Un cours particulier.[Pv: Cybella]

La sonnerie retentit et les élèves entrèrent en discutaillent. Une fois la porte refermée, ils commencèrent à murmurer jusqu'à se taire complètement sous le regard glacial que je lança au différent papoteurs. Une fois le calme complet, tous s'assirent en cercle autour de la zone de combat.

-Comme vous le savez, aujourd'hui encore certain privilégié pourront passer leur examen. Cela ne dispense en rien les autres qui ne seront pas encore passé, évidemment ils auront la chance de le faire la semaine prochaine.

Cela faisait maintenant trois cours que le test avait commencé, deux élèves par cours pour les évaluer en combat réel pour l'examen de Toussaint. Je commença donc passer devant chacun d'eux, les mains dans le dos. Comme je prenais les élèves aux hasards, tous tentait une "tactique de découragement" pour tenter de ne pas être choisis. Certain faisait semblant de ne pas sentir mon regard, d'autre au contraire me regardait l'air de dire qu'ils n'en avaient que faire tandis que d'autre rougissaient tellement ils étaient nerveux. Je m'arrêta devant une jeune femme au cheveux roux, au yeux verts et aux traits elfiques. Je l'avais déjà vue quelques fois tirer à l'arc et elle ne s'en sortait vraiment pas mal. Je croisa les bras devant elle et eu un petit sourire.

-L'honneur de commencer reviendra donc à mademoiselle Farrell.

D'un geste théâtral de la main je lui montra le milieu de la pièce et attendis qu'elle prenne place au centre. La regardant de mes yeux azur, je me rappelais ses statistiques, ses aptitudes aux combat ainsi que ses dernières côtes. J'hocha la tête silencieusement puis commença à ériger une barrière magique qui délimitait la zone de combat auquel elle aurait droit. Me plaçant à l'extérieur du cercle, je resta debout pour palier à n'importe quel éventualité.

-Aujourd'hui votre adversaire sera un Doppelganger. J'espère pour vous que vous avez bien étudié votre cours sur les Bêtes et Créatures. Vous avez droit à une seule arme, laquel choisissez-vous damoiselle?

Une fois qu'elle m'eut répondu, je rentra dans le cercle de protections, lui donna puis reparti en dehors de la zone. Assée large, celle-ci faisait une quinzaine voir une vingtaine de mètres de diamètres.

Ne vous inquiétez pas, si jamais vous sentez que vous ne vous en sortirez pas, dites le simplement et j'interviendrai. Sur ce, commençons.

Utilisant l'incantation adéquate, j'invoqua le monstre au centre du cercle et laissa la jeune femme se débrouiller. Un petit calepin ainsi qu'un crayon à la main, je nota tout ses gestes pour pouvoir l'évaluer une fois le combat fini. D'un air penseur je caressa le katana accroché à ma jambe gauche. Le combat venait de commencer.

Elle n’était plus toute à fait nouvelle, et pourtant, elle n’avait aucune personne avec qui elle se rendait au cours d’armes, ni même aucune personne avec qui elle discutait en ce moment alors que le professeur regardaient les perturbateurs de façon glaciale. Ils comprirent et arrêtèrent tous de parler. Cybella regardait chacun de ses compagnons, aucun n’avait envie d’aller dans l’arène, même qu’elle se demandait presque se qu’ils faisaient ici en les voyant tous presque s’arracher les cheveux pour cet examen de passage. Quelque uns étaient devenus rouges, d’autres regardaient le professeur avec un je-m’en-foutisme-pas-réussit-du-tout, tandis que d’autres faisaient comme si le regard du professeur ne tombait pas sur eux, alors qu’il faisait le tour, les bras dans le dos. Ça faisait maintenant trois cours, ça allait être le quatrième et le choix des candidats commençaient rapidement à chuter, constata la rousse.

Et puis il arriva devant elle. Alors qu’elle avait une mine assez ahuri par la réaction de ses compagnons, il s’arrêta devant elle, mais pourquoi ne continuait-il pas d’avancer, elle n’était pas la dernière de ce cercle, elle était même assis à côté de… d’une fille, dont elle ne se souvenait plus le nom, une fille sans importance quoi! Elle referma un peu la mâchoire voyant bien qu’elle ne pouvait plus voir les mines des autres sans qu’on se retourne vers elle avec une expression grave et ainsi remarquer qu’elle les scrutait sans gêne.

Elle retira finalement ses bras de sur son genou et leva la tête vers se qui lui fessait de l’ombre, le professeur sans aucun doute. Elle regarda son visage, bien aurait pu trouver ce sourire invitant, mais elle, elle le trouvait plutôt arrogant. Après tout, il n’avait pas sourit souvent selon son observation lors des cours. Encore une fois, lorsque ses yeux émeraudes se porta sur les yeux d’azurs de son professeur, elle sentait qu’elle l’avait déjà vu en quelque part, elle crut bon d’arrêter de le regarder ainsi, espérant qu’il n’ait pas vu qu’elle le scrutait intensément. Espérant que les élèves aussi avait les pensées ailleurs, sinon tous sauteraient sur des conclusions complètement saugrenues, surtout les peu de filles dans sa classe.

-L'honneur de commencer reviendra donc à mademoiselle Farrell.

Il était temps qu’il casse ce silence, pensa-t-elle, peut-être que ça n’avait duré que peu de secondes, mais Cybella était persuadé du contraire. Elle se releva donc avec sa grâce incarnée, prête à aller sur le champ de bataille, se moqua-t-elle à le surnommer dans sa tête, un cercle d’à peine une vingtaine de mètres de diamètre. Une assez petite marge de manœuvre comparé à une forêt toute entière! Elle regardait avec attention la scène. Ce ne lui prit guère plus de quinze secondes, car il n’y avait rien. Absolument rien, pas d’arbres pour se cacher, par de branches assez basses pour s’y accrocher et donner des coups assez puissants, pas de racines pour sauter en hauteur, rien. Ici sa magie était assez vaine, un simple gymnase qui sentait presque la sueur des autres qui reprenaient des couleurs plus beiges, pêches ou plus bruns pour les plus bronzés voyant qu’ils avaient du temps devant eux avant qu’un autre soit choisit. Voilà, c’était à elle maintenant, elle arrêta de mettre son attention sur les élèves qui la regardaient captivé. Comme elle détestait sentir leurs regards lui piquer le dos alors qu’elle allait vers le cercle du gymnase.

-Aujourd'hui votre adversaire sera un Doppelganger. J'espère pour vous que vous avez bien étudié votre cours sur les Bêtes et Créatures. Vous avez droit à une seule arme, laquelle choisissez-vous damoiselle?

Un Doppelganger, et voilà qu’elle allait avoir du plaisir elle! C’est sarcastique bien entendu, pourquoi elle?! Pourquoi il l’avait choisi pour battre ce truc qui attaquait psychologiquement avant d’agir et de vous tuer lorsque vous êtes déconcerté! Elle aurait voulu se retourner se foutant bien que les autres lisent maintenant une certaine peur dans son visage dur, lui crier qu’il l’avait mal évalué, qu’il l’avait surévalué, oui, c’était une option. Mon Dieu, elle n’était pas du tout assurée, elle avait quitté la forêt pour vingt mètres seulement… C’était ridicule, elle avait presque envie de voir sa mère. Oh non! Il ne fallait pas qu’elle pense à quelqu’un… Trop tard! Elle se sentait presque sale, elle sentait que ses pensées étaient comme une odeur âcre qui lui collait à la peau et que le Doppelganger le sentirait aussitôt un pied dans ce cercle de malheur.

-Je pourrais simplement avoir un bandeau?, dit-elle avec un rire assez catastrophique, mais pas aussi nerveux qu’elle l’était à l’intérieur d’elle, elle semblait pas du tout contrarié extérieurement, seulement ses yeux ruisselaient de petites parcelles de craintes. C’était une blague… C’est toujours mieux de détendre l’atmosphère, dit-elle en regardant un élève qui ne démordait pas de se ronger les ongles, sachant qu’il pourrait être le prochain. [Assez sadique le double-sens…] Je ne prendrais qu’une simple dague.

Voilà, l’homme qui lui disait tant de chose lui amena se qu’elle avait réclamée. En lui disant qu’il interviendrait dès qu’elle le dirait.

*Pense à autre chose, ne montre pas à tous ces gens que tu as peur, voyons! Il n’aura pas à intervenir, tu y arriveras… Pas vrai?*

Elle se retourna une dernière fois pour voir que l’homme tenait un calepin, comment elle n’avait pas pu remarquer qu’il avait noté aussi les autres comme cela? Et bien, elle se promit que si elle saignerait d’une plaie, elle se ferait un plaisir d’en mettre un peu sur sa page d’évaluation. Ensuite, elle regarderait fièrement le professeur, puisqu’elle aurait réussit bien entendu! Elle ne pouvait pas perdre, pas devant ses coéquipiers. Elle ne voulait pas être la première fille à échouer, car les autres n’avaient toujours pas passé, que dirait les garçons, retournez à vos fourneaux et aux ménages, bonne à rien. Sans même le vouloir, elle se montait contre tous les autres élèves, voilà pourquoi elle n’avait pas d’ami, ses émotions la menaient en bateau trop rapidement parfois… Passons au combat, vous voulez? Bien sûr que vous voulez, simple sadique!

Alors, le combat fut déclarer, bien entendit, elle avait vu juste pour l’odeur âcre, car aussitôt qu’elle vit le bonhomme gris, sa peau grisâtre se changea pour faire apparaître une peau de couleur beige et son visage prit l’apparence de sa mère. Aussitôt, la chose, comme elle se plut à l’appeler, prit aussi la voix de sa mère, non mais, il n’avait pas le droit, voulait-elle crier au professeur, mais c’était assez idiot comme réplique. Elle porta attention sur les mots du Doppelganger.

-Tu vas t'attaquer à ta pauvre mère ma fille...? Moi qui ai tout donné pour toi...?

Et comme si sa colère était revenu au galot, elle se sentit dans la fôret, avec sa vraie mère, comme si elle n'avait jamais quitter Ingwuië... Voir qu'elle avait osé lui dire cela, elle, sa mère! Elle débita alors une réplique assez franche.

-Si tu savais combien j’en avais envie! Tu ne me donneras certainement pas en mariage!, cria-t-elle avant de se souvenir que tous la regardait, elle devait maintenant volé la vedette avec ces mouvements pour que tout le monde ne se souvienne plus de cette soudaine, comment dire, révélation sur sa vie privée.

Elle lança sa dague plus loin, voyant bien que le monstre devant elle n’était pas du tout armé. Elle entendit le soupir d’étonnement général de la classe, et bien, ça semblait marcher. Elle courut alors vers le monstre avant de glisser entre ses jambes et de se retrouver derrière lui. Et comme une vision assez bizarre, elle attrapa sa victime par le coup avant d’essayer de la propulser au sol. Elle savait bien que sa mère était forte, mais elle avait l’avantage sur elle! Il ne fallait juste pas qu’il se transforme en genre… Le prof d’armes. Ah non! Qu’avait-elle encore pensé là! Non… Qui, vite, Nigel? Non c’est pire! Il y avait tant d’options, même l’image de son père vient lui effleurer l’esprit. Alors qu’elle semblait regarder les yeux de sa mère, elle était complètement paniquée, qu’elle apparence allait maintenant prendre ce monstre? C’est alors qu’elle sentit la force de la gravité lui empoigner les côtés pour lui faire mal. Ah, ce foutu monstre je vous dis!

Après avoir fait les trois quart du cercle que constituait mes élève, je m'arrêta devant Cybella. La jeune elfe aux cheveux remplis de perles légèrement baissé son regard , parce que je m'étais arrêté devant elle, à cause de la réaction des élèves ou peut-être pour une autre raison, je ne le savais pas. Elle referma un peu sa mâchoire et sembla quelques peu acculée, les bras autour de ses genoux. Apparemment elle tentait d'observer les autres élèves à leur insu, mais maintenant que tous la regardait d'un air soulagé ou grave, elle n'en avait plus tellement l'occasion.

La jeune dame posa ses mains sur le sol et releva légèrement la tête pour voir qui lui faisait de l'ombre lors de ses observations. Lui souriant en la regardant droit dans les yeux, celle-ci semblait elle aussi m'observer de pied en cap. L'elfe baissa le regard après quelques instants. Encore une fois, la raison n'était pas évidente avec elle, cette elfe était vraiment difficile à cerné, et ce depuis la première fois que je l'avais vue. Il y a de ça quelques semaines.

Après quelques secondes de silence, je lui dis que son tour était venu et lui montra la zone de combat d'un large geste de la main. Se relevant avec la grâce due à son sang, elle se dirigea droit vers le centre du cercle. Bien que celui-ci était appelé "zone de combat", il était vide de tout obstacle. Pas de rochers, d'arbres, d'herbes ou de quelconques abris, obstacles ou autres pour la protéger de l'ennemi. Tout les élèves la regardaient comme une ribambelle de chats devant une truite frétillante, de leur yeux multicolores.

Je lui indiqua quelle serait son adversaire, autrement dit un Doppelganger, et lui demanda qu'elle arme souhaitait elle utiliser pour son combat. Une lueur ironique passa dans son regard, voilé ensuite par de la peur. Apparemment malgré son apparence assurée, même l'elfe pouvait ressentir de la peur. Cette race hautaine n'était pas à l'abri des ce sentiment apparemment.

-Je pourrais simplement avoir un bandeau?, dit-elle avec un rire assez catastrophique, peut-être légèrement nuancé de crainte qu'exprimait ses yeux C’était une blague… C’est toujours mieux de détendre l’atmosphère, dit-elle, regardant un élève particulièrement inquiet qui savait qu'il pourrait être le prochain. [Assez sadique le double-sens…] Je ne prendrais qu’une simple dague.

D'un coup d'oeil, je lui indiqua une parcelle de ma surprise en espérant qu'elle la voie. Mais bon, je le laissais le choix total de leur arme, je pris donc une simple dague et m'avança vers elle pour la lui donner. Elle me tourna le dos tandis que je retraversais le champ de protection installé depuis peu. Sortant calepin et crayon, je jeta un dernier coup d'oeil à la jeune damoiselle où nos regards se croisèrent puis j'invoqua le Doppelganger.

Du cercle lumineux, la créature se forma. De taille humaine, elle se rendit compte en pénétrant dans mon esprit que son adversaire serait la jeune Farrell et se retourna en circonstance. Tandis que les deux adversaires se jaugeaient, je fis un rapide croquis de la jeune guerrière et de son adversaire. Comme quoi, même si c'était très brouillon, ma rapidité avait des avantages. Je tourna la page et refis un rapide croquis du Doppelganger transformé en elfe, et apparemment, en quelqu'un de connu et proche de la jeune elfe vu son désarroi. Son adversaire dû profiter de la faille car il dit, d'une voix en tout point elfique et sans accent :

-Tu vas t'attaquer à ta pauvre mère ma fille...? Moi qui ai tout donné pour toi...?

Effectivement, s'il s'agissait de sa mère et que, en plus, celle-ci avait "rompu" avec son clan, cela devait lui porter un coup fatal, à moins que cela ne la mette en colère comme c'était déjà arrivé. La jeune demoiselle n'eut pas un long moment d'hésitation avant de s'écrier :

-Si tu savais combien j’en avais envie! Tu ne me donneras certainement pas en mariage!

La demandé en mariage ? J'arqua un sourcil et nota rapidement leur petit dialogue en bas de page avant de retenir de nouveau mon attention sur les deux adversaires. L'elfe ne resta pas deux secondes de plus immobile et, lançant sa dague plus loin hors d'atteinte et de portée des deux opposants, elle courut droit vers son adversaire et, glissant en-dessous de lui, se retrouva derrière celui-ci. Le temps des croquis terminer, je notais seulement leur actions. Voyant qu'elle avait délibérément lâché son arme, la classe eut un soupir d'étonnement que je fis taire d'un mouvement de la main. Rien ne devait venir troubler la concentration de la demoiselle.

Attrapant le Doppelganer par le cou, elle tenta de la plaquer au sol. Me déplaçant de manière à toujours pouvoir bien les observer, je vis son regard se voiler, elle devait penser à toute les possibilitées qui s'offraient à elle ou peut-être encore à sa mère. En tout cas une nouvelle lueur illumina son regard. Je tendis légèrement les muscles et vérifia que mon arme se trouvait toujours là, près à agir.

Aussitôt que l’elfe avait décidé de prendre une dague, le professeur essaya surement de lui faire part que c’était un choix stupide vu l’étincelle de surprise qui essayait de lui faire percevoir dans ses yeux bleus, mais il lui tendit tout de même, alors qu’elle le regarda dans les yeux sans broncher essayant de lui faire comprendre qu’elle s’en sortirait avec ça. Elle n’en fit guère un plat et tout commença.

Bon, ne nous répétons pas, vous savez ce qui se passe ici…

Une fois qu’elle l’avait bien attrapé d’une main par le cou, sa mère ou plutôt le Doppelganger devait-elle se rappeler, ne se laissa point faire. Il l’attrapa par le bras avec une force qu’elle n’aurait jamais voulu connaître, mais qui était-ce maintenant, ce ne pouvait tout de même pas être la force de sa mère ça?! Alors qu’elle était sur le sol, le dos soulevé de terre rappelant la forme d’un arc, elle se sentait comme si son torse était soulevé par un fil transparent vers le haut, la tête à l’arrière, les dents serré, elle essaya de ne pas crier de douleur ni de toucher à ses côtés qui s’emblait enflammées vu l’impact. Il n’y eut qu’un sifflement bizarre qui sortit de sa bouche tandis qu’on avait entendu le corps de l’elfe tomber brusquement sur le sol. Alors qu’elle laissa son dos se poser doucement pour toucher le sol froid, croyant que la douleur se dissiperait, elle ouvrit les yeux et les releva pour voir ceux de ce nouveau combattant. Pensant y voir les yeux verts de Nigel, elle fut surprise de rencontrer les yeux bleus, qu’elle avait scruté il n’y avait pas si longtemps, du professeur d’arme. Elle aurait bien voulu tourner la tête vers le véritable concerné pour savoir qu’est-ce qu’il était pour posséder autant de force, mais bon, tout le monde aurait mis cette force inhumaine sur le compte qu’elle n’était qu’une simple femme ou une faiblarde. Elle força un peu pour voir derrière elle et en voyant le professeur chercher son arme, elle dit aussitôt.

-Tout va bien, vous n’êtes pas obliger de voler à mon secours tout de suite. C’est une évaluation et je n’ai pas l’intention de l’échouer, dit-elle dans sa langue maternelle, trop concentrée à ne pas que sa douleur transparaisse dans sa voix.

Sans perdre une seconde à traduire en commun, elle se leva à demi et allongea les bras plus près des bottes de son adversaire et prit les deux petites dagues qui comme se l’imaginait-elle se cachait dans les bottes de l’homme avant de faire une roulade arrière pour ne pas être attaquée à peine lorsqu’elle se retrouvait enfin armée à nouveau. La bataille n’allait certainement pas se terminer en quelques minutes, ça serait comme lui donner la permission de la tuer en ne se dégageant pas d’entre les pieds de son ennemi. Elle ne s’avança pas la première par la suite, se disant que c’était risqué. Elle avait tout de même affaire à son enseignant plus à sa mère. Elle n’avait pas l’avantage et le savait, mais pourtant, elle agit stupidement.

-Une arme que vous avez dit? Et bien je n’irais pas au contraire des règles, dit-elle en commun cette fois avant de lancer la dague vers le clone de Monsieur Gisen. Vous savez, j’aime bien mieux vous avoir comme enseignant que comme adversaire, dit-elle en souriant faiblement.

Et bien, pendant que le clone attendait paisiblement de savoir la suite du combat, elle vit la dague se frapper contre une sorte de bulle magique, surement pour protéger les autres élèves de ce monstre qu’elle devait combattre seule, à l’aide d’une seule arme, tandis que le clone portait surement une quinzaine d’armes cachées dans les moindres replis de son armure. Elle essayait tant bien que mal de se souvenir des armes naturelles qu’elle possédait. Si elle se faisait désarmée, elle utiliserait ses poings. Ne sachant pas trop quoi faire, elle se pencha alors, ayant une idée, tout en gardant son regard sur le professeur, avec son sourire accomplit de quelqu’un qui avait un plan en tête, elle tirait sur ses lacets, comme pour faire enrager son adversaire, le jugeant faible ou peureux de ne pas s’élancer pour la tuer, mais derrière tout cela, se cachait son plan. Impatient, un élève osa dire à voix haute :

-Non mais vous allez vous battre oui ou non.

-Tu vas te la fermer oui ou non, dit-elle du tic au tac à voix basse pour elle-même avant d’enchaîner et de parler plus fort à son adversaire pour que tout le monde entende. Approche si tu l’oses!, dit-elle toujours penché sur son lacet. Tout de même, je suis la meilleure proie qu’il n’y ait pas dans cette position. Dis-tu m'entends ou je dois continuer à parler l'elfique pour que tu me comprenne?

Alors qu’elle repassait son plan dans sa tête, elle trouvait cela assez violent de sa part… Est-ce qu’il fallait qu’elle le tue tout d’abord ou elle devait simplement juste donner des coups jusqu’à ce que le prof en ait suffisamment vu pour l’examiner, elle se questionna. Non, son plan était ridicule, elle devrait laisser tomber ce plan. Maintenant, elle ne s’avait plus trop quoi faire lorsque s’approcherait ce monstre. Elle devait réfléchir et vite. Et puis enfin, elle fut au dernier trou avant qu’elle puisse retirer son lacet complètement alors que le Doppelganger s’était avancé. Avancé, il allait donner son premier coup, qu’allait-il faire? Elle aurait vraiment voulu avoir le pouvoir du Doppelganger en ce moment pour voir se qu’il allait faire au lieu de ses quelques pouvoirs de rôdeur qui faisaient pitié à voir.

Lorsque l'elfe attrapa le cou de sa "mère", celle-ci lui prit le bras de la demoiselle pour tenter de la plaquer au sol. La jeune femme paraissait avoir du mal. La tête en arrière, on pouvait voir une veine saillante sur son cou et ses dents se serrer sous l'effort. Lorsque l'impact eu lieu, elle émit un sifflement étrange. Jouant nerveusement avec ma lame, j'hésita à intervenir. Après tout elle n'était pas en position très positive, mais.. J'avais bien dit que les conditions étaient un maximum réelle. Arquée, elle posa doucement son dos contre le sol, apparemment le choc avait été vraiment rude. Relevant la tête, elle croisa le regard du Doppelganger qui avait profité de l'accalmie pour prendre... Mon apparence. Mordant ma lèvre inférieur, j'espéra qu'il n'avait pas tout la "panoplie" avec lui, bien qu'il y aie de nombreuse chance que oui... Portant ma main à ma lame courte, je l'a vis tourné son regard vers moi et dire:

-Tout va bien, vous n’êtes pas obliger de voler à mon secours tout de suite. C’est une évaluation et je n’ai pas l’intention de l’échouer

Elle dit cela en elfique et de manière appliquée, ne souhaitant surement pas montrer au autre sa douleur au dos et aux côtés. Son aura était troublé. Bien que je ne connaissais que quelques phrases basiques en elfique, je compris qu'elle ne souhaitait pas me voir intervenir dans sa bataille. Se levant à moitié, elle alla chercher deux dagues cachées dans mes bottes. Je me retint de porter ma main pour vérifier si mes dagues étaient toujours là et sentis quelques regards se poser sur mes pieds. Elle fit une roulade arrière pour se retrouver hors de portée de son adversaire et dit:

-Une arme que vous avez dit? Et bien je n’irais pas au contraire des règles, dit-elle, en commun, avant de lancer sa dague vers le Doppelganger. Vous savez, j’aime bien mieux vous avoir comme enseignant que comme adversaire, dit-elle, un faible sourire aux lèvres.

Je ne répondis pas, ne voulant pas briser sa concentration. À première vue elle avait retrouvée une partie de son assurance. La dague fut interceptée par un champs de force. Les deux adversaires se jaugeaient, évaluant le niveau de celui qui se tenait en face pour pouvoir trouver la meilleur stratégie. L'elfe s'abaissa et.. Défit ses lacets ? Sourcil arquer, j'attendis la suite, que pouvait-elle bien avoir en tête ? Un élève un peu trop téméraire situer juste à côté de moi osa dire:

-Non mais vous allez vous battre oui ou non.

Déchirant une page du carnet, je marqua quelques mots puis lui tendis. Son visage blêmit quand il reçut sa retenue. La jeune fille quant à elle dit à voix basse:

-Tu vas te la fermer oui ou nonD'une voix plus forte, elle dit. Approche si tu l’oses!, Tout de même, je suis la meilleure proie qu’il n’y ait pas dans cette position. Dis-tu m'entends ou je dois continuer à parler l'elfique pour que tu me comprenne?

Toujours penchée sur son lacet, celui-ci arriva à sa fin et elle se retrouva avec un lacet entre les doigts. Le Doppelganger s'avança, près à attaquer. Qu'espérait-elle pouvoir faire ? Souhaitant la prévenir je la prévint:

-Tu peux faire pousser des plantes, j'ai des noix dans l'une de mes poches et une pomme dans ma veste.

D'après ce que je savais d'elle, elle était une rôdeuse et contrôlait donc la nature. Peut-être cela l'aiderait-elle, peut-être pas. Toujours sur le qui-vive, j'attendis la suite des évènements. Si un évènement dangereux survenait encore, j'interviendrais.

[Tu es mon 500ième message ='D]

Elle était téméraire, peut-être même trop, il lui semblait que tous les autres élèves avaient joués beaucoup plus sauve qu'elle. Que de petits échanges de coups sans paroles. Il lui semblait que sa situation était différente, trop différente. Elle n'était pas hautaine, mais vu l'attitude qu'elle avait adopté, le Doppelganger la regardait avec ce sourire, un sourire qui aurait été beaucoup plus approprié au professeur pendant un cours lors d'une blague, pas pendant que sa vie était en jeu. Elle croyait même y voir une pointe sadique. Lorsqu'elle posa son regard sur le sol, elle ravala la boule qui obstuait sa gorge en voyant que l'épée lui aurait certainement coupé... coûté la vie.

Elle modifia son plan, qui aurait peut-être pu marcher, mais bon. Elle se doutait bien que son adversaire avait trop de matière grise pour en arrvier à cela. Elle aurait contourner le monstre, lui mettre son lacet bord en bord de la gorge et tirer de toute ses forces. Elle trouvait la technique trop babare et elle trouvait que cette technique n'était pas assez sophistiqué, elle ne voulait pas que les gens sachent qu,elle n'était qu'une rôdeur, elle voulait montrer qu'elle avait ce potentiel que les guerriers avaient.

C'est alors que lacet à la main, elle l'attendait de pied ferme tout en entendant le conseil du professeur. Elle s'en servirait à son avantage dès qu'elle aurait porté son premier coup. Lorsque l'épée arriva pour transpercer son dit estomac, elle se mit sur le côté, tout en allongant le bras sur le dessus. Le lacet glissa jusqu'au poignet du monstre, elle attrapa l'autre bout du lacet qui se balançait avec son autre main avant de se donner un élan. Elle posa son premier pied sur le poignet de l'homme qui balança un peu vers l'avant vu le poids qu'elle y mit. Tout cela était très précaire et instable, mais bien entendu, avec son agilité et avec sa quelconque rapidité, elle pu de son autre pied, lui fracasser le nez de son talon.

Elle se félicita, mais la partie n'était pas pour autant gagnée... Au moins, comme le professeur avait dit, elle avait des armes qu'elle pourrait utilisé contre le Doppelganger. Qui aurait pu imaginer que quelques plantes, des noix et une pomme pourrait être utile à part lors d'un petit creux en randonnée? Lorsqu'elle fut de nouveau en équilibre sur le sol, elle cligna rapidement des yeux, transformant le simple lacet sur le bras de son adversaire en serpent. Pendant que son attaquant était occupé avec le serpent qui grimpait sur son avant-bras, elle courut vers la deuxième dague, croyant que ça lui serait plus avantageux du plus vite qu'elle put, sachant très bien que l'enchantement ne durerait vraiment pas longtemps vu la récente acquisition de ce pouvoir, c'était un des pouvoirs les plus puissants de notre rôdeuse, elle se demandait même si beaucoup d'autres savaient ce tour, elle, elle l'avait trouvé seulement la semaine dernière dans un grimoire de la bibliothèque de l'Institut.

Une fois qu'elle se retrouva de nouveau devant son adversaire, elle décida d'arrêter de toujours faire les coups à la surprise, mais bon, elle ne pouvait faire autrement, elle était trop faible comme il disait.

-Trop faible, pourtant, ce n'est pas du sang que je vois sous votre nez?

Sale crapule, elle se savait piégée, elle avait hâte que le combat finisse, elle se doutait bien que le Doppelganger ne l'éviterait pas toujurs. Elle se savait impuissante. Elle devait simplement jouer le jeu le plus longtemps qu'elle pouvait. Elle devait combattre jusqu'à se qu'elle sentent ses entrailles ne plus suivre la cadence, que l'acide qui montait dans son estomac atteigne son diaphrame, elle devait attendre jusqu'à ce que son système nerveux ne tiennent plus le coup. Elle combattrait et n'en ressortirait pas avec quelques égratignures avant de demander l'aide du maître d'armes. Elle ne voulait pas craquer, pas maintenant, pas devant les autres. Et pourtant, elle voulait leur hurler de partir. ¨ca serait bien moins humiliant. Pourquoi ils restaient là d'ailleurs, ils n'avaient rien à apprendre d'elle, du moins pas de cette façon, en fôret, elle aurait certainement beaucoup plus à leur apprendre. Elle n'avait vécu que là-bas, se serait difficile, mais elle serait une guerrière peut importe ce que ça lui coûterait, soit des heures d'entraînements, aucun amis, etc. Après tout, elle n'était pas là pour socialiser, elle était ici pour son rêve.