Qui est la mieux placer pour le savoir ? [PV Cybella]

Ces derniers jours, Cybella se perdait souvent dans ses pensées, d’ailleurs, c’était assez nouveau pour elle. Elle ne se connaissait pas ce côté lunatique, mais bon, tout ce qui était ici était nouveau pour elle point. Disons qu’habité dans la forêt l’avait un peu rendu ignorante sur la technologie des villes comme Valkar, c’est en se promenant sous les néons du troisième étage de l’Institut qu’elle le remarquait. Et d’une pensée à une autre, elle se rappela du premier oreiller qu’elle avait conçut à ses 10 ans de jeune elfe. Elle aurait put rire aux larmes en se rappelant ce moment (incident) au lieu de quoi elle percuta de plein fouet quelque chose. Elle laissa cependant échapper un petit rire avant de se mordre la lèvre inférieure avant de relever les yeux pour faire face à la personne qu’elle avait bousculée et mit une mèche de ses cheveux qui lui passait dans les yeux derrière son oreille. À l’intérieur d’elle, elle était un peu irritée, elle avait toujours détesté le genre de personne qui ne faisait pas attention où elle m’était les pieds et maintenant, c’était elle qui entrait dans les autres, c’était à ni rien comprendre… Dès qu’elle voulut alors lui demander si elle allait bien, la fille prit la parole.

- Tu dois t'excuser. C'est ce que doivent faire les humains. …?

Sans attendre cette fois, l’elfe crut bon qu’il fallait mieux prendre la parole maintenant, surtout qu’elle avait rit plutôt, il ne fallait pas que son interlocutrice la prenne pour une malpolie ou une fille méchante, bien qu’elle n’était pas des plus souriantes comme Miyake, une fille qui lui avait sauvé la mise dans la forêt.

-Oui ils le font quand on leur laisse le loisir de placer un mot, dit-elle sans méchanceté avec un sourire en coin.

Elle avait utilisé le ils, ce qui mit certainement la puce à l’oreille de la fille, car elle regarda fixement ses oreilles, comme si elle n’avait pas été là depuis le début de cette rencontre. Sur ce, sans le vouloir, ses yeux fixèrent les yeux aussi verts de la fille. Elle ne semblait pas trop hébétée, mais elle voulait tout de même des excuses. Elle semblait sans émotions comme une poupée… C’est alors qu’elle se souvient. Mais bien entendu, elle avait entendu parler des poupées, d’ailleurs, ses lèvres qui n’était pas vraiment si visible sauf au niveau de la couleur aida réellement à mettre un nom sur la personne devant elle.

-Alors je vous pris d’accepter mes excuses, Alice…?, dit-elle hésitante, regardant encore un peu la fille qui avait son apparence sans l’ombre d’un doute. Bon, vous n’êtes peut-être pas une Alice, mais vous êtes une poupée, pas vrai?, rajouta-t-elle lorsqu’elle vit le visage de la concerné changé un peu ou du moins se décrisper de cette mine sans expression constante chez les poupées.

Elle la regardait, avec un certain respect, elle l’enviait de pouvoir cacher ses émotions ou de tout simplement pas n’en avoir. La complexité était la dure et seule chose que connaissaient les humains et les elfes. Après tout, elle ne se voyait pas si différente des humains. Elle se décida finalement à se pencher pour prendre une feuille qui était sur son pied. Elle qui n’avait pas une curiosité vraiment accrue porta son regard sur les pattes de mouches qui étaient l’écriture sur les feuilles d’administration.

Alors qu’elle avait dit Alice, le visage qu’on n’aurait jamais cru pouvoir se crisper sous l’émotion, indiqua à Cybella qu’elle venait de faire une gaffe. Elle se pencha pour rattraper une feuille, essayant de faire fondre son émerveillement face à cette nouvelle rencontre. Pendant qu’elle ramassa la feuille en essayant de ravaler son sourire enjolivé, elle sentait le regard de la poupée encore sur les contours de ses oreilles. Cela ne la dérangea guère, mais elle se ravissait tout de même d’agir comme la poupée en fixant chaque parcelle de cette peau qui semblait si vraie au premier abord. Après tout, elle n’était plus une gamine, elle devait s’y faire, c’était la première poupée qu’elle rencontrait en chair et en o… En bois, Cybella, en bois. C’était normal de faire cette tête pendant quelque secondes, mais il fallait en revenir. Aussi, vu ses piètres expressions faciales, elle aimait mieux essayer de ne pas sourire ou de ne pas la regarder avec ses yeux émerveillés. La poupée pourrait ne pas comprendre et froncer des sourcils sous l’incompréhension, si du moins ça lui était possible.

Cybelle avait été piquer par la curiosité. Elle se demandait tellement quelle émotion était encore inconnue à la poupée. Ça ne faisait pas très longtemps qu’elle était avec elle, mais elle fut vite renseignée sur l’âge approximatif de l’étudiante. Juste le parler de la poupée démontrait à l’elfe qu’elle était en présence d’une poupée animée depuis peu. Elle faisait des phrases claires et courtes qui ne pouvaient pas être interprétées autrement qu’en leur sens originel. Elle trouvait cela assez mignon et amusant. En restant dans la forêt, elle n’aurait certainement jamais pu rencontrer un tel spécimen, se disait-elle.

Aussitôt relevée, son visage était devenu tout aussi inexpressif que celui de la poupée, sauf peut-être cet éclat dans le fond de ses pupilles qui étaient brillants. Elle essaya d’y lire cette même parcelle d’humanité dans les pupilles de la poupée, mais ce n’était que du vide, la seule lueur qu’elle pourrait y distingué serait le reflet de ses yeux de la même couleur. Elle avait l’impression de se perdre dans les teintes de verts comme lorsqu’elle marchait à Ingwuïe, là où tout était presque recouvert de feuilles grimpantes. Alors que Cybella se ressaisit, elle put enfin mettre un nom sur cet être si enchanteur. Une poupée animée, elle se félicita d’avoir passé du temps à lire sur les créatures bien avant son cours de Bêtes et Créatures.

Pour une fois, elle ne put mettre un mot à la suite des propos d’Andy, alors que pourtant depuis son arrivée ici, elle n’avait pas cessé de parler et de faire sa forte tête, car la poupée repartit de plus belle. De façon implicite, Andy lui demandait sa race, mais vu le manège assez sadique de son cerveau, elle se demandait comment saurait passer ses 100 ans sans émotions. Elle ne voyait que l’avantage dans tout cela, mais pourtant, si seulement elle se trouverait à la place d’Andy, elle saurait que ce n’avait pas que des avantages.

Et de nouveau, la bouche d’Andy remua. Cette fois, elle parla d’Alice aux pays des merveilles. Elle en avait entendu parler par quelque conteur ici et la avec sa flûte de pan dans les bois, sans vraiment s’arrêter écouter ses elfes vivants comme des ermites. Lorsqu’elle fut enfin assurée que la demoiselle devant elle n’allait rien ajouter, elle fit comme une avance dans le temps.

-Reprenons du début voulez vous?, elle tendit la main, espérant qu’elle ne ferait pas fuir la poupée.

Elle ne connaissait peut-être pas encore ce que c’était une poigné de main en bonne et dû forme. Si c’était le cas, elle se dit qu’elle lui apprendrait. Sans même sans rendre compte, quelque chose dans sa mentalité avait changé, elle ne se disait pas juste ''Est-ce qu’elle sait?'' Non, elle se disait : ''Je vais lui apprendre.''

-Moi c’est Farrell, dit-elle. Et, pour les observations, ce n’est pas faux. Disons que je ne suis pas une humaine à 100 %, mais tout de même, ont n’est pas si différents que cela.

Elle laissa un petit silence, regardant une certaine réaction qui ne viendrait pas pensait-elle. Peut-être serait-elle surprise. Elle regarda la table où étaient maintenant posés les papiers et trouva que ça serait un bon banc pour passer le temps, surtout qu’elle avait une question qui lui brûlait tant les lèvres. Elle s’assit donc sur la table, bien que les normes restreignent cette façon d’agir, il lui semblait qu’une table placé dans un couloir n’était pas non plus très logique à y repenser. Elle repartit donc sur sa lancée.

-J’espère que vous avez un peu de temps devant vous, car il me ferait un plaisir d’enfin écouter ce récit d’un bout à l’autre, sans parler qu’il y a plusieurs versions de cette Alice.

Cette fois, elle ne put s’empêcher de lui sourire en tapotant la table, comme pour lui indiquer qu’elle pouvait s’asseoir là et comme pour expliquer le geste, elle joignit les paroles aux gestes avant qu’elle puisse entamer son récit.

-Allez, prenez place, je vous conduirais à l’administration par la suite si c'est cela qui vous fait hésiter.

[Hors R-P: Ce n'est pas mon meilleur, j'essaye de faire mieux la prochaine fois.]