Une Soirée bien Chaude (Pv Kazuki)

Évidemment, Lia s’attendit à ce que Kazuki tente de lui mettre de force, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il la fasse gémir pour ensuite en profiter. Elle eut donc un petit sursaut lorsque sa main parcourut sa poitrine, et lui pinça son mamelon. Il semblait apprécier la tourmenter entre le plaisir et la douleur, et ça fonctionnait parfaitement. La demi-elfe comprenait de plus en plus que la douleur elle-même pouvait devenir une sorte de plaisir, lorsqu’elle n’était pas non plus trop forte ; une jambe cassée, personne n’en jouirait hein. En tout cas pas elle.

Se retrouvant donc avec le bâillon finalement inséré bien profondément dans sa bouche, son visage rougissant de nouveau et ses dents ne pouvant s’empêcher de mordiller un peu la boule de plastique, elle commença à se débattre un peu. Le fait qu’il ne lâchait plus son cou la dérangeait un peu, puisque son corps ne cessait de devenir de plus en plus chaud. Suite au baiser sur la boule, la jeune femme ne réagit pas vraiment, mais ses joues prenant une teinte légèrement plus rosée suite au second baiser sur sa joue. Les lèvres de Kazuki étaient si douces et chaudes… bref.

Elle le regarda ensuite se lever, puis se leva à son tour alors qu’il tirait sur la laisse. Suite à ses paroles, elle lui jeta un petit regard noir, commençant par tenter d’avancer simplement, mais avec le peu de jeu de chaîne qu’elle avait entre chaque cheville, elle n’arrivait pas à grand chose. Elle finit donc par sautiller un peu, même si c’était plus étrange qu’autre chose pour elle. Le guidant donc hors du salon, elle dut passer au travers de la cuisine et s’engager dans un petit couloir qui menait à une pièce dans le fond.

La jeune femme s’arrêta en entendant parler de la règle, ses joues devinrent d’un rouge flamboyant alors qu’elle lui jeta un regard meurtrier. Le pire, était qu’elle avait effectivement une règle. Enfin, elle n’était pas grande, mais elle s’en servait lorsqu’elle avait besoin de tracer des plans ; c’était toujours utile après tout dans le dessin ou autres travaux de ce genre. Mais jamais elle ne lui dirait, s’il en voulait une, c’était à lui de fouiller et chercher un peu…

Sautillant donc le long du couloir, elle passa devant ce qui semblait être la porte de la salle de bain, et pénétra, dans le fond du couloir, dans une pièce plutôt de taille moyenne, contenant un lit double, une armoire, une table de chevet avec une lampe à l’huile dessus et un meuble devant le lit, une petite télévision posée dessus. Une fois dans la chambre, la jeune elfe sembla scruter Kazuki du regard, ignorant s’il voulait qu’elle s’installe sur le lit ou si autre chose allait suivre.

Lia relâcha un gémissement plutôt fort suite à cette gifle sur ses fesses, alors qu’elle perdit l’équilibre et tomba sur le lit, sur le ventre. Sa peau devint évidemment un peu plus rouge, prenant presque la marque de la main du jeune homme. Elle se tortilla un peu pour se retrouver sur le dos, rougissant donc à voir Kazuki se dénudé devant elle. En effet, le spectacle était plutôt intéressant, et agréable à regarder. Mordant un peu dans le bâillon, son regard scruta le jeune homme de haut en bas.

La jeune femme se poussa un peu plus sur le côté du lit vers le fond pour lui laisser d’avantage de place, et cela ne prit pas de temps avant que son collège «attaque» sa poitrine, la massant, lui suçotant les mamelons. Tentant de contenir ses gémissements, le corps de Lia eu un léger sursaut lorsqu’elle sentit la main de l’humain sur son sexe, dévoilé depuis le début. Ce dernier était déjà plutôt humide et bien chaud, mais Lia resserra ses jambes l’une contre l’autre pour lui donner un peu plus de difficulté dans sa tâche.

Mais cela ne sembla pas l’arrêté, alors qu’elle sentit deux de ses doigts pénétrer en elle avec quelques secondes d’intervalle entre les deux, mais très peu. Elle se crispa un peu, gigotant légèrement les hanches sous la timidité qui s’en suivait. C’était d’autant plus davantage difficile puisqu’elle ne pouvait pas écarter les jambes à cause de ces fichues chaînes à ses chevilles. Elle se demandait même dans quelle position il allait la mettre pour la suite des évènements. En plus, c’était très injuste, puisqu’elle aurait bien aimé le caresser lui aussi à son tour. C’était toujours lui qui la touchait, mais elle, ne le pouvait jamais. Elle allait sûrement en profiter la prochaine fois pour sauter sur lui la première, et ainsi lui donner ce qu’il avait souhaité avoir la dernière fois…

La jeune femme ne comprenait toujours pas pourquoi son corps était toujours si en feu lorsque c’était cet homme qui la touchait. D’autant plus qu’il la forçait toujours à être dans des situations et des positions très embarrassantes, dont la plupart des femmes n’aimeraient pas être retrouvées. Était-elle une perverse ou est-ce que les femmes n’osaient simplement pas dire qu’au fond, elles aimaient bien se retrouver soumises à leurs hommes ? Quoi qu’il en soit, elle ne put faire autre chose que de détourner la tête alors qu’il lui montra ses doigts trempés, rougissante de plus bel.

Puis ses jambes se firent relever, la chaîne reliant ses chevilles disparaissant, pour se reformer autour des barreaux du lit et rendre la demi-elfe dans une position extrêmement embarrassante et gênante, son sexe et ses fesses se retrouvant bien à vue. Ayant une légère étincelle de panique dans le regard, elle ferma les yeux pour éviter de croiser le regard fier et intimidant de Kazuki. Lia tenta évidemment de se débattre et tenter de se libérer, mais en vain, et si elle bougeait trop, elle finissait simplement par relâcher un petit gémissement de douleur et s’arrêter.

Mais la pénétration s’en suivit bien trop rapidement pour elle, alors que dans un mouvement brusque et animal, elle sentit le sexe de son partenaire taper tout au fond d’elle-même, lui envoyant une décharge de plaisir dans tout le corps, plutôt puissante. Penchant donc la tête vers l’arrière, un cri de plaisir se fit entendre dans toute la maison, bien que celui-ci fût étouffé par le bâillon bien enfoncé dans sa bouche. Il ne sembla pas perdre de temps, commençant déjà les mouvements de bassins, rendant déjà la jeune femme folle de plaisir.

À chacun de ses mouvements, elle relâchait un gémissement, et de plus en plus fort. Ses jambes tremblaient alors que tout son corps en redemandait plus et plus. Bon dieu qu’elle aurait aimé passer toute la nuit comme ça, sous son emprise, à devoir faire le moindre de ses ordres… Elle frissonnait juste d’y penser. Le plaisir se faisait de plus en plus fort.

Croisant finalement le regard de Kazuki après qu’il lui ai attrapé le menton pour diriger son visage vers le siens, elle rougit comme une pivoine aux mots qu’il prononça par la suite, se demandant bien pourquoi il disait ça, et ce qu’elle avait de si spéciale son expression… Elle était simplement gênée, confuse, embarrassée… mais bouillante de désir… et son corps semblait de plus en plus enivré par la situation actuelle.

Lia ne pouvait plus du tout retenir ses petits cris de plaisir, même si elle mordait plutôt fortement dans la boule, ceux-ci ressortaient tout de même, le plaisir ayant bien pris le dessus sur sa raison depuis un long moment. Le pire de tout ça, était que plus il s’enfonçait en elle, et plus elle ressentait le plaisir atteindre son paroxysme, mais chaque fois qu’elle arrivait pour jouir, il ralentissait, s’arrêtant presque. Cela était extrêmement frustrant sexuellement, mais elle pensa que c’était peut-être pour lui éviter lui-même d’atteindre l’orgasme trop rapidement, et de faire durer le moment encore et encore. Néanmoins, frôler l’orgasme et ne pas l’atteindre, c’était une vraie torture… bien que excitante, tant qu’on finissait par l’atteindre à la fin.

Sentant au final son sexe se resserrer assez pour atteindre le point qu’elle désirait tant, l’orgasme la frappa de plein fouet, ce dernier étant plutôt fort, du fait que Kazuki avait empêché de l’atteindre quelques fois auparavant. Tout son corps eu un grand spasme, puis quelques autres plus petits par la suite, alors qu’elle ressentait aussi la semence chaude du jeune homme gicler sur son ventre et entre ses jambes.

Une fois les chaînes détachées, ses jambes retombèrent d’elles-mêmes sur le lit, et la demi-elfe sembla néanmoins «soulagée» qu’on lui retire le bâillon, trouvant cette boule bien excitante, mais ne pas pouvoir émettre le moindre commentaire était bien pénible parfois. Ses lèvres furent de nouveau scellées par celles du jeune homme pendant un moment, alors qu’il sembla la serrer contre lui en l’agrippant par la taille, ce qui surprit la magicienne quelque peu, mais ça ne fut pas pour lui déplaire, bien au contraire.

– I-Idiot… ne dit pas des choses comme ça…

Elle sentit le rouge lui monter aux joues de nouveau, son commentaire lui ayant fait plaisir d’un côté, puisque c’était bien signe qu’il avait apprécié ce moment sûrement autant qu’elle, mais d’un autre côté, penser à la possibilité qu’elle pourrait le voir pendu sur la place publique lui arracha un frisson d’horreur. Non, elle n’aurait pas aimé ce scénario… M’enfin, elle savait que ce n’était qu’une expression dans un sens. Reprenant plutôt conscience de la situation actuelle, la jeune elfe débattit un peu ses bras et ses mains pour tenter de les libérer de ces trucs de cuir qui la gênaient drôlement…

Lia détourna le regard en faisant une petite mine boudeuse après son petit commentaire comme quoi elle s’en faisait pour lui. Malgré son air mécontent, ses joues prirent une petite teinte rougeâtre, mais bon, jamais elle n’allait avouer qu’elle s’inquiétait pour lui, ce serait ridicule et surtout, il ne ferait que lui rire au nez comme il l’a pratiquement fait en ce moment, bien que la seconde fois ne serait pas simplement par taquinerie, mais plutôt par méchanceté.

N’ajoutant donc aucun commentaire, afin d’éviter qu’il lui revienne de toute façon en plein visage, la magicienne continua de simplement tenter de retirer ces trucs à ses poignets, allant jusqu’à même essayer de les retirer avec sa bouche, en se servant de ses dents. Mais Kazuki lui agrippa les poignets et les lui retint au-dessus de sa tête en revenant au-dessus d’elle, ce qui la fit rougir de nouveau, et encore plus après ce second baiser.

Encore une fois, elle ne dit rien, le regardant simplement s’allonger presque sur elle, appuyant sa tête sur ses coussins naturels. Lia sentit d’abord la surprise monter en elle pendant quelques minutes, ne s’étant pas du tout attendue à ce que le jeune homme dorme avec elle. En fait, elle pensait même plutôt qu’il se serait dépêché à repartir en vitesse, en pensant qu’elle lui parlerait déjà de mariage et en voulant éviter cela. Mais sa réaction la fit plonger dans de grandes réflexions. Était-il vraiment le type d’homme à vouloir coucher avec le plus de femmes possibles sans vraiment se soucier d’elles ? Elle n’en était plus si sûre à présent, bien qu’elle continuait tout de même de ne pas se faire d’illusions. Espérer une relation à long terme serait sans doute une grande erreur. La meilleure solution était sans doute de garder l’esprit ouvert sans rien espérer, et simplement voir ce qui allait se passer. S’il ne se passait rien d’autre que du sexe, tant pis, ça allait déjà être mieux que rien, et s’il se passait quelque chose, tant mieux.

– Hm… Bonne nuit alors… et si jamais tu as froid ou autre ben il y a des oreillers et des couvertures de surplus dans l’armoire

Elle-même accepta sa position actuelle, bien qu’elle n’était pas des plus confortables, mais la jeune femme se doutait aussi qu’il ne la laisserait pas vraiment se positionner autrement. Fermant donc les yeux, elle essaya de faire le vide dans sa tête et finit par sombrer dans le sommeil après de longues minutes qui lui parurent une éternité.

La jeune femme passa une excellente nuit, faisant des rêves aussi merveilleux que la soirée qu’ils avaient passés tous les deux. Les doux rayons du soleil pénétrant dans la pièce finirent par la retirer de ses songes, et elle passa le bras sur ses yeux pour les bloquer… jusqu’à se rendre compte qu’elle ne possédait plus ce qui la gênait hier soir et donc elle regarda ses mains, souriant un peu. Baissant ensuite le regard, elle aperçu Kazuki, toujours endormit sur elle, avec un air si innocente sur le visage.

Lia le regarda un long moment, n’osant pas bouger pour ne pas le réveiller. Il avait l’air si bien, s’aurait été vraiment dommage de le déranger s’il faisait de si jolis rêves. Elle resta donc allongée sans trop bouger, faisant simplement parcourir un peu sa main dans les cheveux du garçon. Elle eut un léger rire intérieur, pensant qu’il avait l’air d’un enfant en ce moment… quoiqu’en y réfléchissant, c’était plutôt tout le temps, mais d’habitude, l’enfant était plus joueur qu’apaisé.

Voyant qu’il ne se réveilla pas tout de suite, Lia se glissa discrètement hors du lit, usant un peu de magie pour pouvoir sortir de là sans le réveiller, et un oreiller vint se glisser à sa place. Enfilant un peignoir, elle partit dans la cuisine, se disant que préparer le petit-déjeuner allait s’imposer.

La bonne odeur emplie la totalité de la maison. Ignorant ce qu’il préférait, elle prépara donc de tout ; œufs, bacon, jambon, saucisses, pommes de terres en cubes, crêpes, pain doré… elle alla même jusqu’à faire cuire un pâté à la viande, et pendant que le tout était en train de cuir, elle installa la table pour deux personnes, se disant que de toute façon, ce qu’ils ne mangeaient pas, ça lui ferait des déjeuners tout prêts pour le reste de la semaine, ou au moins quelques jours.

La jeune demi-elfe était entièrement concentrée dans sa cuisine, à un point tel qu’elle eut un grand sursaut lorsque Kazuki pénétra dans la cuisine, relâchant un petit cri. Frissonnant ensuite au petit baiser qu’il posa sur sa nuque, elle se retourna pour se mettre face à lui, rougissant un peu, mais elle afficha un petit sourire.

– Idiot… ne me fais pas peur comme ça… tu aurais pu recevoir accidentellement l’assiette de crêpes en plein visage…

Reprenant ensuite son attention sur ce qu’elle faisait, elle se glissa hors d’entre lui et la table pour aller chercher deux autres assiettes, soit le bacon et les saucisses, qu’elle vint ensuite poser sur la table à leur tour. Tout était prêt et installé, il ne manquait plus que le café. Le lait et la crème, ainsi que le sucre, avaient, eux, déjà été posés sur la table néanmoins.

– J’ignorais ce que tu aimais pour petit-déjeuner alors j’ai préparé de tout, mange à ta faim et ne te gêne pas…

Versant deux tasses de café, Lia revint ensuite à la table, donnant sa tasse à Kazuki et s’assoyant à sa place par la suite, versant un peu de lait dans sa tasse de café. Cela était très étrange pour elle d’avoir de la compagnie, autant pour dormir que pour prendre le petit-déjeuner. Elle se sentait un peu étrange en ce matin, elle qui était habituée d’être totalement seule pratiquement en tout temps, mais ça n’était pas quelque chose de désagréable finalement, bien au contraire.

– Bon appétit

Ne se faisant pas prier, Lia n’avait jamais été le genre à se priver de manger simplement parce qu’elle était devant un homme. Déjà, elle ne mangeait pas énormément en temps normal, mais il lui arrivait de manger de bonnes portions, et étrangement, elle ne prenait jamais de surplus de poids, même si elle ne s’entraînait pas beaucoup. Prenant ce qu’elle désirait, elle commença ensuite à manger.

Lia prit son temps pour manger, sachant que ce n’était pas bon pour la santé de manger trop rapidement ; l’estomac n’ayant pas le temps de signaler au corps qu’il était plein et c’était ainsi que les gens risquaient plus facilement de prendre un surplus de poids. Finalement, elle n’avala qu’un œuf, quelques morceaux de bacon, une saucisse et un pain doré, avec quelques cubes de pommes de terre assaisonnées. Elle calla ensuite le reste de son café et se leva pour aller porter le tout dans l’évier de la cuisine, qui n’était pas des plus grands. Mais bon, elle attendrait que Kazuki finisse de manger avant de commencer à faire la cuisine.

Lorsqu’il eut finalement terminé à son tour, sans trop se pressée pour s’assurer qu’il avait vraiment terminé, elle alla ensuite reprendre sa vaisselle sale et commença à ranger les restants dans des plats, qu’elle mit ensuite au réfrigérateur ; c’était bien une des seules choses qui venait du futur qu’elle possédait chez elle. La demi-elfe commença ensuite la vaisselle, soupirant intérieurement, se disant qu’elle en avait beaucoup à faire. Mais pour passer au-travers, il fallait commencer. Heureusement pour elle, elle n’avait aucun cours à donner avant la fin de l’après-midi, et n’était donc pas obligée de se dépêcher aujourd’hui.

– As-tu un horaire chargé aujourd’hui ?

Elle eut l’impression que sa question allait paraître idiote, mais en même temps, ne pas engager de conversation aurait sûrement donné une impression de froid, et elle n’aimait pas ce genre de sensations.

Lia était plutôt concentrée dans sa tâche actuelle, aussi elle n’entendit pas le jeune humain se lever et s’approcher d’elle. La demi-elfe eut un sursaut moyennement important en sentant les bras de son collègue entourer sa taile, et son visage prit une teinte rouge pivoine alors qu’il sembla s’amuser à la taquiner avec sa langue sur son oreille. Elle en ressentit un grand frisson mais bougea un peu la tête pour le faire arrêter, sachant qu’elle n’arriverait plus à se concentrer sur ce qu’elle faisait actuellement s’il continuait, et tenter en même temps qu’il ne remarque pas qu’elle avait rougit, mais c’était le genre de détail dont elle savait qui ne passait jamais inaperçus aux yeux de Kazuki.

C’était néanmoins amusant, puisque la scène ressemblait à celle d’un nouveau couple amoureux qui viendrait d’emménager ensembles comme dans certains films qu’elle avait vu. Enfin, les couples du futur... Elle prit quand même le temps de sourire à Kazuki, ne voulant pas qu’il croit qu’elle était fâchée contre lui car elle l’avait arrêté ou quoique ce soit du genre.

– Et bien c’est un peu normal puisque nous sommes tout de même en 1430... probablement que si tu avais put enseigner ton art à ton époque, cela aurait été plus populaire. Les gens sont habitués aux épées et armes blanches et ont souvent peur du changement, même si les armes à feu sont souvent plus efficaces lorsqu’on doit tuer un ennemi rapidement. Et en effet je crois que la plupart des vitres y passeraient

Elle rigola un peu suite à sa blague, même si elle savait que la directrice avait déjà fait réparer cette vite – c’était vraiment utile en tout point la magie quand on y pense... Bref. Finissant la vaisselle après un moment, elle rangea le tout puis se tourna face à Kazuki.

Le voyant zyeuter son pistolet avec ces petits yeux pétillants, suite au baiser qu’il lui donna, Lia n’eut aucune autre réaction qu’un petit sourire. Ressortant donc d’entre son collègue et le comptoir de cuisine, elle fit néanmoins exprès de balancer des hanches de façon sensuelle, tout en tirant légèrement le bas du haut que l’humain avait enfiler. Elle ne tirait pas assez fort pour attirer l’homme avec elle, simplement pour attirer son attention, et elle relâcha le tissus une fois qu’elle était rendue assez loin.

– Et bien... je ne peux prédire l’avenir pour ce qui est des tirs aux armes à feu... mais je peux prédire que d’ici quelques minutes je serai toute nue sous l’eau de la douche... libre à toi de m’y rejoindre ou non...

Ne lui laissant pas le temps de répondre, la demi-elfe sortit de la cuisine pour retourner dans le couloir, et pénétrer dans la salle de bain. Elle referma un peu la porte derrière elle mais sans la fermer entièrement puis retira ce qu’elle avait de vêtements sur elle. Entrant ensuite dans la douche, elle ouvrit l’eau, qui bien sûr fût froide les premières secondes, arrachant un grand frisson à la jeune femme.

Relevant la tête vers le haut, elle ferma les yeux et laissa couler l’eau sur son corps, son visage et ses cheveux. Après la soirée d’hier soir, la douche allait lui faire un énorme bien... Commençant par attrapper la bouteille de shampoing, elle se lava les cheveux.