Un travail vraiment acharné? [ PV Azumi]

Des lors où il avait embrasssé pour la première fois sa bien aimée, il n'avait plus pensé comme avant. Pour simplifier, disons qu'auparavant, il pensait plutôt primitivement. Reproduction, Manger, Boire, Se laver, Dormir. Voilà ce qui obsédait ses pensées. Mais a présent, c'était un visage qui flottait dans le ciel vide de son esprit. Un visage aux traits fins, aux yeux plus beaux que milles et unes pierres précieuses, a la bouche de miel, et aux cheveux d'ébène, le plus noble des bois. Azumi... Ce nom résonnait dans sa tête. Le vent frais de Valkar fouetta soudain sa joue. Il revint a la réalité, s'apercevant qu'elle était a ses côtés, sa main dans la sienne, se serrant contre lui, plus par bonheur que par froid, d'après lui. Il ne fallait toi de même pas trainer. Il commencèrent a courir, tranchant la foule en deux,comme si le monde extérieur n'existait plus. Ils ne voyaient plus les gens. Une bulle de protection les entourait. Cela lui semblait étrange a penser, mais elle l'avait "sauvé".

Il grimpa quelques marches, tenant fermement la main de sa compagne, et poussa la porte de la bibliothèque. C'était un endroit où il n'avait jamais mis les pieds, et a vrai dire, il ne s'y sentait pas a l'aise. La bibliothèque municipale de Valkar n'avait rien de prestigieuse, ou de grandiose, mais pour une punition,ce serait bien suffisant. Il devait cependant lui reconnaître un certain charme, dans l'odeur de l'encre et des pages vieillies. Ils avançaient tout les deux, apercevants une table isolée, que personne n'occupait. Il s'y installa, tirant au passage la chaise de la jeune femme. Il déballa une feuille de papier, son pot d'encre,et une plume. C'était certes un peu ringard comme outil, mais cela collait bien au personnage. Il avait l'air décidé a travailler.

- Allez, on a du pain sur la planche.

Il avait prononcé ces mots un peu fort, car les gens se retournèrent et lui lancèrent un 'CHUT' collectif. Il n'avait pas lu le panneau 'SILENCE' .

Tenzû marchait très vite et Azumi essayait de suivre sa cadence avec un peu de mal. Heureusement qu'elle lui tenait la main, sinon elle l'aurait déja perdu. Ils traversaient la foule sans vraiment s'en soucier et arrivèrent enfin à la bibliothèque municipale de Valkar. Ah, tout ce qu'il ne fallait pas faire pour pour un prof de Biologie, parfois elle se retenait de l'insulter. Mais bon, les voilà tous deux arrivés dans la bibliothèque. Le silence du lieu contrastait étonnament avec le bruit de la foule dehors. Les lieux silencieux apaisaient notre petit brune.

Après avoir repéré une table isolée pour les deux tourtereaux, ils s'y installèrent pas très discrètement certes. Tenzû avait sorti un pot d'encre et une plume qui la fit rire, même chez les Elfes on n'écrivait plus à la plume. La jeune femme le regardait d'un air curieux, jamais elle ne l'avait vu aussi serieux et investu. Si elle n'avait pas eu cette dissertation à faire elle aussi, elle aurait pû le regarder pendant des heures, mais il fallait s'y mettre. Azumi sortit aussi son matériel et un crayon pour pouvoir d'abord faire un brouillon. Mais le sujet ne semblait pas beaucoup l'inspirer, alors elle mordillait le bout de son crayon, cherchant des idées, jettant de temps à autres, des regards affectueux vers Tenzû.

Pour une fois, il était vraiment concentré.. Étrangement, le jeune femme ne l'était pas, elle si scolaire et sérieuse d'ordinaire. Elle était plus concentrée a lui lancer des regards affectueux, qu'à réfléchir a cette punition. Tenzû souriait légèrement de cette situation inversée. Il leva la tête, faisant semblant de lui poser une question. Puis il se pencha rapidement vers elle, attrapant sa bouche avec ses lèvres, lui déposant un léger baiser. Il releva sa tête et se mît a rire. L'expression de la jeune femme était excellente. A la fois surprise de cette action brusque et frustrée que le baiser n'ait duré plus longtemps.

- A chaque fois que tu écriras une ligne, tu auras le droit a un baiser. C'est absolument du chantage, mais j'assume totalement.

Il riait de sa propre bêtise. Rien ne pouvait la motiver plus, ainsi que lui, car il ne se priverait pas longtemps de ce goût merveilleux. Il écrit, commençant par s'excuser de sa conduite. Il pourrait ainsi amorcer cette dissertation.

Tenzû dû s'apercevoir qu'Azumi n'était pas concentrée. En fait, c'était la présence de son compagnon qui l'empêchait de penser à autre chose que lui. Soudain, le jeune homme s'était levé de la table et l'avait embrassée. Elle fut surprise, mais regrettait que cela n'ait pas duré plus longtemps.

-A chaque fois que tu écriras une ligne, tu auras le droit a un baiser. C'est absolument du chantage, mais j'assume totalement.

À cela Azumi riait nerveusement, elle se sentait comme engourdie. Tenzû savait absolument la faire plier et il en abusait avec fierté, cela semblait l'amuser. Azumi était en train de rougir, encore dans sa rêverie, mais soudain, une inspiration pour son devoir lui vint à l'esprit. Elle regarda le grand blond avant de se précipiter sur sa feuille.

-Je vais écrire des dizaines de pages, tu verras !

Cette fois, elle était absolument déterminée à faire ce devoir et commença à écrire, quasiment sans s'arrêter, le but étant de finir son devoir le plus vite possible. La technique de Tenzû avait marché du feu de Dieu. Elle écrivait très vite, cela se voyait dans son regard qu'elle était à présent à fond dedans, le grand blond pouvait être fier de lui.

A ses mots provocateurs, elle réagit fort bien, motivée par la récompense. Elle courait le papier comme une dératée, écrivant des lignes et des lignes, fumant presque du crâne. Pendant ce temps, tranquillement, mais tout de même boosté par sa compagne, il avait écrit une bonne page, d'une qualité médiocre, comme d'habitude. Mais a présent, il n'avait plus l'inspiration. Alors il regarda son amie, qui continuait a gratter le papier comme une folle. Comme illuminé, il posa sa plume dans l'encre et commençait a entamer sa deuxième page.

" La raison pour laquelle j'ai rit ainsi, perturbant le calme de la classe, c'est parce que je jouais au jeu du charme avec une très belle jeune fille, que j'ai malencontreusement perturbée.. J'en suis, a vrai dire, très peu fier. Je n'ai commis pour seul crime que de savoir admirer la magnificence lorsque je la vois. Mon seul défaut fut de tomber amoureux, monsieur. Amoureux, de cette fille aux cheveux d'ébène, au teint de fleur matinale, et aux lèvres de rosée. Mais je crois que la seule raison qui m'ait perturbée... Ce fut ses yeux... Ces yeux, d'une couleur inexistante, et fantastique a la fois. Voilà mes raisons. N'allez pas croire par la que ce soit sa faute. Quel genre d'homme punirait une femme pour avoir étée jolie? Aucun homme sain. C'est entièrement ma faute. Je ne pus résister a ce charme fantastique, a ces courbes jolies, a cette peau d'une douceur sans pareille. Auriez vous pu y résister? Je ne le pense pas. Aujourd'hui je peux le delarer. Je ne regrette pas mon geste, bien que je m'en excuse. A ce jour, il n'y a pas d'homme plus heureux que moi, sur Terre. Voilà ce qui concluera ma réflexion. Au plaisir de revenir dans vos cours, et j'ose espérer que vous serez assez intelligent pour comprendre mes raisons. Mon cœur s'est emballé, et je n'ai pas pu me retenir. Mais je saurais me comporter mieux."

Il jeta le dernier trait de sa feuille, terminant avec satisfaction. Il était fier de lui. Regardant sa partenaire, il vit qu'elle avait presque fini, elle aussi.

Cela faisait dix ou peut-être quinze minutes qu'Azumi écrivait sans s'arrêter, et cela l'étonnait elle-même, elle qui d'habitude n'avait jamais grand chose à dire en dissertation. Mais là, lui venait une inspiration, sûrement provoquée par le chantage de Tenzû. Puis petit à petit, lui venait de moins en moins d'idées en tête, jusqu'à caler finalement. Azumi voulait en écrire toujours plus pour avoir une récompense plus grosse, mais là, elle croyait avoir tout dit. La jeune femme se relut, elle venait de faire une page et demi. Elle termina brièvement par une phrase de salutation. Voilà, le travail était fini, ouf ! Un gros poids en moins, mais son travail ne s'arrêtait pas, il lui manquait une étape, et pourtant la plus attrayante: compter les lignes qu'elle avait fait, et elle ne tarda pas à le faire. Azumi rougissait de plus en plus au fur et à mesure que le nombre de lignes s'agrandissait. Elle avait fait 40 lignes. Toute contente, cette dernière, regarda Tenzû avant de lui adresser la parole, lui aussi semblait avoir achevé son œuvre.

-Ca y est, tu as fini ?

Finalement, l'investissement se payait toujours, et après l'effort, le réconfort ! Le devoir était fini, c'était une bonne chose de faite au moins.

- 40 lignes? Ça signifie... Attends si je compte bien... 40 baisers ça. Tu veux mon avis? Je devrais synthétiser, sinon ça va être long. Alors disons... Que vais je faire... Ahah! Je sais.

Se moquant totalement de l'ordre qui régnait dans la bibliothèque, il sauta sur Azumi ,la renversant au sol, couvrant toutes les parties dénudées de son corps d'un baiser. Se souciant tout de même de son pudisme, et aussi par pire jalousie, il se releva une seconde, tirant un imposant rayon entre eux et le reste de la bibliothèque. Puis il se rua sur elle, lui offran plus de baisers qu'elle n'en avait jamais reçu. Elle était devenue rouge comme une pivoine, et cela ne faisait que commencer. Il tiendrait sa promesse. Il la releva par la taille, lui laissant croire que ?etait fini. En réalité, il la laissa juste respirer quelques secondes. Puis il la plaqua contre le mur, prenant garde a sa tête, pour qu'elle ne bute pas contre le bois. Il lia ses doigts aux siens, remontant ses mains au dessus de leurs têtes, la tenant maintenant comme prisonnière. Si seulement quelqu'un aurait pu venir leur scotcher, qu'ils ne puissent plus partir. Alors il offrit un long baiser langoureux a sa compagne. Il aimait mener la danse, et il sentait bien qu'avec elle ce serait le cas. Elle était toute décoiffée maintenant. Il détacha ses mains des siennes, descendant sa main droite sur les hanches de Azumi, la droite attrapant son cou. Des voix retentissaient a leurs côtés, derrière le rayon de livre. La vieille bibliothécaire criait comme une dingue.

- SILENCE! SILENCE! SORTEZ D'ICI!!

Ils ne l'entendaient plus.

- 40 lignes? Ça signifie... Attends si je compte bien... 40 baisers ça. Tu veux mon avis? Je devrais synthétiser, sinon ça va être long. Alors disons... Que vais je faire... Ahah! Je sais.

Certes 40 lignes c'était beaucoup, et Azumi voulait savoir de quelle manière il allait régler ça. Mais Tenzû, se fichant totalement du silence qui devait régner dans un endroit aussi calme que celui de la bibliothèque, s'était jeté sur elle littéralement. La jeune femme fut très surprise et crût tout d'abord qu'il l'attaquait, elle ne s'attendait pas à ça. Devant tout le monde qui devait les regarder, oui elle aurait été très gênée. Et le grand blond devait bien l'avoir compris puisqu'il venait de tirer un très gros rayon, comme pour les cacher des regards. Mais Tenzû allait si vite qu'à peine après avoir remarqué cela, il s'était déjà rué sur elle. Lui était très passionné, ce qui ne déplût pas à la jeune femme, qui aimait mettre un peu de piquant dans sa vie finalement, ça ne faisait de mal à personne. La petite brune répondait à ses baisers comme lui, du moins elle essayait, la surprise était tellement forte qu'elle rougissait encore un peu. Puis le grand blond l'avait relevée par la taille, la laissant un peu respirer et se remettre de ses émotions. Ensuite c'était reparti, Tenzû l'avait plaquée contre le mur, leurs mains jointes et leurs doigts entremêlés, ils s'embrassaient fougueusement à nouveau, et cela pendant de très longs instants. Azumi se sentait déjà plus à l'aise, il faut dire que son compagnon avait un don pour ça, depuis qu'elle l'avait rencontrée. Tenzû changeait à présent ses mains de place, mais cela n'arrêtait en rien leur interminable baiser. Elle, en profitait pour poser ses mains sur le torse musclé de son homme, tout en continuant.

Des voix et des cris retentissaient, mais les deux tourtereaux n'en avaient que faire, cela ne les atteignaient pas et arrêteraient pas non plus.

Il sentit les mains chaudes de Azumi se poser sur son torse. Au moins elle répondait a ses aventureuses actions. Il ne s'attendait pas du tout a ce qu'elle ignore la bibliothécaire, mais cela ne lui déplaisait pas. Il sentait la peau si douce, et si pure lui glisser sous les doigts. Sa main gauche qui tenait le cou bien sur, l'autre sagement posée sur ses vêtements. Enfin, serait ce encore pour longtemps? Il pouvait bien s'aventurer vers des territoires qu'il connaissait mieux. Après tout, personne ne pouvait les voir ici. Il n'irait bien sur pas jusqu'à lui faire l'amour ici-même, cela pouvait lui sembler humiliant. Mais il pensait qu'une main un peu plus baladeuse ne faisait de mal a personne. Alors sa main gauche descendit, se posant a hauteur de sa poitrine, mais sur le côté. Ainsi, il réussit a la serrer encore plus contre lui. C'était sa main droite qui s'activait maintenant. Il l'avait passée sous le haut de sa compagne, caressant doucement sa peau. Puis elle remonta, cherchant le sein de Azumi. Il toucha alors un tissu, fin et apparemment finement coupé. Il sentait la fraîcheur en dessous. Il posa pour le moment sa main sur le sein, plus gros qu'il n'y paraissait. Il sentai son cœur vibrer a travers cet attrait féminin. Il faisait doucement rouler ses doigts, exitant ainsi la jeune femme. Il attendait sa réaction. C'était la première fois qu'il la touchait de facon osée, et il ne sait si la imidité de la jeune femme survivrait a cela. Si elle était très réceptive, peut être consentirait il a aller plus loin, mais ce n'était pas son intention première. Il voulait juste lui prouver qu'il aimait absolument tout les aspects de son corps

Pendant qu'ils continuaient de s'embrasser, Azumi sentit une baladeuse, et elle n'aimait pas du tout ça. Bien sûr c'était Tenzû, mais ce devait sûrement être l'endroit qui la gênait terriblement. La jeune femme rompit le baiser et retint la main de Tenzû, assez honteuse. Cela venait de casser l'ambiance elle le savait, mais elle voulait tout de même que ça n'aille pas plus loin, surtout dans un lieu publique, sa pudeur reprenait le dessus. La petite brune le regardait, faisant "non" de la tête, d'un air désolée. Et puis après tout, cela suffisait, ils avaient assez fait de boucan jusque là. La bibliothécaire qui essayait de remettre le rayon de livres en place, dérangeant par la même occasion tous les élèves et gens sérieux venus travailler. Azumi se sentait maintenant plus que honteuse en réalisant tout ça, puis elle s’affranchissait de l'étreinte de Tenzû. Sans doute devait-il être déçu par la jeune femme lui aussi. Jusque là, elle n'avait osé dire un mot.

Des lors que ses mains s'étaient faites plus baladeuses, il avait senti sa bien aimée se retirer, rompant l'étreinte de leurs lèvres. Voilà où se situait les limites de sa pudeur. Il la cernait a présent. Elle était timide, pudique, et qui plus est, sûrement vierge.. Il ne devait absolument pas commettre d'impair. Le blond ne la regarda pas un instant avec un regard déçu. Il savait que ce serait pire que tout pour elle. Il la regarda, affichant un large sourire, d'un air de dire : T'en fais pas,ce sera pour une autre fois, quand tu seras prête. Il souleva de nouveau le rayon de livre, remettant ensuite la table et les chaises en place. Il jeta une pièce dans la main de la bibliothécaire, et lui lança un Pardon des plus modestes. Il se retourna et attrapa la main de sa compagne, toujours rouge, peut être de honte, connaissant son caractère.. Mais il la percevait clairement, et ne lui en voulais pas. Après s'être éloignés vers l'entrée de la Bibliothèque, il lui parla, pour la première fois depuis le baiser.

- As tu envie d'aller manger au restaurant avec moi? Je t'invite.. Dans un des meilleurs restaurants de Valkar! Ils y font le meilleur carpaccio qui soit sur Terre, un vrai délice! Je pense que tu aimeras. Par contre... Tenue de soirée obligatoire. Je te laisserai te changer dans ta chambre, et on se donne rendez vous vers.. 8h? Qu'en dis tu?

Il discutait, comme si de rien n'était, essayant de mettre de nouveau son amie a l'aise.

De son coté, Azumi ne savait elle-même si elle lui en voulait. Vu son regard, ce devait être le cas. Pourquoi ? Parce qu'elle se souvenait qu'il était un farouche séducteur, et que finalement, il n'en restait pas moins un homme. Ils venaient à peine de s'embrasser le matin-même, que maintenant ils passaient presque à l'acte. Peut-être que Tenzû n'attendait que ça ? Peut-être tout simplement qu'il n'était pas honnête avec elle ? Cette idée révolta la jeune femme. Et heureusement qu'il ne lui en avait pas voulu, encore heureux ! Tout ce remue-ménage dans sa tête la perturbait, et elle restait là, immobile, les bras croisés adossée au mur.

- As tu envie d'aller manger au restaurant avec moi? Je t'invite.. Dans un des meilleurs restaurants de Valkar! Ils y font le meilleur carpaccio qui soit sur Terre, un vrai délice! Je pense que tu aimeras. Par contre... Tenue de soirée obligatoire. Je te laisserai te changer dans ta chambre, et on se donne rendez vous vers.. 8h? Qu'en dis tu? 

Ah. Voyant que cela n'avait pas marché ainsi, il avait proposé un resto, cela passerait sûrement mieux. Elle n'était pas contre, mais au final cela revenait au même. De plus, Tenzû avait déja posé ses conditions et même l'heure, pour qu'elle ne puisse pas refuser. Non, Azumi ne serait un objet de convoitise plus dans sa collection ! La jeune femme commençait à devenir parano quant à ses intentions. Alors elle restait silencieuse, réfléchissant à ce qu'elle devait faire.

Mais sa main ne se referma que sur le vide.. Il ne comprenait pas ce qui se passait dans la tête de Azumi, toujours adossée au mur. Elle restait prostrée la, un air grave. Peut être avait il trop parlé? Sûrement.. Non, il palait toujours trop, ce ne pouvait pas être ça. Alors peut être c'était son attitude? Oui sûrement. Il avait du la blesser. Comment avait il pu penser qu'elle était comme toutes ces filles qu'il avait charmées auparavant... Quel désarroi.. Tant de beauté en un corps si fermé. Son visage s'attriste de cette réaction. Il ne se comprenait même plus lui même. En temps normal, il l'aurait attiré a lui, l'aurait couchée sur le plancher, et ainsi de suite. Mais elle ne semblait pas être pareille que les autres femmes... De toutes, elle était la plus belle, et sûrement la plus complexe.. Puis il se rendit compte de son erreur... Depuis le début, il s'était comporté avec elle comme avec les autres. Depuis le début. Le parc, les câlins, le baiser tendre, le restaurant chic, le champagne, et la nuit torride... Quel abruti fini il faisait. Elle connaissait sa réputation.. Il avait sûrement déjà perdu sa confiance. Il ne savait pas quoi faie, et tomba a genoux, se surprenant que son corps ait pris une telle initiative... Il posa son front au sol, à à peine 10 cm du pied si petit et fin de la jeune femme. Il parla, avec une voix pleine de sanglots. Oui, pour la première fois de sa vie, il pleurait. Qu'arrivait il a son corps? Était il fou?

- Pardon! Pardon pour tout! Pardon pour m'être incrusté dans ta vie! Pardon de n'avoir fait que de te décevoir, pardon de mes actes ratés, pardon de mes belles paroles vendues au vent pour trois pièces! Pardon pour tout ces gestes parasites! Pardon pour t'avoir désirée comme les autres, pardon du mal que j'ai pu te aire, des lésions que je viens d'ouvrir dans ton être. Je ne suis pas homme a aimer, et je ne sais comment me comporter avec toi! Tout dans mon être est si différent quand je te vois. Mes instincts animaux se nagent dans un coin de mon cœur, n'en ressortant que pour te blesser. J'en suis désolé.

Toujours en sanglotant, il releva la tête, puis le buste, et enfin se dressa sur ses jambes, se retournant vers la sortie. Il ne comprenait toujours pas quelle était la personne qui avait placé ces paroles dans sa bouche. Il pensait en avoir fini. Mais cette fois, son conscient prit le dessus. Arrivé a la porte, il se retourna, les yeux brillants de larmes, et lui dit, dans un souffle..

- Azumi... Sache que.. Je t'aime... Du plus profond de mon être.. Je t'aime

Puis il partit, lâchant la porte derrière lui.. Jamais il n'avait été amoureux, et il ne savait si cela était bon ou mauvais.. Juste avant que la porte ne se referme, il dit, d'une voix basse, mais audible.

- Adieu...

Tenzû regardait Azumi qui elle, détournait le regard, l'air grave. Cela devait se lire sur son visage puisque le grand blond semblait avoir déja tout deviné, et sa mine radieuse se trabsformait en mine triste, il avait littéralement changé d'expression du visage. Un instant plus tard, le jeune homme s'était agenouillé aux pieds d'Azumi, lui adressant des mots avec une voix si peinée que cela choqua Azumi, son attitude aussi l'avait surprise, car ce n'était pas dans son habitude non plus.

- Pardon! Pardon pour tout! Pardon pour m'être incrusté dans ta vie! Pardon de n'avoir fait que de te décevoir, pardon de mes actes ratés, pardon de mes belles paroles vendues au vent pour trois pièces! Pardon pour tout ces gestes parasites! Pardon pour t'avoir désirée comme les autres, pardon du mal que j'ai pu te aire, des lésions que je viens d'ouvrir dans ton être. Je ne suis pas homme a aimer, et je ne sais comment me comporter avec toi! Tout dans mon être est si différent quand je te vois. Mes instincts animaux se nagent dans un coin de mon cœur, n'en ressortant que pour te blesser. J'en suis désolé. 

La jeune brune n'en croyait pas ses oreilles ni ses yeux, il était prosterné à ses pieds en train de pleurer, Azumi était sidérée. Et pourtant elle ne bougeait pas telle une statue, ne parlait pas, ou elle n'en avait pas la force suffisante dû au choc de son discours. C'était quelque chose à laquelle elle ne s'attendait pas, surtout pas le voir pleurer.
Après un court silence, Tenzû se releva et commença à partir vers la porte, ce qui fit vivement réagir la jeune femme. Une douleur atroce s'empara de son coeur. Il voulait partir ? Mais pourquoi ? Azumi commençait à angoisser, ne sachant répondre à ces questions. L'homme qu'elle aimait était maintenant au pas de la porte, prêt à disparaitre, mais avant il s'était retourné vers elle, les yeux encore rouges à cause des larmes.

- Azumi... Sache que.. Je t'aime... Du plus profond de mon être.. Je t'aime

C'est à ces mots que les larmes vinrent aussi aux yeux d'Azumi, profondément touchée par ce qu'il venait de dire. Maintenant elle commençait à s'en vouloir, comment avait-elle pû douter de lui ? Il venait de lui dire qu'il l'aimait, mais il était en train de partir ! La jeune femme ne savait ce qui la retenait de courir en sa direction pour l'arrêter, elle était un peu encore sous le choc. Une fois que la silhouette de Tenzû disparut derrière la porte, la brune eut le déclic et sans réfléchir, elle se mit à courire, haletante, vers son bien-aimé. Azumi traversa la salle à une vitesse folle, elle ne voulait pas qu'il s'en aille ! Elle courut vers lui et, lorsqu'il était assez proche maintenant, elle lui sautait dessus et le retenait pour l'arrêter, éclatant finalement elle aussi en sanglots.

-Moi aussi je t'aime Tenzû...!

La lourde porte de bois allait se refermer sur lui, scellant sa séparation. Mais il la sentit se réouvrir, frappant le mur de vitesse. Il eut a peine le temps de se retourner pour apercevoir une chevelure noire, qu'il sentit un poids sur son corps, et que son buste bascula, suivit de ses jambes. Il s'étala en travers de la rue, Azumi assise sur son torse, mouillé des larmes de la demi-elfe. Elle lui était revenue.

-Moi aussi je t'aime Tenzû...!

Ces douces paroles sonnèrent comme la cloche céleste aux oreilles du blond, faisant revivre les milles papillons de son être. Il sentait la haleur de ce corps contre lui, il revoyait ce visage angélique, enfantin presque. Il sentait deux mains douces fermement accrochées a sa peau, comme pour ne plus le laisser s'échapper. A ce moment, il pensait que plus rien ne le séparerait de la jeune femme... Et pourtant... Un bruit de pas se fit ressentir. Il aperçut alors un uniforme bleu foncé, affublé d'une matraque au côté de la ceinture de cuir noir. La gendarmerie... Il faut dire que la situation présente, et passée avait due être signalée aux forces de l'ordre. Ils n'étaient pas vraiment dans une position... Correcte au vu de la police... Il se rendit compte que la jeune fille assise sur lui, cela pouvait aisément porté a confusion.. Et la maréchaussée était si bornée. Un homme barbu, a la voix grave, et un peu plus grand que les autres, déclara en tendant le bras dans leur direction:

- Arrêtez moi cette racaille impudique!
- Oui, chef!!
- Lecture des accusation des prévenus! Atteinte a la pudeur dans un lieu publique, et atteinte a la pudeur civile, dans une rue, publique et très fréquentée! Vous n'avez que le droit de la fermer.

C'était a peine s'ils ne leur crachait pas dessus.. Une honte. Enfin, lui était habitué aux menottes, et compagnie, mais Azumi... Elle était si timide, si pudique.. En plus,elle avait encore ses parents pour la sermonner.. Ce qui n était pas son cas, il ne rendait de compte a personne. Il se laissa faire, mais s'opposa fermement a ce qu'on emmène sa compagne. Le chef avait l'air plutôt compatissant et compréhensif, et décida d'écouter les supplications du jeune homme. Mais un gendarme a l'air benêt s'élança, attrapant son amie par les poignets, lançant des paroles.. Sordides.

- Allez la donzelle, ton ami ne veut pas de toi en cellule, tu vas venir avec moi, j'ai quelques trucs a te montrer chez moi. Tu verras, c'est spacieux, et j'ai un lit énorme! Si seulement j'avais que ça d'énorme...

En une fraction de seconde, Tenzû eut le visage tordu par les marques de haine, ces veines bleutées qui déchiraient son visage. Il tira sur les menottes, encastrant son geôlier dans le sol, puis se tendit en avant, ayant maintenant assez d'allonge. Il balança son poing couvert d'acier sur le crâne de l'officier salace, lui créant un large saignement au haut du crâne. Il se mît a cracher des bulles, puis tomba au sol, les yeux exorbités. Mort.. Raide mort. Le grand blond ne lui jeta pas un regard, passant ses mains autour du cou de sa bien-aimée. Les tensions de son visage avaient disparues, le laissant de nouveau de marbre, immaculé et beau. Les problèmes allaient s'avérer plus grand... Finalement.

Azumi venait de se jeter sur son bien-aimé sans trop réfléchir. Elle le serrait très fort contre elle, ne voulant plus être séparée de lui. La jeune femme regrettait les doutes qu'elle avait eus à son égard. Ils croyait s'être réunis pour toujours à présent mais cet idylle fut brisé par l'arrivée de la gendarmerie. Soudain la brune e remémorait ce qu'il s'était passé tantôt, et comprenait maintenant pourquoi ils étaient là. Ils auraient encore des ennuis.

- Arrêtez moi cette racaille impudique! 
- Oui, chef!!
- Lecture des accusation des prévenus! Atteinte a la pudeur dans un lieu publique, et atteinte a la pudeur civile, dans une rue, publique et très fréquentée! Vous n'avez que le droit de la fermer. 

Se faire arrêter ? Et merde. Ils n'avaient pas eu le temps de comprendre que les deux tourtereaux avaient déjà les menottes aux poignets. Encore une situation périlleuse.
Tous les deux auraient pu être amenés au commissariat, ensemble. Mais il lui semblait que Tenzû veuille y aller seul, la laissant libre. Cette demande auprès du gendarme attendrit la jeune femme. Si ça c'était pas une preuve d'amour. Par surprise, le policier avait accepté, puis il s'était retourné vers la jeune femme, avec un air pervers et vicieux.

- Allez la donzelle, ton ami ne veut pas de toi en cellule, tu vas venir avec moi, j'ai quelques trucs a te montrer chez moi. Tu verras, c'est spacieux, et j'ai un lit énorme! Si seulement j'avais que ça d'énorme...

Dégoûtant. C'était absolument dégoûtant venant de lui. Azumi gardait son calme exterieurement, mais à l'interieur elle avait envie de le frapper. Ce que fit Tenzû sans tarder, dès qu'il eût entendu ces affreuses paroles. Malheureusement, et sans savoir si le grand blond l'avait fait exprès, mais Tenzû l'avait frappé si fort à la tête, que le gendarme s'écroula aussitôt, inerte. Il était mort. Mort ?! À prononcer ce mot, Azumi commença à s'affoler et à paniquer. En profitant qu'il vienne ensuite vers elle, la jeune brune s'adressa à lui, d'un air totalement fébrile.

-Tenzû tu... Tu l'as tué...? Qu'est-ce qui t'as pris ? Maintenant tu vas vraiment aller en prison pour meurtre !

Elle regardait le cadavre maintenant qui gisait, avec une tâche de sang sur le sol. Maintenant il y avait de quoi le mettre en prison pour des années. À ces pensées, Azumi devenait incontrôlable, envahie par la peur d'être séparée de lui.

-Tenzû tu... Tu l'as tué...? Qu'est-ce qui t'as pris ? Maintenant tu vas vraiment aller en prison pour meurtre !

En prison? Meurtre? Il ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'il avait commis. Pour lui il avait juste protégé sa bien-aimée, et même le sang répandu comme une auréole autour du gendarme ne lui faisait pas prendre conscience. Mais il n'éprouvait aucun remords a ses actions. Il serrait Azumi dans ses bras, la protégeant. Il entendit alors un bruissement de pas, un léger crissement de ferraille. Il poussa ses bras a gauche, évitant la lame a Azumi. Chose qu'il n'eut pas le temps de faire pour lui-même. Il eut a peine le temps de lever ses mains, et de pousser sa compagne. La lame de fer s'enfonça dans son échine, déchirant les tissus musculaires. Le coup, trop proche de la colonne vertébrale, fit tomber le jeune homme a genoux. Le sabre se retira, couvert de sang. Le jeune officier cracha au sol, sortant un chiffon. Il essuya son fer, un sourire sadique sur ses joues. Mais il n'avait pas prévu de s'arrêter la. Il tendit sa lame, s'apprêtant a frapper la petite brune.. Non... Elle ne savait pas se battre! Elle était trop faible pour faire face a 10 soldats armés.. Il te dit sa main, usant de ses dernières forces. Il referma son poing sur la lame, tirant dessus avec toute la force du désespoir. Le soldat se rapprochaitridement du sol. Trop rapidement.. Il s'écrasa le nez contre le pavé, l'arrête nasale rentrant dans le cerveau de son adversaire, lui causant un choc cérébral mortel.

- Barre toi, Azumi! Vite! Dégage la zone! Sauve toi, ils sont tarés. La justice n'as plus lieu ici! Barre toi, plus vite que ça!! Cours!!

Ils sentit ses forces le quitter et tomba dans les pommes..

Azumi venait de se voir produire une scène d'horreur sous ses yeux. Elle n'avait pas vraiment repéré les officiers qui suivaient, car elle était dans les bras de Tenzû mais, soudainement, il l'avait bousculée, lui faisant éviter de justesse une lame venant d'un officier, qui cherchait apparement à blesser grièvement le couplee. Azumi frôla seulement la lame, ce qui ne fut pas le cas du grand blond. Tenzû venaut de se faire transpercer sous ses yeux ! Elle était choquée, comme totalement paralysé. Le jeune homme était à genoux, la demi-elfe elle, toujours sans bouger. L'officier se dirigeait maintenant vers la brune apeurée, décidé à lui attribuer le même jugement. Azumi aurait pu se défendre avec ses quelques bribes d'arts martiaux qu'elle avait appris, mais aurait-ce été suffisant ? Elle n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit puisque Tenzû venait de la sauver à nouveau en attrapant le sabre de justesse. La jeune femme n'osait pas bouger tellement elle avait peur, mais en voyant son compagnon perdre connaissance et être gravement bléssé, une immense colère s'empara d'elle, lui crispant le visage.

- Barre toi, Azumi! Vite! Dégage la zone! Sauve toi, ils sont tarés. La justice n'as plus lieu ici! Barre toi, plus vite que ça!! Cours!!

Voyant la situation du grand blond et l'arrivée en trombe d'autres officiers, Azumi saisit le sabre laissé par terre à coté du corps du premier d'entre eux, puis fonça droit sur ces derniers, avec une atroce volonté de tous les massacrer. Ils étaient nombreux cependant, et il fallait faire attention. Attention à survivre, pour pouvoir ensuite s'occuper de soigner Tenzû, qui était serieusement bléssé. Avec un air froid et meurtrier, elle blessa et assoma les officiers qui tentaient de l'attaquer uniquement, sa colère ne lui faisant pas perdre sa lucidité. Jamais elle ne s'enfuirait sans lui, jamais.

Une fois cela fait, elle se précipita vers Tenzû, inquiète de le voir si pâle.

-Tenzû ! Tenzû...! Je vais m'occuper de toi !

Juste avant de s'évanouir, Tenzû perçut trois sons. Trois sons qui lui déplurent fortement. Le bruit d'une lame griffant le pavé. Le choc de plusieurs lames.. Et une voix.. La voix d'une femme, si douce et si agréable.. Pourquoi n'était elle pas partie. Il n'eut même pas le temps de comprendre le sens de ses paroles. Il tourna de l'œil, chutant dans les bras de Morphée, qui ne l'accueillait pas de bon coeur. Il était prisonnier dans un monde noir, où aucune lumière ne perçait. Mais il voyait des ombres, des formes indistinctes. Il voyait une silhouette de femme, ou de petite fille, il ne voyait pas bien. Mais il sentait une odeur, familière. Azumi.. Même ici elle le hantait... Tout ce qu'il espérait c'est que son comportement ne lui vaudrait pas la mort, encore moins la prison. Il savait mieux que personne quels étaient les comportements, en cellule femme comme chez les hommes. Jamais elle ne pourrait tenir le choc. Il luttait a présent, pour se sortir de l'épaisseur des limbes. Il luttait entre vie et mort.. Mais il tenait le choc, tantôt tiré par Hades, tantôt soulevé par Gaïa. Il était secoué de toute part, les ténèbres semblant prendre le dessus. Il sentait son corps partir en poussière, s'eparpiller.

-Tenzû ! Tenzû !!!

Azumi criait son nom, en lui tapotant légèrement ses joues. Non, Tenzû était dans un grave état, elle devait appeler du secours. Alors elle se leva, poussa les portes pour rentrer à nouveau dans la bibliothèque. La jeune femme courut vers la bibliothécaire, lui implorant d'appeler les secours car quelque chose de très grave venait de se passer. Tout d'abord elle refusa, disant que c'était de la faute du couple. Sauf que le temps manquait, et la petite brune paniquait de plus en plus, alors pour la forcer à le faire, elle saisit la bibliothécaire par le col et la fixe d'un air très froid, la menaçant ouvertement si elle n’exécutait pas sa demande. La vieille dame céda alors, et appela les secours. Azumi la remercia, puis repartit dans le couloir pour voir Tenzû. A sa grande surprise, elle vit un officier blessé qui rampait au sol pour essayer d'atteindre le grand blond. Prise de colère, la jeune femme courut vers le gendarme et lui shoota un coup de pied en pleine tête, après l'avoir insulté de tous les noms. Sa tête retomba lourdement au sol, tant pis si il était mort ou non, qu'il crève en enfer même, c'est ce que pensait Azumi à ce moment-là.
Puis retrouvant son calme, elle se dirigea vers Tenzû et s'accroupit devant lui pour se mettre à son niveau. Sa plaie était profonde, il fallait qu'il soit pris en charge tout de suite. La jeune femme serra doucement son compagnon contre elle, et lui chuchotait quelques mots. Maintenant cela reposait sur sa volonté de survivre.