Une Soirée bien Chaude (Pv Kazuki)

Mais qu’est-ce qui lui avait pris ?! Lia ne s’était jamais sentie aussi nerveuse de toute sa vie ! Enfin oui, quelques fois, mais pour des raisons bien différentes… par exemple : voir son père se marier avec une femme qu’elle détestait… mais heureusement, ça n’avait pas duré longtemps. Mais bon, nous nous écartons un peu du sujet ! Bref ! Lia était nerveuse face à la soirée qui s’annonçait. En effet, elle avait accepté de sortir avec un homme pour qui elle éprouvait de la haine, mais aussi du désir. C’était extrêmement départagé dans sa tête et elle espérait qu’elle arriverait à se brancher d’ici vingt heures…

M’enfin. Dès que sa journée de boulot avait été finie, la jeune elfe s’était dépêchée de retourner chez elle pour pouvoir se préparer. Bon, elle avait quelques heures d’avance mais ça pouvait parfois prendre du temps à une femme pour se préparer. En plus, elle avait dût passer au marché pour acheter quelque chose d’intéressant puisqu’elle n’avait aucune tenue adaptée à cette situation chez elle. Et finalement, elle était rentrée, avait pris sa douche et avait enfilée sa nouvelle tenue.

Ayant donc enfiler une robe de soirée noire et une paire de sandales à talons – ceux-ci étant néanmoins moins hauts que les échasses qu’il lui avait fait porter – elle passa ensuite à la coiffure, et ce fut extrêmement long pour rien du tout ! En effet, Lia avait essayé de nombreuses coiffures différentes, mais aucune ne lui plaisaient, trouvant qu’elle avait des airs de femme trop dures avec les cheveux attachés, alors elle les laissa donc au naturel, comme à son habitude : lousses, pendant sur son dos telle une rivière argentée.

Elle avait même enfilé un peu de maquillage, et là, je dis bien simplement un peu, pour rehausser la couleur de ses yeux. N’ayant pas envie d’avoir l’air d’une poupée Barbie ou d’une prostituée, elle se contenta du phare à paupières, ne mettant pas de blush ou de fond de teint, et certainement pas de rouge à lèvre ; du gras de baleine sur ses lèvres ? Certainement pas ! Vingt heures approchait de plus en plus, et elle tremblait sur place, se demandant s’il allait vraiment venir… Et s’il lui posait un lapin ? Elle n’avait même pas pensé à cette possibilité… que ferait-elle ? Le tuer ? Possible…. Mais non ! Ce n’était qu’une blague ! Simplement elle allait être très triste et allait probablement l’ignorer à l’école…

La demeure de la jeune femme était des plus charmante ; la maison n’était pas bien grande, mais l’extérieur était immaculé, un charmant potager bien entretenue avait été aménagé devant la maison, les carreaux de fenêtre étaient impeccables… bref, tout semblait bien entretenue. La maison avait beau ne pas être très grande, elle n’était pas des plus petites non plus, enfin elle était parfaite pour une personne vivant seule, comme c’était le cas de Lia.

La jeune femme tournait en rond dans la maison, se retenant à deux mains pour ne pas se ronger les ongles sous l’effet de la nervosité. Elle regardait l’horloge à chaque deux minute, puis dès que l’aiguille des secondes fit bouger celle des minutes, elle entendit un cognement à la porte, qui la fit presque sursauter jusqu’au plafond. Enfilant une veste en jeans noir par-dessus sa robe – celle-ci lui arrivant au niveau des genoux, et le haut étant légèrement décolleté – elle alla ouvrir la porte. Rougissant un peu en voyant Kazuki, elle baissa un peu le regard à cause de la timidité.

– On peut dire, en tout cas, que vous êtes très ponctuel…

Au moins, il ne lui avait pas fait faux bond, ce qui la rassura déjà. Bien qu’elle ne se faisait pas d’illusions par rapport à cette soirée, et qu’elle savait parfaitement que ça n’était pas vraiment un rendez-vous galant, elle n’aurait pas aimé qu’il ne se présente pas. La demi-elfe pris le temps de voir comment il s’était habillé – visiblement elle n’était pas la seule qui avait pris un temps pour se mettre sur son 31. Cela lui fit un peu plaisir, et elle lui sourit.

– Vous êtes élégant…

La demi-elfe fut quelque peu surprise de voir Kazuki lui-même rougir, même si ce n’était qu’un peu. Étais-ce sa propre tenue qui lui avait donné une telle couleur ? En tout cas, le résultat fut simple : la blonde rougit encore plus, jouant un peu avec ses doigts sous l’embarras du regard qu’il posait sur elle. Affichant un doux sourire, il lui renvoya son compliment, ce qui fit sourire Lia à son tour, et même relâcher un léger rire sous le commentaire de son collègue.

– Non, pas pour l’instant du moins…

Elle afficha ensuite un léger sourire joueur, comme quoi elle pouvait toujours aller porter plainte s’il finissait par vraiment faire quelque chose de bien déplaisant, mais pour l’instant, elle n’en avait pas cette idée. Du moins, elle l’avait rangé dans un petit coin de son cerveau pour la soirée au moins. Voyant qu’il lui tendit la main, elle accepta de poser sa propre main dans la sienne, ressortant de sa maison et refermant la porte derrière elle, prenant au moins le temps de la verrouiller ; on n’était jamais à l’abri des voleurs de nos jours après tout.

– Oui, et je dois dire que je suis bien curieuse de savoir où vous m’emmenez…

Lia se demanda s’il allait l’emmener dans un endroit classique comme un restaurant, ou dans un endroit plus rock n’ roll comme la Taverne, ou encore un endroit auquel elle ne s’attendrait pas du tout. Enfin, elle verrait bien une fois rendue sur place.

Embarquant de nouveau sur la moto, à l’arrière, elle entoura à nouveau ses bras autour de la taille de Kazuki, le laissant la reconduire, bien qu’elle fût déçue que la soirée tire déjà à sa fin. Mais à sa surprise, il emprunta un autre chemin, s’arrêta devant un pont de pierre, le décor étant digne de sortir d’un film de romance à l’eau de rose – visiblement il savait s’y prendre. Mais Lia savait qu’elle ne devait pas céder, qu’il devait sûrement faire ça avec toutes les autres femmes qu’il draguait…

Mais l’attention la toucha, et le feu d’artifice fût des plus magnifiques, alors qu’elle s’appuyait le haut du corps sur la rampe du pont pour bien le regarder. Même si le moment ne dura que quelques secondes à peine, les yeux de la demi-elfe étaient tout étincelants et brillants. Elle était touchée qu’il ait dépensé de l’énergie magique simplement pour lui faire plaisir. Aussi lui servit-elle un magnifique sourire digne d’un ange.

Une fois de retour chez elle, il l’aida à descendre de la moto et la raccompagna jusqu’à la porte, la faisant rougir avec son commentaire. En effet, elle aussi avait passé une excellente soirée, magique et romantique. C’était d’ailleurs surprenant de voir un côté romantique à cet homme qu’elle prenait pour un rustre et un sadique qui ne voulait que profiter d’elle. M’enfin, les gens peuvent toujours vous surprendre, comme disait son père, et c’était vrai dans ce cas.

– Moi aussi j’ai beaucoup apprécier cette soirée, et je vous en remercie

Voyant qu’il s’apprêtait à repartir, elle se mordit un peu la lèvre inférieure. Elle aurait bien aimé qu’il reste davantage avec elle, mais comment ? Une idée finit par lui venir en tête. Peut-être que si elle l’invitait à entrer pour prendre un verre, il accepterait et ainsi elle pourrait profiter un peu plus de sa présence. Allant le rejoindre, elle lui prit doucement la main et l’attira vers la maison doucement.

– Avez-vous vraiment besoin de mon autorisation pour profiter de moi ? Je vous invite à prendre un verre… Enfin si… cela vous tente bien sur…

L’invitant donc chez elle, la jeune femme le laissa entrer et referma la porte d’entrée derrière eux. La décoration n’avait rien d’extrêmement luxueux, mais c’était pittoresque. Après tout la jeune femme n’avait pas des millions de pièces d’or à la banque, mais elle décorait du mieux qu’elle le pouvait. Elle emmena donc son invité au salon, celui-ci ne contenant qu’un grand canapé avec une petite table devant, un foyer dans un coin dans lequel une buche finissait de se consumer, trois bibliothèques et une table dans un coin éloigné sur lequel avait été installé son équipement de chimie.

Lui souriant, elle le laissa s’installer à son aise et repartit en cuisine. Comme le dessert n’avait pas été compris dans le repas, elle se dit qu’elle pouvait bien préparer quelque chose de rapide. Comme elle avait fait des petits gâteaux la veille, elle en plaça quelques-uns sur une petite assiette. Elle sortit ensuite un cabaret sur lequel elle déposa deux verres à alcool dans lesquels elle y mit quelques glaçons, et sortit les deux bouteilles qu’elle possédait – une bouteille de Rhum et une de Vodka.

Disposant le tout sur le cabaret, elle le prit ensuite dans ses mains et retourna dans le salon, posant celui-ci sur la petite table devant le canapé.

– J’ignorais ce que tu préférais, alors j’ai emporter les deux sortes d’alcool que j’ai… j’espère que tu en aime au moins un des deux… sinon j’ai des jus, ou je peux faire du thé… enfin comme tu le souhaite

Lia n’avait pas l’habitude de recevoir des invités et donc il était rare qu’elle conservait des trucs «au cas où», mais elle allait commencer, elle n’aimait pas ne pas avoir beaucoup de choix à offrir.

Réalisant qu’elle l’avait tutoyé sans son autorisation, Lia baissa un peu la tête et s’assit à l’autre extrémité du canapé. C’était plutôt mal poli, mais elle s’était dit que comme ils avaient déjà brûlé de nombreuses étapes, et qu’il l’avait déjà vu toute nue… et en avait profité… et bien, ils n’étaient plus vraiment des étrangers l’un envers l’autre. M’enfin, elle se reprit à son erreur.

– Pardon… est-ce que ça vous ennuie si je vous tutoie…? Étant donné que nous avons déjà… coucher ensembles…

La demi-elfe rougit un peu alors que quelques flashbacks des événements passés lui revint en tête. Pour se chasser un peu ses idées, et surtout pour ne pas paraître trop étrange, elle se servit elle-même un verre de vodka. Mais alors qu’elle emmena le verre à ses lèvres et arriva pour en prendre une gorgée, elle s’arrêta, puis fixa le verre. Lia n’aimait même pas l’alcool… et surtout, elle ne le tenait pas très bien, et elle n’avait pas envie de sauter sur Kazuki après un verre…

Et donc, elle le reposa et se prit un petit gâteau à la place, dont elle retira le papier protecteur comme on mettait aux muffins et en prit une petite bouchée. Bon, tant qu’à avoir sa compagnie, il fallait trouver un sujet de conversation.

– Alors heum… comment êtes-vous devenu un expert en armes à feu ?

La vrai question qu’elle aurait voulu poser était «pourquoi vous êtes-vous enfuit de Palüdürh ?», mais elle s’était rappelée du regard triste et souffrant qu’il avait eu, et elle préféra ne pas aborder ce sujet, comme elle n’aimerait pas qu’il revienne sur ses fréquentations précédentes. Mais parfois certaines questions étaient plus fortes que la raison et ressortait toutes seules, surtout lorsqu’on se met à fréquenter quelqu’un et qu’il s’agit des relations et expériences précédents. Au fond, on a jamais envie vraiment de savoir, mais la curiosité nous pousse toujours à poser la question… Bien que cette fois, ce n’était pas vraiment une fréquentation… n’est-ce pas ? Lia se doutait bien qu’il allait sûrement profiter d’une autre femme croisée par hasard dans la rue si elle n’acceptait pas de se plier à lui ce soir… Même si en fait elle espérait presque qu’il lui saute dessus…

Lia s’en sentit bouleversée suite à cette histoire. Elle avait en effet déjà eu un aperçu des civilisations futuristes, celles-ci semblant bien aimer avoir le pouvoir sur les autres et sur ce qui leur étaient inconnus. Pourtant ceux-ci n’avaient pas cherché à faire la guerre aux habitants de sa propre époque dans le passé. Mais ce qui surprenait davantage la jeune elfe, était qu’il lui avait dévoilé tout ça, un moment douloureux de son passé, et surtout son histoire, sans même se demandé si elle en était digne. Il lui faisait donc confiance… et ça lui fit énormément plaisir. Mais vu toute la souffrance de son histoire, elle regretta d’avoir posé la question, bien qu’elle avait en même temps eu la réponse à celle qu’elle se posait vraiment.

– Pardonne-moi d’avoir abordé ce sujet, j’ignorais que ton histoire était si noire… Bien que je trouve ça étrange de ne pas avoir vu ton visage sur des affiches «Rechercher», je promets de ne pas aller te dénoncer à la police… sauf si tu venais à presque me tuer, m’enfin ça serait une autre histoire…

Finissant son petit gâteau, Lia alla se chercher un verre de jus dans la cuisine. Certes, elle allait peut-être avoir l’air d’une gamine, mais elle voulait vraiment éviter l’alcool, et elle n’avait pas envie d’un thé en ce moment. Elle aurait bien aimé continuer la conversation, mais elle ne savait plus quoi lui demander, et surtout, elle ne voulait pas non plus risquer de lui raviver d’autres douleurs de son passé.

Néanmoins, pour s’excuser d’avoir posé une question aussi personnelle, elle se pencha un peu vers lui et déposa un petit baiser sur sa joue. Rougissant un peu, la timidité reprenant le dessus sur elle, elle retourna dans son petit coin de canapé et regarda le sol devant elle.

L’elfe regarda Kazuki parler de cette femme avec de tels regrets et une telle tristesse, si bien qu’elle en devint triste elle aussi. Cette femme devait vraiment lui manquer… quelle tragédie qu’elle se soit sacrifiée pour lui, elle devait vraiment l’apprécier aussi… Lia n’aimait pas lorsque la vie arrachait aux gens ce qu’ils chérissaient le plus ; amis, famille, conjoints… c’était horrible et si cruel… mais la vie était cruelle parfois, et ça elle le savait.

La jeune femme se fit rapidement retirée de ses songes, alors qu’elle se retrouva tirée vers Kazuki – ce qui la fit sursauter légèrement – puis allongée sur le canapé. Le voyant venir au-dessus d’elle et lui coincer les poignets au-dessus de la tête, la demi-elfe rougit comme une pivoine et détourna un peu le regard. Pourquoi cet homme qu’elle connaissait à peine lui faisait-il autant d’effets…? Elle se mordit la lèvre inférieure…

La caresse de Kazuki sur sa joue la fit frissonner. Et oui, un simple petit contact comme ça suffisait à la faire réagir positivement. Elle sentait son cœur s’emballer alors qu’il posa ses lèvres sur les siennes, et son corps commencer à s’échauffer. Elle prolongea le baiser un moment, le savourant le moment qu’il dura, puis plongea son regard dans celui de son collègue. Un regard entièrement soumis mais exprimant en même temps le désir, alors que son visage était rouge comme une tomate. Aucun son ne sortait de sa bouche, seule sa respiration pouvait se faire sentir, légèrement plus rapide…

Le voyant ressortir un pistolet et la pointer sur elle, Lia gigota un peu, se demandant dans quel genre de tenue elle allait se retrouver cette fois. C’était toujours étrange pour elle de voir ses vêtements se matérialiser en une nouvelle apparence directement sur elle. La demi-elfe connaissait ce genre de sorts aussi, dont elle se servait parfois pour se changer en quatrième vitesse, mais venant de quelqu’un d’autre, c’était étrange. Regardant sa nouvelle tenue, la jeune femme pensa qu’elle et Kazuki ne devaient pas avoir la même définition du mot Confortable.

Rougissant donc comme une pivoine devant cette tenue très osée, et devant ce collier et cette laisse – qui la faisait sentir comme un animal de compagnie (ou une chienne en chaleur…) – elle n’osa point regarder l’humain dans les yeux, extrêmement embarrassée et légèrement intimidée.

– C’est embarrassant… et nous n’avons pas la même perception de ce qui est confortable… en plus, je n’oserais jamais mettre une telle chose en publique…

Elle sentait la respiration de Kazuki sur elle tellement il avait rapproché leurs deux visages avec cette laisse. Sa main parcourant la peau douce et chaude de la jeune elfe la fit frissonner et rougir davantage, alors qu’elle relâcha un léger gémissement de surprise en sentant la seconde main lui agripper une fesse. Son compliment ne la laissa pas indifférente, bien qu’ayant du sang elfe, elle était habituée qu’on lui fasse ce genre de compliments, du moins, de la part des humains. Les elfes étaient connus pour leurs traits plus fins et féminins, les femmes s’en trouvant d’autant plus avantager que les hommes, et comme Lia ne mangeait jamais vraiment beaucoup, sa silhouette restait toujours fine et élancée.

– M-merci…

La jeune femme croisa ses jambes dans le dos de Kazuki. Au moins, elle n’était pas la seule à être «prisonnière» en ce moment, et elle afficha un léger sourire en coin. En effet, la nuit allait être bien divertissante, même si elle s’attendait à avoir mal quelque part demain matin…

Alors qu’il posa ses lèvres sur son cou, la taquinant davantage, ce geste suffit à lui arracher un second gémissement. De grands frissons parcoururent son corps, faisant un peu redresser ses mamelons déjà. Son cou était évidemment une zone érogène très sensible chez elle, lui provoquant au simple contact de monstrueux frissons dans tout son corps. Elle espéra qu’il ne s’en rendrait pas compte, mais avec le gémissement qu’elle avait poussé, cela aurait été difficile.

Puis elle se retrouva prise à son propre jeu, ses chevilles se retrouvant liées l’une à l’autre. M’enfin, ça ne faisait pas grand différence, puisqu’elle n’avait pas vraiment l’intention de retirer son étreinte, du moins, pas pour le moment. Voyant ensuite à nouveau un bâillon, Lia se demandant pendant une seconde s’il transportait toujours ce genre d’objets sur lui, ou s’il les faisait apparaître discrètement par magie. Quoiqu’il en soit, elle tourna un peu la tête en fermant bien les lèvres, ses joues prenant une teinte rougeâtre encore plus importante.

Elle n’allait pas non plus simplement tout accepter sans y mettre un minimum de résistance, ça n’allait pas être aussi intéressant sinon, autant pour elle que pour lui. Après tout, le côté amusant d’être soumise était bien la démonstration de force de la part de l’homme.

– N-non c’est faux… je n’apprécie pas cette chose…

N’importe qui pouvait clairement voir dans son visage qu’elle mentait, simplement par son regard fuyant et son visage rouge tomate. Commencer à se débattre maintenant aurait été un peu idiot, puisqu’elle avait souhaité cette situation. Mais en même temps, elle craignait de l’ennuyer si elle acceptait simplement de devenir sa captive…