayon lumineux, laissant le pauvre homme, revêtant l'apparence d'un enfant de 14 ans, en pleurant.

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